FEAT HADES ψ Play these little games

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@Hadès  

☾☾ 4/07/2022 Une année révolue que Luna vivait à Athènes et pourtant elle ne sortait pas. Ni dans les bars, ni dans les clubs, encore moins les clubs des dieux. Elle préférait rester loin d’eux, bien qu’ils fascinaient énormément d’humains. Elle était rentrée du bureau assez tard et ce soir elle sortait. Des camarade de classe de l’université l’avait supplié de sortir avec eux. Elle avait accepter, mais voilà qu’elle devait se préparer.                                                    
Elle rentra chez elle, et se rendit vite compte qu’elle était seule dans l’appartement son amie n’était pas là. Tant pis, elle lui aurait bien demandé de venir avec elle, histoire de ne pas se sentir seule. Elle ne les connaissait pas plus que ça, mais ils avaient un pass pour le NeverNight club du dieu Hadès. Elle soupira rien qu’à cette idée.. Hadès ils avaient pas choisit le plus joyeux des dieux, bien qu’il y en ait pas un pour rattraper l’autre d’après elle.
Elle alluma la télé et mit de la musique, du piano chose qu’elle aimait beaucoup, le calme avant la tempête, elle courut prendre sa douche et se lava les cheveux. Elle les sécha et les lissa. Son carré était parfait, la seule chose d’ailleurs qu’elle arrivait à faire à ses cheveux c’était les couper, ils repoussaient vite et aucune couleur ne tenait dessus. A croire que c’était un coup du destin ! Elle se regarda dans le miroir, elle se trouvait banale, terne et sans saveur. De quoi faire pâlir la mort. Elle ricana à cette idée.
Elle mit légèrement du maquillage afin de rester un minimum naturel, mais qu’on ne la laisse pas non plus devant la porte du club, un peu de rouge à lèvre. Vint le moment de s’habiller, elle se devait de faire un effort pour ses camarades, elle ne voulait pas leur faire honte. Elle sortit une robe qu’elle avait achetée avec sa meilleure amie et n’avait jamais mise. Elle était courte et noir. Elle l’enfila avec des escarpins, elle faisait veste de costume sans rien en-dessous.
-Je ne peux pas mettre ça…
Son téléphone sonna, elle venait de recevoir un sms. « on est arrivé t’es où ? » elle était déjà à la bourre. Elle répondit qu’elle partait.
Pas le temps de se changer, tant pis. Elle monte dans son taxi et direction le club. Sur place ses amis l’accueillirent, sur le coup ils ne la reconnue pas.
-Luna t’es … incroyable !
-J’ai l’air ridicule mais allons-y.
L’un des types du groupes montra le pass et la réservation, le groupe de jeune gens purent entrer sans attendre.

L’intérieur était tout aussi incroyable que l’imposante bâtisse noir. Des colonnes ancienne, des statue de femme nue, ainsi qu’une lumière rouge. Puis la musique… elle frissonna, quelque chose lui traversa le corps. Une sensation qu’elle ne connaissait pas.
Le groupe d’amis alla s’installer sur des banquette autour d’une grande table ronde au centre du club. Génial discret l’emplacement. Le groupe était composé de 6 personnes, 2 filles et le reste que des hommes. Luna n’appréciait pas ça, il était censé y avoir plus de femmes, ça sentait l’entourloupe. Bastos vint s’asseoir prêt d’elle. Il colla sa cuisse à la sienne histoire de montrer qui commandait le groupe et surtout qu’il était intéressé. Elle tourna la tête mal à l’aise, mais ne laissa rien paraître puis commanda un mojito. Elle qui n’aime pas danser, sentait qu’elle allait bientôt utiliser la piste comme échappatoire. La musique qui passait était... Sensuel, décadente, indécente ?  

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@Luna Luciano

☾☾ 4/07/2022 Comme avant chaque ouverture du NeverNight, j’étais descendu m’assurer que tout allait bien en mon absence dans mon royaume, même si je savais très bien que tout était sous contrôle. Que pourrait-il se passer d’autre au Tartare et aux Champs Elyséens que ce qui avait été établi depuis leur création après tout ? Rien, je le savais pertinemment mais je ne pouvais m’empêcher de toujours tout vérifier, surtout depuis que j’étais monté à la surface de la terre, cela devenait obsessionnel. Je m’étais ensuite enquis de Charon, le passeur des âmes, mon infatigable employé, toujours fidèle au poste. Puis, avant de remonter, j’avais visité les Moires qui étaient occupées à leur tâche, toujours la même depuis des millénaires, Clotho au filage de l’âme, Lachésis au déroulement de celle-ci et Atropos qui la coupait au terme de la vie de cet humain. Ici tout se passait en une fraction de seconde mais à la surface, cette personne avait sûrement vécu de longues années d’une vie tumultueuse, calme ou de souffrance. J’avais toujours aimé les regarder s’affairer sur ces fils si ténus, si minces, si fragiles. Les mortels étaient ainsi, fragiles et c’était cette fragilité qui faisait que leur vie était si précieuse, si seulement ils en avaient réellement conscience…C’était sur cette dernière pensée que j’avais quitté mon royaume pour me rendre en un claquement de doigt au club. Là également, je faisais le tour du propriétaire, Menthée était dans un coin du bar principal et me suivait du regard, un regard que je ne connaissais que trop bien, intrigant, interrogateur, mutin, voulant dire mille choses. Ma chère Menthée, elle qui m’avait suivi sans même réfléchir telle mon ombre depuis tout ce temps. Je plongeais mon regard dans le sien, voulant lui faire ainsi savoir que tout allait bien, elle haussa les épaules et alla bavarder avec l’un des barmans, encore un qui serait bientôt dans son tableau de chasse. Ce qu’elle pouvait bien faire de sa vie amoureuse et sexuelle m’importait peu du moment que je n’avais pas besoin de ses services à mes côtés, bien que ceux-ci me soient de moins en moins utiles, j’avais encore une certaine tendresse pour elle. La cohabitation n’avait pas été de tout repos quand je l’avais négligée puis répudiée quand Perséphone était entrée dans ma vie. La nymphe lui avait immédiatement voué une haine sans borne et n’avait cessé de la haïr depuis lors, surtout après qu’elle m’eut quitté, je ne pouvais l’en blâmer. Depuis elle me surveillait comme une louve et je ne donnais pas cher de la vie de celle qui oserait à nouveau m’approcher de trop près selon ses critères. Je ne pu m’empêcher de sourire en coin et me rendais dans mon appartement privé qui était situé juste au-dessus du dit bar et qui dominait la piste de danse principale. De là je pouvais embrasser du regard la quasi-totalité du club, seules les alcôves que l’on pourrait qualifier d’intimes restaient dans l’ombre. J’ouvrais mon dressing et cherchais ce que j’allais porter cette nuit, depuis que je vivais sur terre parmi les mortels, je me surprenais à soigner mon apparence, elle était loin l’époque où je me contentais de porter une toge à capuche noire. J’affectionnais toujours cette couleur mais à présent j’avais appris à aimer les étoffes, soyeuses, rugueuses, le cuir… j’aimais également le rouge et le violet. C’était les couleurs que j’avais choisit pour mon club, elles reflétaient qui j’étais. Je me décidais pour un ensemble blazer et pantalon en satin noir que je porterai avec une blouse de mousseline blanche ainsi qu’un collier agrémenté d’une larme en diamant. D’aucun auraient pu qualifier cette tenue de féminine mais je savais la porter et sur moi elle tombait bien, j’aimais apporter une touche de folie à ma façon. J’assortissais pour finir ma tenue à des chaussures habillées noires. J’allais prendre une douche dans mon immense salle de bain de marbre noir, me coiffais d’une façon un peu plus sauvage que d’habitude et passais mes vêtements. Quand je descendais au club, la soirée avait déjà débuté. Je me promenais entre les tables avant de rejoindre le carré VIP que tous savaient être le lieu où ils devraient se faire admettre pour pouvoir m’approcher, avant de m’asseoir sur la banquette mon regard fut accroché par celui d’une très belle jeune femme, je la fixais, cherchant à la faire me regarder.

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☾☾ 4/07/2022Luna en était déjà à son deuxième verres. Elle essayait tant bien que mal de fuir la conversation de Bastos. Il avait mis le grappin sur elle et elle n’arrivait pas à s’en débarrasser. Elle avait répondue vaguement à ses questions sur sa vie à Athènes, les cours ce genre de futiliter. Si c’était pour parler boulot elle pouvait rester chez elle.
Soudain il posa sa main sur elle, sur sa cuisse dénudé. Le fait qu’elle soit courte et assise faisait remonter le tissus.
-Je pourrais te raccompagner non ?
C’est une blague ? Il pensait vraiment qu’elle allait dire oui ! Elle fronça les sourcils.
-Non merci. Je ne veux pas rentrer.      
Elle se levait et se dirigeait alors vers la piste de danse. La musique avait changé. Elle s’en fichait, elle avait bue que deux verres et l’alcool commençait déjà à lui monter à la tête. Elle se mis à danser avec une fille qu’elle ne connaissait pas. Elles se prenaient par la taille et riaient comme si elles se connaissaient depuis toujours. En plus de l’alcool elle se sentait bizarre comme observée. Elle levait alors la tête sur la mezzanine qui surplombait le club et vit un homme la fixer. Elle était en nage, elle transpirait d’adrénaline la sueur coulant entre ses seins. Elle le fixait intrigué, il avait des longs cheveux noir, une petite barbe et une sacrée allure.
Elle sursauta quand elle sentie une présence dans son dos. Un torse coller son dos, il était plus grand qu’elle, déjà qu’elle n’était pas bien grande. Puis une main vint se poser sur son ventre la plaquant plus fort contre lui.
-Bastos ! Elle était stupéfaite ! Il n’avait visiblement rien compris. Lâche moi !

Elle fut prise de panique ! Elle n’avait pas bon souvenir des hommes. Le seul qui l’avait touché l’avait fait chanter heureusement que ça n’avait jamais été plus loin que des geste jusqu’à ce soir là, où elle avait eut assez de force pour le repousser et prendre la fuite.
Ça recommençait, elle avait la tête qui bourdonnait.
-Putain !
-Aller laisse toi faire ! Amuse toi.
-J’ai dis non !
Elle l’avait poussé si fort qu’il avait bousculer un grand baraquer, elle en profitait pour s’échapper de là. Elle ne savait pas d'où lui venait cette force, mais elle l'avait pousser vraiment fort. Voilà pourquoi elle n’aimait pas le monde ! Elle trouve refuge dans un petite sas, la musique s’entendait mais beaucoup moins fort. Elle ne savait pas si elle avait le droit d’être là, mais elle souffla. Elle avait du mal a reprendre ses esprit. Elle s’appuya contre le mur et posa sa main sur son coeur qui battait fort.
Elle remerciait alors les dieux de ne pas lui donner la force de le tuer devant tout le monde. Elle avait envie de vomir rien qu’en repensant à ce qui venait de ce passer. Les souvenirs qui remontaient n’arrangeais rien.  

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Les corps qui se mouvaient sur la piste, le ballet étrange qu’ils effectuaient me fascinait toujours même après un an de présence sur terre. J’aimais voir les rapprochements, les peaux qui s’effleuraient, les regards, les paroles que je captais malgré la musique quasi assourdissante. Jamais je n’aurai pu penser un jour aimer cela, la foule, les humains, moi qui avais depuis toujours été un solitaire et qui aimais l’être. A présent, tout était très différent mais je n’oubliais pas pour autant qui j’étais, un dieu, un souverain, qui vivait parmi les mortels sans pourtant en faire partie.
Le carré VIP commençait à se remplir de sa faune habituelle, des filles qui avaient trop bu et que les hommes ramenaient pour me plaire, connaissant mes appétits charnels qui à présent ne faisaient plus partie des choses à cacher sur ma personne, des curieux, des joueurs, des jeunes filles aventureuses qui cherchaient à passer la nuit avec moi. Tous n’avaient qu’une chose en tête : me satisfaire. Les voir se masser autour de la table que j’occupais me plaisait terriblement et me faisais même jubiler. L’alcool coulait à flot, certaines substances peu licites circulaient mais je fermais les yeux, après tout, comme on dit « mourir de ça ou d’autre chose après tout », je souris en coin à cette pensée, de toute manières ils seraient tous un jour ou l’autre à moi, mes sujets, c’était à eux de choisir de quelle façon ils comptaient passer leur éternité, pas moi, je ne les influençais donc jamais sur leurs agissements chez moi, je leur laissais leur libre arbitre. Une magnifique blonde un peu plus entreprenante que les autres vint se poser sur mes genoux et quémanda un baiser que je ne lui refusais pas, elle était belle et désirable et j’aimais les salopes, ouais, moi Hadès, qui avais toujours été discret, même réservé, galant, je pensais ceci des femmes. J’étais devenu un véritable chasseur, toujours respectueux en public, certes, mais dans une chambre, c’était totalement différent. Là, sous les lumières tamisées, dans l’ambiance feutrée de mes appartements privés à l’étage supérieur du club, je me laissais aller à mes plus bas instincts. Toutes pensaient me retenir, me garder à elles plus d’une nuit mais je les congédiais en effaçant leurs souvenirs quand elles se faisaient trop pressantes, c’était tellement plus agréables que de supporter des cris de désespoir et des larmes qui me fatiguaient plus qu’autre chose.
Un connard égocentrique ? Je pense oui mais après tout, mon frère Zeus l’était plus que moi et lui, c’était le roi des dieux alors je ne voyais pas pourquoi je ne suivrais pas son exemple.
La fille sur mes genoux commençait à m’agacer, elle me chuchotait des mots que j’avais déjà trop entendus, je la laissais faire, mon regard toujours fixé sur la piste à mes pieds. La jeune femme que j’avais remarquée toute à l’heure y était et dansait en se collant à une autre fille, je ne la quittais pas des yeux, elle était divine tout en restant naturelle, tellement éloignée des beautés factices qui l’entouraient. Une aura spéciale émanait d’elle, presque irréelle. Soudain, un homme se pressa contre elle, je me redressais un peu et repoussais la fille qui se lovait contre moi, elle grogna alors que je la repoussais, je détournais le regard de la piste et plongeais mes yeux dans les siens, elle tressaillit et quittait rapidement les lieux. Je reportais mon attention sur celle qui aurait pu être qualifiée de nymphe si je n’avais pas été certain de toutes les connaitre et accrochais à nouveau son regard, je souris alors intérieurement, j’avais réussi. Le type se collait toujours à elle, je fis signe à l’un de mes gardes du corps d’approcher, lui parlais quelques secondes à l’oreille et celui-ci donna des ordres à son équipe qui était sur la piste et tous se tenaient prêts à intervenir à tout moment. L’homme en bas devenait trop entreprenant, l’agent de sécurité le plus proche s’avança mais n’eut pas le temps d’intervenir car l’objet de mon attention envoya valser avec une force qui pour une humaine m’étonna. L’éconduit fut alors attrapé par mon homme de main et fut sorti manu militari du club. Le temps que tout ceci se passe, j’avais perdu de vue mon inconnue. Je fronçais les sourcils et me levais et me rapprochais de la rambarde de la mezzanine, fermais les yeux et me concentrais pour tenter de repérer son rythme cardiaque qui battait plus significativement que les autres. Je la retrouvais alors, elle était dans l’un des sas d’entrée du personnel, j’étais étonné qu’elle ait pu y pénétrer mais je ne lui en tiendrais pas rigueur. Je descendis de la mezzanine, les mortels présents sur mon passage me saluant, je leur rendais rapidement la pareille, ne voulant pas m’attarder, je voulais la rejoindre le plus tôt possible. Je pénétrais alors dans le sas et la trouvais adossée à l’un des murs, visiblement encore dans tous ses états après son altercation avec ce type tout à l’heure. Je me plantais devant elle et murmurais le plus doucement possible.
- Tout va bien Mademoiselle ?

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☾☾ 4/07/2022Elle se demandait vraiment ce qu’elle foutait là ! Quelle idée de merde. Elle avait bien raison de rester chez elle le reste du temps, elle n’aimait pas ce genre d’endroit. Elle priait parfois les dieux, mais leur existence ne l’intéressais pas. Toute façon elle n’est qu’une simple humaine à qui il manque une partie de sa vie. Si les dieux était clément ils l’auraient aidés.
Son coeur battait vite, c’était douloureux. Elle tentait de reprendre ses esprit.
-C’était quoi ça ? Elle chuchotait.
Elle repensait à la force qu’elle avait eut de repousser Bastos, elle qui a déjà du mal à ouvrir un pot de confiture, ne comprenait pas d’où ça venait. Elle préférait mette ça sur le coup de l’adrénaline qui redescendait petit à petit.

La jeune femme voyait flou, elle regardait ses mains, elles brulaient, comme engourdit par des fourmis. Elle fermait les yeux. Bordel elle voulait partir d’ici.
La chaleur qui l’avait envahie redescendait doucement.
Soudain elle ressentit de nouveau cette sensation d’être observé. - Tout va bien Mademoiselle ? Elle sursauta. L’homme qui l’avais fixé se trouver devant elle. Bon sang qu’il lui avait fait peur. Elle se redressa lentement.
-Oui tout va bien je vous remercies.
Elle regarda derrière lui, pour être sûre que l’autre tête de nœud ne l’avait pas suivis. Elle fut soulagé de voir que non.
Elle ne se doutait pas une minute que l’homme devant elle était le dieu du royaume souterrain. Elle avait tellement priée la mort plus jeune qu’elle en frissonna. Quand elle était coincée avec le fils de la famille qui l’avait adopté et la touchais à des endroit qu’elle préférait oublié. Elle avait priée la mort pour qu’elle l’embrasse et l’emporte loin. Mettre fin à ses jours aussi elle y avait pensés, même si cela voulait dire que de l’autre côté elle ne se souviendrait pas de sa vie d’humaine, le suicide étant une sorte de pêché.
-Excusez-moi monsieur je suis vraiment impolie. Je m’appelle Luna. Elle se dit qu’il vallait mieux être polie et se présenter. Il avait l’air de s’inquiéter. Je me suis retrouvé embarqué là-dedans. Une idée pourrie. Je n’ai rien à demandé à Hadès, ni son attention, ni ses faveurs. Je ne sais même pas ce que je fiche ici.
Elle posa son regard sur lui. Plus elle le regardait, plus elle trouvait qu'il avait belle allure. Il était vraiment beau et ses yeux l'a mettait mal à l'aise.

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@Luna Luciano

Le dieu en moi aurait pu s’offusquer de la hardiesse de cette beauté, elle s’était introduite dans une partie du club qui était interdite au public et avait ainsi osé me provoquer, cela aurait mérité une punition, mais, bizarrement, l’idée ne me séduisait pas plus que ça. Encore aurait-il fallu qu’elle sache à qui elle avait affaire. C’était la première fois que je rencontrais une personne qui ne savait pas que j’étais le Maitre des lieux et que j’étais Hadès. La situation avait des avantages certains et je trouvais cela intéressant de voir où cette rencontre fortuite au détour d’un couloir de service pourrait nous mener. Maintenant que je me trouvais face à face avec elle, je pouvais détailler chaque trait de son visage, elle n’avait rien à voir avec les femmes superficielles qui fréquentaient le NeverNight, elle était à peine maquillée, naturelle, avec ce regard presque innocent que je n’avais que très rarement vu tout au long de ma si longue vie. Ses yeux étaient si vifs, bleus avec des reflets dorés, comme deux constellations, ils m’hypnotisaient totalement. J’oubliais totalement de respirer durant quelques secondes. Que m’arrivait il ? Pourquoi une simple mortelle me faisait elle un tel effet, c’était presque dérangeant. Son rythme cardiaque se calmait, je l’entendais malgré la musique qui bien qu’elle fût assourdie par les lourdes portes du sas se faisait toujours présente.
- Oui tout va bien je vous remercie. Avait-elle répondu presque timidement. J’avais souri, sa voix était douce et à la fois sensuelle, envoutante.
Elle avait l’air tellement perdue, encore sous le choc de ce qui venait de se produire sur la piste avec cet homme. Elle m’intriguait, je n’avais jamais vu un humain de sa stature, si frêle, si petite, avec une telle force physique. C’était tout à fait inhabituel et cela me faisait me poser des questions, peut être que c’était seulement dû qu’à une montée d’adrénaline après tout, les femmes pouvaient être bien mystérieuses pour les hommes, même si ces hommes étaient des dieux.
J’avais souri à nouveau et m’étais légèrement penché vers elle.
- Je suis ravi de l’apprendre, j’aurais été contrarié d’apprendre que vous n’étiez pas bien.
Elle semblait embêtée, presque gênée d’être là, je penchais la tête sur le côté et la regardais gentiment, l’invitant à poursuivre, il était évident qu’elle avait besoin de parler, qu’elle avait besoin d’une personne qui pouvait l’écouter.
- Excusez-moi Monsieur je suis vraiment impolie. Je m’appelle Luna. Je me suis retrouvé embarquée là-dedans. Une idée pourrie. Je n’ai rien à demander à Hadès, ni son attention, ni ses faveurs. Je ne sais même pas ce que je fiche ici.

Je haussais un sourcil, alors je ne m’étais pas trompé…elle n’avait aucune idée de qui j’étais ? Je ne pu retenir un petit rire très léger et secouais légèrement la tête.

- Luna…quel doux prénom !
Je plongeais un peu plus mon regard dans le sien qui me captivait de plus en plus, Ciel, cette fille devait être une magicienne, peut-être même Circée déguisée, je n’arrivais plus à regarder autre chose que sa personne. Je n’avais pas envie de lui dire tout de suite qui j’étais, premièrement, par jeu, j’avais envie de m’amuser un peu, pas méchamment mais cela me plaisait d’être quelqu’un d’autre pour quelques minutes. La seconde raison était que je voulais voir ce qu’elle pensait de moi, d’Hadès, sans fard, sans faux semblant.
- Il semblerait que vous ne l’ayez jamais rencontré…Hadès…Vous n’avez pas envie d’en savoir un peu plus sur lui ?

Je m’adossais au mur en face d’elle, croisais les bras et la regardais un peu plus intensément.

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@Hadès  

☾☾ 4/07/2022Elle arrivait à sentir son parfum… ça sentait bon ! Ça sentait bon, mais ça l’a rendait triste, il sentait comme l’air de la montagne, doux et frais, mais avec une pointe de solitude…
Elle avait du mal à le regarder dans les yeux, il était beau, elle ne saurait lui donner un âge, mais sa beauté était à couper le souffle, plus que sa beauté, ce qu’il dégageait…
Il avait haussé un sourcil quand Luna avait parlé d’Hadès. Le connaissait-il ? Pensa-t-elle.
- Il semblerait que vous ne l’ayez jamais rencontré…Hadès…Vous n’avez pas envie d’en savoir un peu plus sur lui ? Il s’était adossé contre un mur. Son élégance animal était vraiment curieuse, et pourtant si naturelle.

Elle s’appuya de nouveau contre le mur retirant ses chaussures peu confortable en soupirant. Comment lui expliquer ?
-Non, pourquoi le voudrais-je ? J’ai bien le temps de le rencontrer quand je serais morte. Dans sa tête elle se fit la réflexion que ça aurait pue arriver bien plus vite que prévue.
Elle passait une main dans ses cheveux et ajusta sa robe, qui ne couvrait pas grand-chose de son buste fallait se l’avouer. Elle voulait être claire avec lui, mais pas trop en dire, elle ne le connaissait que depuis quelques minutes et pourtant en sa présence elle se sentait légère bien que son corps brûlait. Elle avait chaud… mais une chaleur qui lui retournait l’estomac, comme si quelque chose sommeillait en elle, et cherchait à communiquer.

-Je n’ai pas besoin d’en apprendre plus sur lui. Dans le sens où si il ne se montre pas dans les médias c’est qu’il tient peut-être à sa vie privée. Je ne sais déjà pas qui je suis, alors connaître un dieu.. Dieu ou pas pour elle ça ne changeait rien, il avait le droit à son intimité et à ce que l’on respect cela. Elle replongea son regard dans le sien. Mais un regard fermé, comme un bouclier. J’ai longtemps priée pour que la mort m’emporte aux pires moment de ma misérable existence. Elle n’est jamais venue… Je pense qu’il doit y avoir des âmes plus méritante que moi. La mort ne me fait pas peur, elle pourrait bien arrivé dans la nuit que je l’a laisserais m’emporter peu importe ce qui m’attend de l’autre côté. Ma vie n’a aucune importance… ni pour moi, ni pour les dieux.

Elle n’avait aucune estime d’elle-même, elle ne s’aimait pas, elle se trouvait banale, et surtout sa vie, ses cauchemars elle préférait les oublier comme les dix premières années de sa vie qui sont un mystère.

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@Luna Luciano

Je suis certain que si l’un de mes employés était passé par là, il se serait demandé ce que je pouvais bien trafiquer avec une humaine à l’entrée de service. Il se serait peut-être dit que je mettais au point une nouvelle technique pour séduire cette jeune femme, je souris en coin à cette idée. Depuis quand avais-je besoin de jouer de mes charmes et surtout de tendre des pièges pour arriver à mes fins ? Jamais je n’avais eu besoin de lever le petit doigt pour qu’une femme me fasse des avances, cela en devenait même lassant, je m’ennuierais presque si je n’aimais pas autant les baiser. Après tout, je ne faisais que répondre à la demande, elles proposaient, je les exauçais. C’était aussi simple que cela. Cynique ? Moi ? Non tout simplement réaliste !
Elle venait de retirer ses escarpins, je suivais les courbes de ses chevilles des yeux, ses mollets, ses cuisses, je ne pu retenir un réflexe naturel, celui de me lécher légèrement la lèvre inférieure puis plantais immédiatement mon regard dans le sien après cette divine remontée sur tout son corps.
Elle soupira. Pourquoi soupirait-elle autant ? Je l’ennuyais à ce point ? Ce serait bien une première pour moi qu’une femme s’ennuie en ma présence, j’en serai presque vexé. Je fronçais les sourcils.
Elle reprit la parole.

- Non, pourquoi le voudrais-je ? J’ai bien le temps de le rencontrer quand je serais morte.  

Pardon ?

-Je n’ai pas besoin d’en apprendre plus sur lui. Dans le sens où s’il ne se montre pas dans les médias c’est qu’il tient peut-être à sa vie privée. Je ne sais déjà pas qui je suis, alors connaître un dieu...  J’ai longtemps prié pour que la mort m’emporte aux pires moments de ma misérable existence. Elle n’est jamais venue… Je pense qu’il doit y avoir des âmes plus méritantes que moi. La mort ne me fait pas peur, elle pourrait bien arriver dans la nuit que je la laisserais m’emporter peu importe ce qui m’attend de l’autre côté. Ma vie n’a aucune importance… ni pour moi, ni pour les dieux.

J’ouvrais de grands yeux. Mais qu’est ce qui avait pu arriver de si terrible à cette fille pour qu’elle veuille à ce point rejoindre mon royaume alors qu’elle était encore si jeune ? Je traversais en deux enjambées rapides l’espace qui nous séparait et m’accroupis face à elle, pris ses mains dans les miennes et la tirais un peu en avant pour qu’elle se penche vers moi.

- Luna, regardez-moi ma douce…

Je ne supportais pas de la voir si vulnérable et savoir qu’elle avait prié pour que je vienne la chercher pour son dernier voyage me faisait mal au cœur…cette fille me touchait terriblement.

- Je ne prendrai pas votre vie, tout du moins pas ce soir, seulement quand votre heure sera venue…

Je me redressai et la regardais alors de toute ma hauteur.

- Je suis Hadès…et sachez que votre vie m’importe bien plus que ce que vous pouvez en penser ma chère.

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@Hadès  

☾☾ 4/07/2022
La vie, la mort, tout cela ne voulait rien dire pour Luna, elle ne vivait pas elle survivait! Ses nuits étaient emplies de cauchemars et de cris silencieux. Sa vie n’était qu’un chemin remplit de verre qu’elle traversait pied nue. Chaque pat lui rappelant à quel point elle ne savait pas où aller, car elle ne savait pas d’où elle venait.
A la fin de son récit pitoyable, elle baissait la tête comme honteuse de cet aveu. Si il était intéressé part elle il parti.. Quoi ? Il s’avança vers et s’accroupie face à elle, comme une enfant. Elle ne pleurait pas, les larmes ne coulaient plus depuis de nombreuses années. Il avait pris ses mains si fragile dans les siennes. Elle fut surprise de la fraicheur de ses mains, à moins que ça soit les siennes qui sont trop chaude…le contact de leur main la remplissait soudain d’une douce sensation, comme si elle était en sécurité.  - Luna, regardez-moi ma douce… Elle levait doucement les yeux vers lui. - Je ne prendrai pas votre vie, tout du moins pas ce soir, seulement quand votre heure sera venue… Mais qu’est-ce qu’il raconte ? Pourquoi prendrait-il sa vie ? Un tueur en série ?  


- Je suis Hadès…et sachez que votre vie m’importe bien plus que ce que vous pouvez en penser ma chère. Elle ouvrit d’immense yeux. Il s’était levé, il était bien plus grand que ce qu’elle imaginait.
Hadès ! C’est impossible Elle levait la tête pour le regarder. Son heure… elle prierait bien pour qu’elle soit maintenant, elle était épuisée.

-Ma vie… ? Ma vie.. se répétait-elle à voix basse.
Elle prit alors une grande inspiration, elle avait terriblement mal. Elle sentait ses émotions l’envahir, trop fort, bien trop fort… Elle pose son front contre son torse et fermait les yeux. Elle ne savait pas pourquoi elle faisait ça.
-je suis fatiguée de vivre.. d'être salie... les hommes l'a répugnait, ils n'avaient rien d'autre dans que des mauvaises attention envers elle. Elle frisonna d'horreur en se rappellant des mains de son frère adoptif, de celles de bastos et cette façon qu'elle avait eut de le sentir contre ses fesses. Les nausées apparurent. Calme toi luna... pourquoi elle ? pourquoi ? elle était banale, ne dérangeait personne.

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@Luna Luciano

C’était bien la première fois que je me retrouvais dans une telle situation, moi qui avais pensé avoir tout vécu j’étais sidéré. Comment une si jeune personne pouvait elle être lassée de vivre à ce
point ? D’habitude les humains tenaient plus tout à la vie et me suppliaient de la leur laisser quand ils perdaient leurs paris contre moi mais là, cette mortelle m’avait prié à de nombreuses reprises pour que j’abrège ses souffrances…C’était complètement fou. Je me devais de découvrir ce qui motivait cette enfant, car oui, elle était une enfant à mes yeux. Une enfant innocente, j’en avais la conviction, je ne ressentais aucune malveillance ni aucun pécher en elle, elle était si pure, si je ne l’avais pas su humaine j’aurais pu imaginer qu’elle était la pureté incarnée, telle une fleur fragile encore non éclose. Son regard plein d’interrogation alors que je lui avais révélé mon identité m’avait fait presque mal, j’y voyais son mal être, sa détresse, j’aurai tant aimé que ces yeux brillent de joie et d’amour, mais…connaissait elle ces sentiments ?
Elle s’était alors laissée aller contre moi, avait posé son front sur mon torse et mon cœur avait eut un raté. J’ouvrai de grands yeux, tétanisé, ne sachant comment réagir. Qu’est ce qu’il se passait ici ? Pourquoi est ce que je réagissais de la sorte, moi, Hadès, le souverain des enfers, le dieu des morts ? Je n’étais pourtant pas connu pour ma sensibilité, bien au contraire, c’était plus ma froideur et ma sauvagerie qui se révélaient le plus souvent depuis que je foulais la terre des humains.
- Ma vie… ? Ma vie…je suis fatiguée de vivre.. d'être salie...
Ces derniers mots, murmurés tout contre ma peau avaient eu raison de mes derniers remparts. Je devais le reconnaitre, cette jeune humaine m’émouvait, je rendais les armes et la serrais doucement contre moi, une de mes mains allant se perdre dans ses cheveux.
- Luna… j’avais passé deux doigts sous son menton et lui avais ainsi fait relever le visage vers moi regardez moi… les deux constellations dans ses yeux brillaient d’un éclat irréel, elle n’était pas humaine, c’était impossible Que vous est il arrivé pour que vous souffriez autant ? Je caressais sa joue, lentement, presque…tendrement ? Par Zeus mon frère ! Mais que faisait elle de moi ?Je me détachais d’elle délicatement et la prenais par la main, l’entrainant à ma suite, puis remontais le couloir de service pour ensuite emprunter mon ascenseur privé qui menait à mes appartements.

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@Hadès  

☾☾ 4/07/2022Luna ne savait pas d’où ça venait, mais quand il l’avait prit dans ses bras, passant une main dans ses cheveux, elle retint ses larmes. Elle avait l’impression d’être à la maison. Elle n’avait plus peur, plus froid, elle était apaisée. Comme si ces bras était sa maison, son précieux jardin secret. C’était ridicule, elle qui n’apportait pas plus d’importance que ça aux dieux.
Mais avec lui c’était différent.
- Luna… Son prénom sonnait comme mélodie prononcer par cette bouche scandaleusement sensuelle. Il lui remonta le menton, et elle le regardait de nouveau.
Ses yeux se perdaient dans les siens, ils étaient si beaux, les plus beaux yeux qu’elle avait jamais vue de sa vie entière.
-Que vous est il arrivé pour que vous souffriez autant ? Ses doigts si froid vinrent caresser sa joue si chaude. Elle en frisonna.
Il lui prit la main et l’entraina, les gens les regardaient bizarrement, mais elle le suivit sans rien dire. Puis ils montèrent dans un ascenseur. Elle avait laisser sa main dans la sienne, mais cette sensation bizarre lui reprenait.
Elle avait des fourmis dans tout le corps, et son corps qui chauffait tellement. Elle avait l’impression que son corps entier allait exploser. Elle fermait les yeux et inspirait une nouvelle fois très fort, elle sentit ses poumons se gonfler et ses narines s’enivrer de lui. Son parfum, il… il lui faisait perdre la tête. Elle se demandait où il allait l’emmener. Est-ce que du coup ils allaient sur le toit et il allait la jeter dans le vide ?
Elle gardait le silence, elle ne suivait jamais les inconnus, mais lui était différent. Déjà c’était un dieu, le dieu du royaume souterrain qui plus est. Et en plus elle sentait un truc en sa présence. Elle avait l’impression d’être près du feux en plein hiver enneigé, et non plus seule dans les montagnes froide.
Elle serrait sa main très fort.

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@Luna Luciano

Le couloir dans lequel nous cheminions tous les deux rejoignait au bout de quelques mètres celui qui jouxtait les toilettes du carré VIP et bon nombre de personnes « s’y égaraient » et tentaient de pénétrer un peu plus loin, dans la zone interdite au public du club, et de nombreux regards croisaient le mien. Des hommes, des femmes, surtout des femmes qui tentaient d’attirer mon attention. Habituellement je me serais arrêté et aurais fait mon choix en sélectionnant l’une ou l’autre, peut être deux d’entres elles même, je n’avais pas besoin d’aller chercher très loin pour trouver des distractions et finir ma nuit en charmante compagnie. Mais cette nuit, je me fichais totalement de qui pouvait bien trainer dans le couloir rouge bien connu pour être mon terrain de chasse préféré. Non, cette nuit, une seule âme perdue m’importait et c’était celle de la propriétaire de la main que je serrais dans la mienne. Je nous avais fait pénétrer dans la cabine alors que des voix criaient mon prénom et que deux de mes gardes du corps barraient la route à l’une de ces égarées qui espérait pouvoir s’y glisser. En temps normal j’aurais adoré ça, j’avais parfois l’impression d’être une rock star, que l’on appelait des idoles et qui un temps nous avaient remplacées nous les dieux, poursuivie par des groupies en chaleur et cela me faisait même sourire mais ce soir, je voulais qu’on me laisse tranquille, j’avais envie d’être seul avec Luna. Je sentais chaque battement de cœur de ma délicieuse compagne, ils étaient rapides, avait-elle peur de moi ?
Je caressais doucement le haut de sa main avec mon pouce, voulant la rassurer, alors que je regardais fixement la porte de l’ascenseur. Je ne me reconnaissais plus, c’était tellement étrange, comme si cette jeune fille avait un pouvoir sur moi, il fallait que j’éclaircisse cela en temps voulu.
Les portes s’ouvrirent sur mon appartement, je sortais et lui lâchais la main et lui fais face quelques instant en marchant à reculons puis lui tournais le dos et me dirigeais ensuite vers le balcon où je m’installais sur le canapé qui était installé sous un dais juste à côté de la piscine. Je lui laissais le choix de m'y rejoindre ou pas, elle était maitresse de son destin.

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@Hadès  

☾☾ 4/07/2022Les portes de l’ascenseurs s’étaient ouvertes. Hadès prit les devant et lâcha la main de Luna qui revint à elle comme si elle avait été dans un état second. Il se mit face à elle et marchait à reculons, elle prit ça pour une invitation à le suivre, ce qu’elle fit toujours silencieuse.
C’était grand, très grand et très chic, mais également sombre. Il se dirigea vers l’extérieur où il s’y installa. Elle soupire légèrement et le rejoint sans trop savoir ce qu’elle fait là. L’extérieur était incroyable et reposant. Elle prit place, toujours pieds nue, elle avait laissé ses chaussures en bas, tant pis. Elle pris place non loin du dieu. Sur ce canapé qui faisait angle d'un tissus bien trop cher pour oser poser ses fesses quasiment nue. Elle pouvait sentir la douceur du canapé sous ses cuisses, c'était agréable.
-C’est magnifique. Dit-elle calmement.
Elle aimait la nuit, pas dormir, mais vivre la nuit, elle se sentait apaisée. Mais que faisait-elle ici ? Un homme, un dieu, ça n’emmène pas une femme dans sa chambre comme ça.
-Je peux savoir pourquoi vous m’avez fait monter ? Je ne veux pas de vos faveurs. Je n'ai rien à vous offrir non plus.

Elle repensait à ce qu’il lui avait demandé, ce qu’il lui était arrivée. Elle faisait tellement pitié que la mort elle-même était désespérer pour elle au point de lui offrir une pseudo charités.
Elle serra ses cuisses, elle était pas vraiment habillée pour une soirée pyjama et ses dessous n’était pas approprié. Elle avait prit le soin d’un tanga en dentelle épousant parfaitement ses fesses cachant la tache de naissance en forme de lune qu’elle avait. Elle ne pouvait clairement pas mettre du coton sous cette robe indécente.
-Écouter … vous n’êtes pas obligé de faire ça. Mon passé n’a rien d’intéressant pour.. un dieu.
Elle ne réalisait pas qu’elle avait en face d’elle la représentation de la mort. Mais elle n’avait pas peur, elle n’a jamais eus peur de la mort. La mort c’est un peu son refuge. Elle l’a tellement souhaité qu’elles sont de grandes amies maintenant.

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@Luna Luciano

J’aimais le calme de mon toit terrasse, on se croirait dans un jardin alors qu’on était en pleine ville et au-dessus de mon club. Ici, point de lumières des projecteurs, de musique assourdissante, uniquement le bruit de l’eau de la piscine et les lumières tamisées violettes et or pour unique éclairage. La terrasse n’était pas vraiment le premier lieu où j’invitais une fille quand elle montait chez moi. Non. Pas du tout même. Avec les autres, j’allais à l’essentiel, et, les conduisais dans la chambre, parfois même je m’arrêtais directement sur le sol du salon. Je ne perdais pas de temps et prenais ce que je voulais, parfois j’allais poursuivre dans la salle de bain ou dans la piscine mais, l’espace de repos sous ce dais n’avait jamais servi rien que pour discuter tranquillement. Je la vis arriver, elle semblait ne pas savoir ce qu’elle faisait là et ce que je voulais d’elle, c’était comme si elle n’avait pas conscience de ce qu’elle pouvait représenter pour les gens qui la côtoyaient. Sa grâce, sa beauté, sa timidité faisaient d’elle un être à part à mes yeux. Je remarquais qu’elle était pieds nus, elle ne portait plus ses escarpins, elle avait dû les laisser en bas dans le couloir, je les ferais monter par l’un de mes employés quand elle désirerait repartir, mais pour l’instant, nous avions encore le temps de penser à cela.
La voila. Elle s’était installée près de moi sur le canapé mais à une distance raisonnable, ça aussi, c’était tellement différent des autres femmes, la plupart serait déjà parties à la conquête de mon entrejambe, je retins un petit rire à cette idée saugrenue.
La douce lumière qui nous entourait ne faisait que sublimer ses traits, je la trouvais terriblement séduisante et pourtant je n’avais nullement envie de me précipiter sur elle pour abuser de ses charmes.

- C’est magnifique. Avait-elle murmuré, je souris en acquiesçant de la tête.

 - Merci, j’ai voulu recréer un jardin que j’ai aimé dans le temps, son calme et sa beauté m’avait fasciné, j’y ai juste rajouté un peu de modernité.

Je regardais un peu dans le vague à l’évocation de ce souvenir que je chassais immédiatement de mon esprit. Ne jamais plus y repenser. C’était la règle et je devais m’y tenir ! Je reportais mon attention sur ma ravissante compagne de fin de soirée et fis pivoter la table basse qui révéla un mini bar intégré, j’en sorti une bouteille de champagne ainsi que deux flutes, ouvrit la bouteille et nous servit à boire. Je lui tendis son verre et pris le miens dans mon autre main libre.

- Je peux savoir pourquoi vous m’avez fait monter ? Je ne veux pas de vos faveurs. Je n'ai rien à vous offrir non plus.

Cette question m’avait étonné, à vrai dire je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit à ce point sur la défensive. J’étais de si mauvaise compagnie que ça ou quoi ? Elle allait devenir vexante à la fin !
J’allais répondre mais elle avait poursuivi dans la foulée, mais enfin je pouvais en placer une ou pas merde !! C’était agaçant là ! Elle faisait les questions et les réponses toute seule !!

- Écoutez … vous n’êtes pas obligé de faire ça. Mon passé n’a rien d’intéressant pour... un dieu.

Je plissais les yeux et me penchais un peu vers elle, assez près pour sentir son parfum délicat et voir ses yeux bleus constellés de doré refléter la lumière des petites flammes des bougies qui nous entouraient.  

- Si vous vouliez enfin me laisser parler je pourrais vous expliquer Luna. Je soupirais et avalais une gorgée de champagne puis continuais. J’ai eu envie de passer du temps avec vous, je n’ai aucunement besoin d’une faveur de votre part. Voyez ça comme un moment agréable en ma compagnie, comme si nous étions deux vieux amis.

Je retirais ma veste et la posais sur le canapé, il faisait chaud ce soir, et je me sentais bien plus à l’aise ainsi.

- Vous savez ma douce, je suis peut-être un dieu mais je suis également un homme, un être censé avec lequel vous pouvez avoir une discussion honnête. Parlez moi Luna…qu’est ce qui a bien pu vous arriver pour que vous haïssiez la vie à ce
point ?
Je la regardais avec un mince sourire sur les lèvres, voulant ainsi lui faire comprendre que je ne voulais lui offrir que mon amitié…tout du moins pour l’instant.

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@Hadès  

☾☾ 4/07/2022Elle devait bien se rendre à l’évidence, elle n’aimait pas rester seule avec un être du sexe opposé. Elle ne l’était jamais d’ailleurs. Elle avait toujours éviter ce genre de situation.
Luna sentait le regard d’Hadès sur elle, c’était flatteur, mais perturbant. Il n’avait rien de méchant ou de déplacé. Il restait à une distance correct d’elle et ça l’a rassurait.
Hadès, cet homme à l’allure plus qu’impressionnante, ouvrait la table basse pour en sortir une bouteille de champagne. Il posa sa flute devant elle qu’elle fixa un moment. Elle le remercia d’un signe de tête.  Était-ce une bonne idée de boire avec deux mojito ? Elle haussa les épaule, pourquoi pas après tout. Elle prit délicatement la coupe entre ses longs doigts fin et la porta à ses lèvres. Les bulles lui piquaient le nez, elle avala une gorgée et fut surprise de l’apprécier. Merde c’est bon ça!clairement pas une bouteille acheter n’importe où. Elle se dit alors que ça lui donnera du courage.
 - Merci, j’ai voulu recréer un jardin que j’ai aimé dans le temps, son calme et sa beauté m’avait fasciné, j’y ai juste rajouté un peu de modernité.
Elle leva les yeux vers lui, en ayant la révélation au fond d'elle. Bon sang Perséphone ! La femme d'Hadès qu'il enleva dans le jardin de demeter... Reine des enfers. D'ailleurs pourquoi elle n'était pas là. Les gens parlaient d'hadès mais jamais d'elle.
-Persephone ! Elle avait complètement oublié ça ! Si elle l’apprenait elle risquerait de perdre son travail, après tout c’est sa patronne.

Hadès fini par s’agacer, Luna n’étant pas à l’aise ne lui avait pas laisser une seule chance de le laisser parler. Elle s’en voulut, il n’avait rien de méchant.  Il s’était approché d’elle, elle retint sa respiration. Parmi les dieux qu’il est beau elle se sentait mal à l’aise. Pourquoi l’a fixait-elle ainsi ?
-J’ai eu envie de passer du temps avec vous, je n’ai aucunement besoin d’une faveur de votre part. Voyez ça comme un moment agréable en ma compagnie, comme si nous étions deux vieux amis.
Des amis ? C’est assez drôle. D’ailleurs elle lâcha un petit rire étouffée tout en buvant sa coupe. C’est amusant de se dire que la mort parlait d’amitié avec elle.
- Vous savez ma douce, je suis peut-être un dieu mais je suis également un homme, un être censé avec lequel vous pouvez avoir une discussion honnête. Parlez moi Luna…qu’est ce qui a bien pu vous arriver pour que vous haïssiez la vie à ce
point ?

Ma douce ? Vraiment, ma douce ? Elle haussa un sourcil et posa sa coupe sur la table avant de reprendre sa place face à lui. Bon Luna, met toi à l’évidence tu dois parler. Elle prit une grande inspiration et lui souris timidement.
-Bien, puisque vous insistez. Je ne saurais pas où commencer. Elle se passa une main dans la nuque et la frotta tout en se mordant la lèvre en réfléchissant. Bon j’ai été adopté à l’âge de dix ans. On m’a trouvé devant la porte de ma famille adoptive, la seule chose qu’on savait c’était mon prénom car j’avais un collier avec mon prénom. Je n’ai aucun souvenir d’avant mes dix ans, je ne sais comment je suis arrivée devant cette porte. Elle prit un moment, elle était confuse, perdue. C’est comme ci on m’avait effacé la mémoire. J’ai grandis en France avec deux parents adoptif et leur fils.

Elle crue vomir  rien qu’en l’évoquant. Elle voyait encore son visage la nuit, ses mains sur sa poitrine la nuit quand elle devait dormir avec lui sous les chantages du sale type qu’il était.
-J’ai travaillé jeune, économiser, puis vers 15 ans leur fils à commencé à me faire du chantage, je devais dormir avec lui et me taire. La nuit quand je suis seule dans mon lit j’ai l’impression de sentir encore ses main sur mon corps… il me touchait et je détestais ça. Puis un soir il a tenter de… elle mit sa main sur sa bouche, elle avait pas envie de pleurer, elle n'y arrivait pas, elle était complètement brisée. Excusez-moi. Il a voulut franchir se pas que je ne voulais pas, j’ai pris la fuite et me suis démerder seule j’ai vécue dans la rue, j’ai squatté. Puis je suis venue ici. J’ai toujours été attirée par la Grèce et ses croyances. J’ai toujours crue en vous, aux dieux. Je parle depuis toujours grec sans savoir pourquoi ? Et voilà, maintenant je fais des études de journalisme et travail avec votre femme Persephone, qui est ma patronne, même si je n’ai pas encore eut l’occasion de la rencontrer.

Elle prit un moment pour respirer, ce fut une épreuve mais au moins il avait les réponses à ses questions. Elle regarda le ciel étoilée.
-je suis désolée je parle beaucoup. Elle reposa son regard sur lui, délicatement, comme si le temps était au ralentie. Elle n'avait jamais raconté son passé, jamais...

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@Luna Luciano

J’avais enfin réussi à la mettre en confiance, tout du moins, c’était ce que je ressentais, comme une intuition. Je ne savais pas pourquoi mais une chose en elle m’intriguait et me poussait à tenter un rapprochement. C’était la première fois qu’un être humain m’importait réellement, que voulais en apprendre plus sur lui, m’investir réellement et non pas profiter tel un parasite.
Un parasite…après tout c’était un peu comme ça que nous fonctionnions nous les dieux. Nous nous nourrissons de leur amour, de leur ferveur et ne leur donnons rien en retour. C’est assez pathétique en fait. Et dire qu’ils nous vouaient leurs vies en nous offrant un amour sans borne, c’était véritablement malsain. Je ne m’étais jamais joué d’eux avant de m’installer à la surface de la terre, j’abhorrais cela quand mes frères et sœurs le faisaient, cela me répugnait et puis…j’avais appris.
Oui, j’avais appris à me servir d’eux, de leurs rêves, de leurs désirs. Ce que j’avais fait était détestable car je m’en étais pris aux plus délicates des créatures : les femmes. J’avais fait du mal à des femmes, oui, j’en étais certain, même si elles ne s’étaient jamais plaintes de mauvais traitement ou de cruauté de ma part mais je savais. Oui, je savais. J’arrivais à lire dans les âmes et je pouvais y lire de l’espoir, un fol espoir de peut être amener Hadès à les aimer. Puis, cet espoir devenait de plus en plus mince jusqu’à disparaitre totalement. Alors…alors elles partaient, le cœur meurtri, disséqué comme si je m’étais acharné dessus comme l’aurait fait un tueur sans scrupule. Un assassin. Oui, j’étais un assassin de rêves et d’amours inavoués. Et là…Je refusais de profiter de cette jeune femme, elle avait trop souffert et je demanderais aux Moires de couper mon propre fil si jamais je lui faisais le moindre mal, bien que je su pertinemment que la mort d’un dieu était bien différente.  
Je reportais mon attention sur ma voisine de canapé pour ne plus ruminer mes sombres pensées.
Elle avait l’air d’être plus détendue et je l’invitais du regard à oser s’ouvrir à moi. Elle avait ouvert ses délicates lèvres et avait rompu le silence.

- Bien, puisque vous insistez. Je ne saurais pas où commencer.  Elle se concentrait pour savoir par où commencer, cela se voyait dans toute sa gestuelle. Bon j’ai été adoptée à l’âge de dix ans. On m’a trouvée devant la porte de ma famille adoptive, la seule chose qu’on savait c’était mon prénom car j’avais un collier avec mon prénom. Je n’ai aucun souvenir d’avant mes dix ans, je ne sais comment je suis arrivée devant cette porte. Je me penchais à nouveau un peu vers elle pour l’encourager, cela semblait difficile de revivre cette période. C’est comme si on m’avait effacé la mémoire. Je plissais les yeux et contractais mes mâchoires. Ce qu’elle disait n’avait sûrement aucun sens pour elle mais…elle continua son récit sans que je ne l’interrompe. J’ai grandi en France avec deux parents adoptifs et leur fils. Son cœur battait plus vite, sa respiration avait imperceptiblement changé. Mais que lui était il arrivé, je n’osais imaginer, je ne voulais pas sonder son âme, la violer sans son accord, elle se livrait à moi alors je refusais d’agir à son insu. Je posais mes doigts sur son bras, les pressais à peine dessus pour lui montrer que j’étais là pour elle, qu’elle n’était pas seule.
-J’ai travaillé jeune, économisé, puis vers 15 ans leur fils a commencé à me faire du chantage, je devais dormir avec lui et me taire. La nuit quand je suis seule dans mon lit j’ai l’impression de sentir encore ses mains sur mon corps… il me touchait et je détestais ça. Puis un soir il a tenter de… Je reçu de plein fouet une projection de ses pensées directement dans mon esprit. Répugnantes, terribles…Je voyais ce type qui la touchait, qui abusait d’elle, je ressentais sa peur, sa détresse alors qu’elle devait endurer ses mains sur elle. Je fermais les yeux me raidissais à mesure qu’elle continuait cette horrible histoire. Mes doigts s’étaient saisit du tissu du canapé, je sentais l’étoffe crisser sous ma poigne.
- Excusez-moi.  J’ouvrais les yeux, inspirais longuement et lui fis un petit sourire, ne pas la stresser, elle allait déjà assez mal comme ça. Mes doigts se faisant maintenant caressants sur son épiderme mais uniquement pour lui donner la force de continuer. Il a voulut franchir ce pas que je ne voulais pas, j’ai pris la fuite et me suis démerdée seule, j’ai vécue dans la rue, j’ai squatté.  
Je n’aimais pas savoir qu’elle avait vécu dans la rue mais c’était toujours mieux que de subir les assauts répétés de ce monstre. J’avais vu très distinctement son visage dans ce qu’elle m’avait transmis, les Moires auraient bientôt un fil à trancher, à moins que je ne me charge personnellement de son cas. Je chassais mes projets meurtriers et me replongeais dans les yeux de cette pauvre innocente dont je comprenais à présent les supplications qu’elle avait eu à mon attention.
- Puis je suis venue ici. J’ai toujours été attirée par la Grèce et ses croyances. J’ai toujours crue en vous, aux dieux. Je parle depuis toujours grec sans savoir pourquoi.

C’est vrai ça…pourquoi avait-elle ce don ? Ce n’était pas très répandu mais cela s’était fait dans la tour de Babel, les gens se comprenaient tous, peut-être y avait-il une raison…Bref, ce n’était pas le moment de se poser des questions métaphasiques.

- Et voilà, maintenant je fais des études de journalisme et travaille avec votre femme Perséphone, qui est ma patronne, même si je n’ai pas encore eut l’occasion de la rencontrer.

PERS...PERSEPHONE ?

Avais-je bien entendu ? C’était une blague ? Si s’en était une elle n’était pas drôle. Je pris ma coupe de champagne et la vidais puis la reposais un peu trop violemment sur la table, elle se brisait.

 - MERDE ! criais-je un peu plus fort que je ne l’aurai voulu, je soupirais en fermant les yeux à nouveau puis replongeais mon regard dans celui de Luna.

- Excusez-moi…entendre parler de cette femme m’énerve quelque peu, si l’on peut nommer ce que je ressens pour elle ainsi.

Je ramassais les tessons de verre que je mettais sur un coté de la table pour éviter qu’un accident n’arrive puis je me laissais aller sur le dossier du canapé.

- Je vois que votre vie n’a pas été simple et j’en suis terriblement désolé.

Je pris l’une de ses mains dans la mienne et posais mon autre main dessus.

- Luna, vous n’avez pas à souffrir autant, votre vie on vous l’a volée depuis votre enfance, mais elle n’est pas terminée, elle ne fait que commencer. Je sais que vous devez vous dire que je ne suis qu’un beau parleur et que je vous conte des histoires pour enfants, mais croyez-moi, votre vie mérite d’être vécue.

Je remontais une main sur sa joue et la caressais doucement, je ne voulais plus qu'elle souffre...non...plus jamais elle ne vivrait ainsi dans la douleur !

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@Hadès  

☾☾ 4/07/2022Sa main sur son bras… Elle fut transporter ailleurs, son esprit était complètement dissocié à son corps. C’est quelque chose qu’elle avait souvent fait lorsqu’elle était plus jeune dans ses moments de détresse. Elle a toujours pensé que son existence n’avait aucune importance, on lui a toujours rappeler qu’elle n’était personne. Tu n’es personne. Tu ne sais même pas d’où tu viens.
Elle a souvent espérée se souvenir de qui elle était. Il y avait tellement de chose étrange sur elle, qu’à chaque fois qu’elle essayait de se souvenir elle faisait face à un trou noir.
Les ténèbres elle en avait l’habitude.
Les doigts du dieux et son corps qui se tendait au fur et à mesure du récit de la jeune femme ne faisait que l’a faire culpabiliser. Pourquoi culpabiliser ? Car elle sentait au fond d’elle qu’elle devait le protéger des noirceurs du monde bien qu’il les côtoies tout les jours. Hadès a toujours été un dieu qu’elle trouvait fascinant par son histoire, mais par ses liens avec ses frères et sœurs. Sans compter qu’elle l’avait prié tant de fois, lui et les moires. Elle ne comprenait pas que le fil de sa vie soit aussi long… Qu’avaient-elles prévues pour elle ? Elle se le demandais à chaque fois.

Soudain Hadès tapa sa coupe sur la table, la coupe en verre peut-être même en cristal se brisa.
 - MERDE ! Luna ouvrit de grand yeux. Qu’avait-elle dit ? Excusez-moi…entendre parler de cette femme m’énerve quelque peu, si l’on peut nommer ce que je ressens pour elle ainsi.

Cette femme ? Mais cette femme est sa femme. Luna ne répondit pas sur le coup. Il prit une de ses mains dans la sienne et la recouvrit avec l’autre, comme un couche protectrice qu’il mettait autour de son coeur pour le protéger. Elle fixait ses mains, il n’était pas blessé. Elle souffla soulager.
- Luna, vous n’avez pas à souffrir autant, votre vie on vous l’a volée depuis votre enfance, mais elle n’est pas terminée, elle ne fait que commencer. Je sais que vous devez vous dire que je ne suis qu’un beau parleur et que je vous conte des histoires pour enfants, mais croyez-moi, votre vie mérite d’être vécue. Une de ses mains se posa sur sa joue qu’il caressa doucement ; Elle frissonna au contact et ferma les yeux un instant et posa sa main sur la sienne et enfonça sa joue un peu plus dans sa paume. Puis elle rouvrit les yeux et le regarda.

-Ma vie n’est pas terminée oui… à croire que mon fil s’est emmêlé et que les moires n’ont pas réussie à le couper. C’est mon destin je suppose.
Elle fixait alors la coupe qui s’était brisée. Il s’était fâché à cause d’elle.
-Je vous ais fâché. Elle prit un morceau de verre assez gros dans sa main, elle était comme hypnotisé par le morceau qui brillait sous les étoiles. Je suis déso… Elle se coupa dans toute la longueur de la paume de la main, le verre ayant glissé. Merde… Alors qu’elle saignait elle regarda sa main et la blessure se referma doucement, mais surement seule. Qu’est-ce que… ?
Elle fut prise de panique elle saignait et plus rien ! Comment était-ce possible ? Elle ne comprenait pas. En ce moment tout lui échappais dans sa vie… Elle ouvrit de grand yeux et se mit à trembler.

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@Luna Luciano

L’évocation du nom de Perséphone m’avait véritablement énervé mais je tentais de ne pas le montrer à Luna. Après tout, elle n’avait rien fait de mal, juste mentionné qu’elle travaillait avec mon ex-femme. Mais alors pourquoi ça me mettait dans un tel état de rage ? Oui, de la rage, extérieurement parlant je ne laissais rien transparaitre mais à l’intérieur, dans mes tripes, c’était le chaos. Perséphone me renvoyait à une époque que je voulais oublier et surtout, à ce que j’étais devenu par la suite. C’était la trahison de Perséphone qui avait fait qu’à présent, je me comportais avec les femmes comme un connard manipulateur. Pour moi elles étaient toutes pareilles, menteuses, versatiles, débauchées. Pourquoi aurai-je dû les traiter autrement ? Elles méritaient toutes que je les baise comme les chiennes qu’elles étaient sans aucun remord.

Quoique … Non. Pas toutes, pas Luna.

Je ne discernais en elle aucun vice, aucun double jeu, elle avait une pureté en elle qui me déconcertais. Je savais aussi qu’elle me faisait peur d’une certaine façon. Je savais qu’elle pourrait me fragiliser, m’atteindre, alors que je ne le voulais pas. Je m’étais forgé une carapace de monstre sans cœur, sans émotion. Cette carapace elle y avait fait une brèche juste en étant elle-même, sans même avoir cherché à le faire. Elle n’avait pas conscience de la capacité qu’elle avait de faire briser les remparts que j’avais battit tout autour de moi pour que personne ne puisse m’atteindre.

Par le ciel, sa peau…j’étais fou de la douceur de sa peau…cette chaleur sous mes doigts glacés…elle me brûlait et je m’apercevais avec effroi que j’aimais terriblement la toucher. Je me léchais les lèvres, respirais difficilement…j’ouvrais de grands yeux, je sentis brusquement que mon membre viril venait de réagir. Je retirais vivement mes doigts et m’écartais d’elle. C’était déstabilisant, pourquoi est ce que je réagissais ainsi à la fin ? Jamais ça ne m’était arrivé avant que je la rencontre. Habituellement un début d’érection était tout à fait normal et là, j’avais l’impression que ça allait devenir dangereux.

- Ma vie n’est pas terminée oui… à croire que mon fil s’est emmêlé et que les moires n’ont pas réussi à le couper. C’est mon destin je suppose.

HEIN ? C’est quoi cette voix déjà ?

Ah oui voilà, penser à autre chose, l’écouter, oui voila se recentrer sur ce qu’elle me disait. Je souris alors à ses derniers mots, elle semblait enfin comprendre qu’elle avait le droit de croire au bonheur et que tout espoir n’était pas perdu pour elle.

- Je vous ais fâché. 

Je me redressais un peu plus…Non elle ne devait pas penser ça.

 - Non du tout, vous vous trompez, je ne suis pas...fâché...

Elle s’était mise à jouer avec un des bouts de verre, elle allait se blesser, c’était du cristal et c’était bien plus coupant que du simple verre blanc.

- Je suis déso.. Merde… 

Superbe !! J’avais raison !! Elle avait réussit à se blesser…Je sortis un mouchoir en tissu noir de ma poche prêt à le mettre sur la plaie qui barrait la paume de sa main quand soudain…

C’EST QUOI CE TRUC ?

Je n’avais pas rêvé, elle non plus…nous regardions tous les deux avec effarement la plaie qui s’était miraculeusement refermée comme par magie.

- Qu’est-ce que… ? 

Je m’étais saisi de sa main pour regarder ce prodige de plus près.

PUTAIN C'EST QUOI CETTE SENSATION !!!

J’avais ressenti une vivre brûlure, comme si sa main était constituée de métal en fusion, je l’avais vivement relâchée sous la douleur.

 - Mais qui es-tu ?

Je l’avais tutoyée sans trop m’en rendre compte… complètement perturbé par ce qui venait de se produire. Cette fille n’était pas humaine ou quoi ? Je devais en avoir le cœur net !

meet the devil

Cast me far away
Play these little games
Actin' all okay
@Hadès  

☾☾ 4/07/2022La tension qu’il y avait entre eux était folle. La tension physique et sexuelle. Luna la sentait dans tout son corps, comme une décharge traversant ses veines. Elle était fascinée par le dieu et surtout par la sérénité qui envahissait son corps. La respiration du dieu s’était accélérée et luna l’avait remarqué. Elle le fixait comme envoûtée par sa personne, ce qu’il dégageait. C’était effrayant. Il léchait ses lèvres, elle prit une grande inspiration. Mes dieux, mais que lui arrive-t-il ? Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait dans sa tête, elle ne le connaissait pas et pourtant il avait une emprise sur elle.
Soudain il lâcha sa main et Luna revint à elle. C’était gênant, elle avait chaud, son corps montait en température, elle n’arrivait à rien contrôler. Bon sang…
Il l’a rassura comme il pouvait en disant qu’il n’était pas fâché après elle et elle souffle soulagé.

Puis vint le drame, Luna s’était coupée, hadès voulut essuyer le sang qui coulait, mais fus plus que surpris lorsque la plaie s’était refermée. Il avait lâché sa main tellement vite. Luna l’avait sentie, sa peau monter en température comme la lave d’un volcan prêt à entrer en éruption.
 - Mais qui es-tu ?
Elle fut prise de panique. Elle se levait alors serrant sa main contre elle. Elle regardait hadès paniqué…
-Je… Je ne sais pas… je suis désolée…
Elle partit en courant vers l’ascenseur, traversa le club et courut à en perdre haline. Une fois dans la rue elle appela un taxi et rentrait chez elle.
La première chose qu’elle fit en rentrant chez elle, c’était se laver sans faire de bruit. Earwen dormait. Elle allait ensuite se mettre sur son lit et fixa la lune toute la nuit…
-Qui suis-je… ? Elle fondait alors en larme en boule sur son lit. Pour la première fois depuis des années, elle pleurait. Elle avait l'impression qu'on l'a dévorait de l'intérieur, comme un monstre endormie qui essayait de renaître de ses cendres.
La tristesse eut raison d’elle et fini par s’endormir.