[feat Azarias] l'heure des retrouvailles

we create our own fate

Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.
@Azarias Mitsotákis

Mes nuits étaient hantées par des cauchemars, toutes les nuits les unes après les autres je me réveillais en sueur faisant sans cesse le même, je rêvais d’elle… Ma femme… C’est pour cela que je préférais travaillais la nuit, éviter le sommeil. Je préférais chasser et punir toutes ses pauvres merdes que dieu avait mis sur mon chemin. Dieu, je ne savais même plus en qui je devais croire, prier ou bien encore qui je devais remercier pour cette vie pathétique que je devais me trainer. Cent putains d’années que je me trimballais un passé, que j’attendais que ma vie se termine et pourtant j’étais toujours là.

Ce soir je n’avais pas de contrat, j’avais fait en début de soirée une réunion et distribuer les contrats que j’avais pue dégoter et m’étais installé dans le bureau. Retirant mes lunettes je me frottais les yeux, mon regard capta la photo sur mon bureau, elle avait pris des pliures tel des rides que je n’avais pas sur le visage, comme figé dans le temps…  Je m’étais assoupie quand on vint frapper à la porte du bureau. « Patron ça va ? » je me raclais la gorge et émergeais doucement de mes songes emplis de noirceurs comme à mon habitude. Depuis combien de temps n’avais-je pas eus une vraie nuit de sommeil… ? Je remettais la veste de mon costume regardais ma montre qui avait elle aussi traverser les âges, grande compagne du temps qui défilent. Je me posais alors à une table dans le bar déjà bondé de monde, dans un coin et veillais à ce que tout ce passe bien. J’allumais une cigarette, croisais les jambes et on me ramena un verre de whisky un de ma propre fabrication. Je fixais la sale, mon visage aussi fermé que mon âme, j’attendais… Quoi je ne saurais le dire tout ce que je savais c’est que je devais attendre.

Long time no see, little boy

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@Ezéckiel Riddle

Il n’y a pas un seul bar d’Athènes qu’il n’a pas écumé, que ce soit seul ou en compagnie de Chronos. Il y a passé des soirées mémorables et pour certaines, il est même arrivé qu’ils finissent au poste de police pour tapage nocturne – Azarias refuse d’en démordre, tout était de la faute du dieu. Un peu d’alcool dans l'ichor et monsieur se met à danser la gigandélire en hurlant à la lune – cela dit, il faut reconnaître que c’est tordant comme scène. Le simple fait de repenser à ce moment suffit pour qu’un sourire étire les lèvres du demi-dieu. Même après tant de siècles, il a parfois encore du mal à se dire qu’une telle divinité puisse avoir ce genre de comportement. Et pourtant, c’est très loin d’être la première fois que Chronos part en vrille durant une soirée un peu trop arrosée. Les considérer tous les deux comme des piliers de bar n’est donc pas excessif. Tous les propriétaires de ces établissements en ville peuvent affirmer les avoir déjà vus au moins une fois. En tout cas, c’est ce qu’Azarias croyait.

Et puis, il s’est aperçu qu’il y avait cette enseigne à laquelle il n’avait pas fait attention jusqu’ici. À la fois visible et invisible parmi les nombreuses et diverses entreprises établies sur la grande place d’Athènes. Une explication plus que plausible pour expliquer que le bar « Eleana » ait pu échapper à la vigilance d’Azarias. Un manquement inacceptable qu’il se doit de corriger. C’est pourquoi ce soir, il décide de se rendre dans ce bar, déterminé à y passer un bon moment. Rapidement apprêté, il quitte sa boutique pour rejoindre l’adresse qu’il a mémorisée quelques jours plus tôt et en quelques minutes, le voilà planté devant la porte de l’établissement. Lorsqu’il entre, c’est une plongée en-dehors de la Grèce et un retour dans le passé qu’il effectue. La décoration vintage lui rappelle sans mal le Londres du siècle dernier. Une reproduction étonnement fidèle qui a de quoi le faire siffler d’admiration. « Un whisky, s’il vous plaît. Le meilleur que vous ayez. », commande-t-il en prenant place sur l’un des tabourets du bar. Un coup d’œil à la salle bondée suffit pour qu’Azarias comprenne que cet établissement possède une solide clientèle. Une raison supplémentaire de se demander pourquoi il n’a pas entendu parler de cet endroit avant tandis que son regard parcourt la salle à la recherche d’il ne sait trop quoi. Et puis, un homme seul, assis à une table en retrait – cigarette et whisky à la main – attire l’attention d’Azarias. Cet homme dégage quelque chose d’inquiétant mélangé à une sensation étrangement familière.

Sans doute au risque d’être gênant et de sembler étrange, le demi-dieu continue de le fixer, cherchant la réponse à sa question dans ses nombreux souvenirs. Il ignore combien de temps cela lui prend mais soudainement, son esprit superpose les traits d’un visage à celui de l’homme. Un visage plus jeune, plus infantile ; moins marqué par la vie, moins tendu et plus apte à accorder un sourire. Enfin, un nom apparaît en toutes lettres dans sa tête… « Gardez la monnaie. », lâche naturellement Az’ en déposant la somme due sur le comptoir quand le serveur vient apporter sa commande. Sans plus accorder un regard à l’employé, il se lève pour rejoindre l’homme qu’il est certain d’avoir reconnu malgré l’improbabilité de la chose. « Eh bien, pour une surprise... », dit-il, verre à la main. Il s’assoit face au fumeur sans même prendre la peine de demander la permission. « Tu as grandi, mon garçon. Te voilà devenu un homme. », et à vrai dire, il ne s’attendait pas à faire ce constat de ses propres yeux. Mais quand il y pense, c’est logique ; il a toujours su que ce garçon était différent des autres, qu’il était… comme lui. Ça explique que malgré la période de leur rencontre, il soit toujours en vie, tout simplement. Azarias, en revanche, n’a pas changé mais il ignore si le garçon se souvient de lui.

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@Azarias Mitsotákis

La vie n’était pas du genre à faire de cadeau, et ça je n’avais pas besoin d’avoir eus longtemps à vivre pour m’en rendre compte. Ma mère avait toujours été passé pour folle a assurer que j’étais le fils d’un dieu. Déjà il était inconcevable qu’il existe un autre dieu que notre tout puissant Jésus christ, mais qu’en plus elle prétende que ça soit un dieu grec était d’autant plus outrageux. Pourtant très vite je m’étais rendue compte que je n’étais pas comme les autres enfants.
J’avais toujours admiré ma mère de m’avoir élevé seule bien qu’elle ait dû vendre les vêtues de son corps pour que nous puissions vivre. Souvent je me demande ce qu’elle penserait de l’homme que je suis devenue, puis je me rappelle vite qu’elle a fréquenté bien pire que ce que je suis au fond.

Alors que j’étais assied dans mon coin, perdue dans mes pensé, mon attention ce posa sur un homme qui me fixait, il ne tarda pas à ce lever, sa démarche, son regard et cette façon de ce tenir je le reconnaitrais facilement. Il s’installa en face de moi sans demander, des regards et un silence prit possession du bar et ce posèrent sur nous, près à exploser. « Tu as grandi, mon garçon. Te voilà devenu un homme. », Je tirais sur ma cigarette et fit un signe de main pour dire que tout allait bien, les festivités reprenaient de plus belle tandis que je le fixais.

-Azarias, j’aurais aimé te dire que cela me surprend… Hélas plus rien ne m’étonne. J’écrasais ma cigarette et cogna mon verre au sien puis vidais mon verre d’une traite. Je fis signe au serveur de me ramener une bouteille de ma production personnelle. Tu n’as pas changé, c’est divin. Un sourire en coin s’afficha brièvement sur mes lèvres, ah le sarcasme quelque chose que j’aimais beaucoup. Un homme ? Oui on peut dire ça comme ça.

Je n’avais rien d’un homme, je n’étais qu’une ombre qui parcourait les rues, je n’étais que l’ombre de moi-même trimballant mes démons. Je ne me couchais jamais seule, la mort couchait avec moi toutes les nuits pour m’abandonner au matin et laisser place au désespoir d’une vie que j’avais perdue. Je survivais, animé par une rage et une soif de sang qui n’avait jamais été aussi grande que depuis que je suis ici, je ne saurais dire pourquoi.

-Dit moi mon ami, que fais-tu là ? J’étais vraiment au fond heureux de le revoir, il m’a connue je n’étais qu’un enfant, un enfant perdu, encore ignorant de tout ce qui pouvait l’attendre et qui avait été fasciné par cet homme au mile vie, qui me comptait ses histoires passées et surtout qui avait une sagesse et une vision du monde que j’admirais tellement. J’aurais aimé qu’il ait en face de lui le même petit garçon perdue et innocent, qu’à cette époque, mais je ne peux malheureusement pas le lui présenter. Il n’existe plus, il est parti à tout jamais. Le gosse qui sautait dans les flaques d’eau avec sa chaussure trouée n’est plus, maintenant il a en face un homme qui préfère laisser des flaques de sang derrière lui sur ses chaussures parfaitement vernies.

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@Ezéckiel Riddle

Tout au long de sa vie, Azarias a vu ce que l’homme est capable de faire. Il a vu les horreurs que son espèce peut perpétrer. Il a vu l’homme dans toute sa bestialité. Et en même temps, il a aussi pu constater des aspects positifs : l’amour, la bonté, la générosité… La vie n’est certes pas un cadeau mais il ne tient qu’à chacun d’écrire sa belle histoire. Et pour un demi-dieu dont la seule constante pendant des siècles a été une divinité comme Chronos, ce n’est pas peu dire. Grâce à la personnification du temps, Az’ a pu satisfaire son désir de connaissances mais vivre des siècles avec pour seule compagnie un dieu aussi fantasque aurait pu rendre fou n’importe qui. Mais il a fini par s’y faire, pour le meilleur comme pour le pire – et le deuxième cas de figure n’est pas rare avec Chronos même s’ils finissent toujours par s’en sortir.

Et parce qu’il sait qu’il ne peut passer le reste de son existence avec d’autres personnes, Azarias fait en sorte de ne jamais s’attacher plus que de raison afin de ne pas souffrir lorsqu’arrive le moment de dire au revoir. Cependant, il se produit parfois des choses inexplicables : des sentiments purement humains remontent à la surface et il finit par prendre un gamin sous ses ailes. C’est ce qui s’est passé avec Ezéckiel. Un enfant avec lequel il est resté quelque temps, faisant son possible pour l’aider à survivre. Un enfant qui souriait malgré les difficultés, un enfant qu’il a senti différent mais dont l’énergie l’avait convaincu de faire son possible pour lui rendre la vie un peu meilleure. Cet enfant qui, des décennies plus tard, se retrouve au même endroit que lui. À la différence près qu’il est devenu adulte et qu’il a… grandi. Malgré les changements physiques, il est pourtant certain de ne pas se tromper. C’est pour ça que le demi-dieu n’hésite pas à se planter face à son cadet, entamant la conversation par quelques mots amicaux. À cet instant, la salle se retrouve plongée dans le silence le plus total tandis que les regards de chaque personne présente viennent se poser sur eux. Une attitude qu’Azarias décode très facilement : au moindre mouvement suspect de sa part, ces inconnus sont prêts à lui sauter dessus. Une constatation qui ne l’inquiète pas outre mesure. Il ne suffirait que de quelques mouvements souples des doigts pour dessiner une rune primaire – mais néanmoins très efficace – de protection. Même ces grands gaillards se ramasseraient face à cela. Heureusement, le Riddle semble se rappeler puisqu’il exécute un signe de main suffisant pour que chacun retourne à ses occupations. « Tu es bien trop jeune pour être aussi désabusé, Ezéckiel. Ne me mets pas au défi de trouver quelque chose qui pourrait te surprendre. », dit-il en souriant, sans prendre la peine de relever l’incident ou même de demander si tous ces gens travaillent pour lui d’une manière ou d’une autre – la réponse est si évidente.

« Judicieux choix de mot ! », laisse Azarias en trinquant avec son ancien protégé avant de délicatement savourer ce whisky – excellent, par ailleurs. « De là d’où je me tiens, c’est un homme que j’ai le sentiment de voir, en effet. Mais je t’en prie, éclaire donc ma lanterne si je me trompe. », il n’est pas impossible qu’il se trompe et si c’est le cas, il préfère l’entendre directement de la part de ce garçon qui lui a laissé des souvenirs très différents de celui qu’il voit aujourd’hui. « Ce que je fais dans ce bar ? Ou ce que je fais en ville ? », demande-t-il en esquissant un sourire, jouant volontairement sur le côté très vague de la question posée. « Dans le bar eh bien, je prends du bon temps en buvant un coup. Tu vois, c’est le seul établissement d’Athènes que j’avais pas encore visité. Et en ville, disons que j’ai comme ressenti le besoin d’un retour aux sources. », comme une sorte de nécessité d’être là sans qu’il n’en connaisse encore réellement les raisons – bien que le retour des dieux lui mette un peu la puce à l’oreille. Du reste, il ne s’attendait absolument pas à ces retrouvailles et il en est très heureux. Il se souvient des histoires qu’il contait au jeune garçon. Il en avait vécu certaines, entendu d’autres… et parfois, il riait à ces récits. C’était une autre époque agréable. Mais il doit se rendre à l’évidence : le petit garçon a grandi et il ignore ce qu’il a pu vivre entre temps. Il y a indéniablement un fossé entre cet homme bien sapé, tiré à quatre épingles qui lui fait face et ce petit garçon qui n’avait pas peur de salir ou de trouer ses vêtements. « Et toi, qu’est-ce qui t’amène dans notre pays ? », une interrogation légitime à poser à une personne bien loin de son Angleterre natale.

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@Ezéckiel Riddle

Pendant longtemps la seule chose qui m’animait était la haine, elle avait été pendant de longues années, ma source d’inspiration et l’oxygène qui me permettait d’avancer. Il n’y a point nécessité de chercher quand ça a commencé, car tout a commencé avec la fin de son existence. Eleana… L’amour de ma vie, la seule pour qui je baissais la garde, la seule qui connaissait la moindres de mes craintes et tout mes plus grands secrets. Elle était le cœur qui me faisait vivre, la drogue qui me faisait vibrer.

Néanmoins, je ne saurais dire quand la haine a cessé d’être ma source de motivation, car la haine m’a quitté, il y a toujours de la colère, mais c’est toujours un profond vide qui m’habitais.  « Je t’en prie Az, pas besoin de tes tours de magie, ils ne feront rien sans mes ordres, et tu ne fais pas partie de mes cibles. » Azarias était l’homme le plus sage qui m’étais amener d’avoir rencontré en mes cent ans d’existence. Alors que je n’étais qu’un enfant j’avais trouvé un père et un frère, avec lui je me souviens avoir ris, bien que le rire ne fasse plus partie de ma vie depuis longtemps. Il m’avait comté de nombreuse histoire, au début je pensais juste que c’était quelqu’un qui avait beaucoup lue, puis j’avais compris que non il était spécial, il était comme moi… ni humain, ni dieux, coincé entre deux mondes, à la frontière d’un univers qui me dépasse encore aujourd’hui. « Je suis vraiment heureux de te revoir mon ami ! » Je portais une nouvelle fois mon verre à mes lèvres et souris légèrement.

« Oui notre établissement est souvent fréquenté par le bouche à oreille ici. On peut dire que tu retournes aux sources en venant à Athènes du coup c’est bien, je suis content pour toi. » je l’étais sincèrement il était vraiment bon, et passionné d’histoire, et de comtes.

Moi ? Etais-je prêt à lui parler de mon passé. Je tournais la tête vers mes hommes « laissez-nous tout le monde dehors. » Il ne fut pas longtemps pour que le bar ce vide et qu’il ne reste que nous. Je pris une grande inspiration et alors que ma cigarette était à peine terminée, j’en allumais une autre. « Toi qui aimes les histoires, laisse-moi t’en comté une. » J’expirais longuement, croisait une jambe par-dessus l’autre et le fixais. « Le petit garçon que tu as laissé a due vite se débrouiller j’ai trainé avec un type qui a profiter de ma faiblesse et de l’absence de père pour me mettre dans son business. En grandissant, j’ai finit par faire partir des membres à part entière de son clan, j’ai rencontré une jeune femme Eleana.. » Je prenais une pause et fronçais les sourcils. « elle était la plus belle des créatures que j’ai été amené de rencontrer, blonde, des yeux marron en amande et une peau de parfaite et aussi douce que des draps de soie… elle venait d’arriver de Grèce avec ses parents. On a fini par se marier, j’ai continué à développer le business de ce type jusqu’à un soir où il a essayé de me tendre un piège, il en a profité pour s’introduire chez moi, il s’en ai pris à elle… je t’épargnerai les détails. Évidemment je l’ai exterminé après l’avoir torturé toute la nuit, je me suis découvert se don, ce pouvoir ou malédiction peut importer comment tu appelles ça, pendant la guerre. J’ai réussi a sauver notre fille, puis j’ai disparut de sa vie. J’ai repris les affaires et voilà j’ai atterrie ici, car elle a toujours voulue rentrer dans son pays et me le faire découvrir, car d’après elle je suis spécial. » Je soupirais et vidais mon verre d’une traite. « je parle trop, arrête moi quand c’est comme.»

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@Ezéckiel Riddle

Aussi loin qu’il s’en souvienne, la haine n’a jamais été un moteur d’ambition ou un principe de vie chez Azarias. Même alors qu’il aurait pu en vouloir à l’homme qui l’a mis au monde, il a décidé que ça n’avait aucun intérêt. Pourquoi s’en serait-il pris à un homme qui n’en vaudrait de toute façon pas l’intention ? Ça n’aurait absolument rien changé au mal qu’il a fait et ça n’aurait pas non plus permis à Azarias de récupérer les années perdues à subir les horreurs de cet homme. Le demi-dieu a fait le choix de travailler à un autre dessein et cela l’a mené sur la voie de la connaissance et de l’immortalité. Peu lui importe, finalement, que tout cela ait été intentionnel. Le fait est qu’il est encore bien vivant aujourd’hui quand les êtres humains comme son géniteur sont morts, enterrés et redevenus poussière depuis des siècles. Son désir de savoir, c’est ça qui l’a sauvé et non pas une quelconque de vengeance ou des êtres à détester. Néanmoins, il a également appris à ne pas émettre de jugement envers ceux qui décident d’en faire un moteur. Ce n’est certes pas sa vision mais chacun fait ses choix en son âme et conscience. Azarias a vu défiler bien assez d’humains pour savoir que beaucoup peuvent être particulièrement bornés.

« Prudence est mère de sûreté. C’est un adage qui m’a beaucoup aidé. », il aurait pu s’offusquer du fait que le garçon considère ses capacités comme de simples tours de magie. Oh, il lui arrive d’en faire, évidemment. Mais les runes sont une science bien plus complexe qu’il n’y paraît. Il s’agit d’un véritable langage de l’univers qu’il convient de ne pas prendre à la légère. Mais il n’a pas envie de partir dans ce genre de débat avec Ezéckiel. Du moins, pas maintenant. En outre, il profite plutôt de savoir que ces molosses déguisés en humains ne feront rien sans l’approbation d’Ez’ et surtout, il aurait franchement été vexé d’être une cible du garçon. Évidemment, cette simple affirmation confirme au demi-dieu que le jeune homme qu’il a autrefois connu a pris un chemin plus sombre qu’il ne le pensait. Est-ce qu’il se blâme pour ça ? Absolument pas. Il sait ne pas être responsable des choix qu’il a pu effectuer. Azarias n’a jamais enseigner l’art de se battre à Ezéckiel. Il le considérait comme un fils, un petit-frère et à ses côtés ; il a toujours ri, parfois pleuré et il l’a bercé de ses récits mais jamais il n’a fait prévaloir la violence. Et même lorsqu’il a repris sa route, Azarias se souvient avoir laissé un enfant qui savait encore apprécier la vie. « Moi aussi je suis heureux de te revoir, mon garçon. », il l’est, sincèrement. Peut-être aurait-il préféré que cela se fasse dans d’autres circonstances mais il est bien trop tard pour regretter quoi que ce soit.

Azarias profite de quelques secondes soudaines de silence pour boire une gorgée de ce délicieux alcool, souriant également, pas du tout inquiet d’être dans un établissement un peu plus particulier que ceux qu’il a l’habitude de fréquenter. « Eh bien il faut croire que ça fonctionne. Je suppose… que tu cherches pas forcément à te faire beaucoup de pub, n’est-ce pas ? », une intuition… quelque chose qui chuchote que son bar n’est pas sa principale source de revenue. Il n’a pas l’intention de surveiller ou de demander des comptes, Az’ est simplement curieux, peut-être un peu trop, parfois. « J’ignore encore si c’est bien mais ça me touche que tu sois content pour moi. », mais assez parlé du vieux. Ezéckiel se retourne soudainement vers ses hommes, les congédiant avec une autorité qui ne laisse place à aucune contestation. En quelques secondes, le bar se vide, ne laissant que les deux amis en tête-à-tête. Silencieux, Azarias attend la suite pendant que son cadet s’allume une nouvelle cigarette aussitôt après avoir terminé la première. « Je t’écoute. », dit-il simplement tandis que son ami se prépare pour un récit sans nul doute compliqué à évoquer. Entièrement concentré sur le discours d’Ez, Azarias n’en perd pas un seul mot et ne l’interrompt pas non plus, même quand il prend des pauses. Il évoque son abandon par son aîné, comment il a dû faire ensuite pour survivre, comment… il est passé dans un domaine plutôt illégal. Il parle de cet amour qu’il a connu avant de le perdre, de cette vengeance contre celui qui a tenté de le duper et qui a commis l’irréparable. Il parle de ce que ça lui a apporté : la découverte de ce don – indubitablement, c’en est un pour Azarias. De son enfant qu’il a sauvé pour disparaître ensuite, de cette affaire qu’il a reprise, de sa venue dans ce pays, pour elle. Elle était grecque, évidemment et il comprend qu’elle ait voulu lui faire découvrir ce pays.

Il n’a jamais connu sa femme mais il est certain qu’elle avait l’œil. Az’ est on ne peut plus d’accord avec la dernière affirmation : il est spécial. Il le sait, ils sont pareils. « Pourquoi t’aurais-je arrêté ? Tu avais visiblement besoin de t’exprimer. », s’il a toujours gardé ces histoires sans jamais les raconter, il peut le comprendre. Lui-même deviendrait sans doute complètement fou s’il ne partageait pas certaines expériences. Sans nécessairement préciser qu’il les a vécues. Le simple fait de les raconter suffit à le soulager. « Elle avait raison, tu sais. T’as quelque chose de spécial. Toi et moi, on est les mêmes, c’est la seule explication plausible. », des mortels qui ne le sont pas tout à fait. Si ce n’était pas le cas, voilà longtemps qu’il ne serait plus de ce monde ou en tout cas, il ne serait certainement pas dans une aussi grande forme physique. « Je suis désolé de ce qui lui est arrivé. », laisse soudainement Azarias, sincère. Il sait ce que ça fait de perdre ceux qu’on aime ; il s’en est depuis détaché mais jamais il n’a pu oublier cette douleur. Alors il imagine sans mal à quel point ça peut être difficile pour quelqu’un d’aussi jeune. Il pourrait essayer de le consoler, le rassurer en affirmant qu’elle doit se trouver au pré de l’Asphodèle si elle partageait les croyances des anciens grecs. Mais il n’est pas convaincu que ce soit vraiment ce que son ami ait envie d’entendre. « Est-ce que tu m’en veux ? », demande-t-il soudainement, ayant repensé au début du discours. « De t’avoir laissé. », de t’avoir abandonné. « Tu m’en veux ? », ce serait son droit le plus strict. Quand Azarias est parti, Ez’ n’était encore qu’un enfant qu’il a laissé livré à lui-même dans un monde difficile. S’il était resté, ce type n’aurait pas profité de la solitude et des faiblesses de l’enfant pour le recruter mais d’un autre côté, il n’aurait peut-être pas non plus rencontré Eleana. Alors si Azarias ne se sent pas coupable, il a toutefois besoin d’avoir une réponse à cette question. Et une réponse honnête.

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@Ezéckiel Riddle

Parler du passer n’étais pas une chose que j’aimais faire, et en toute honnêteté j’aurais eu à faire à une autre personne je l’aurais envoyer balader, avec ou sans les formes je ne sais pas trop. Mais Azarias, n’était pas n’importe qui, il est ce qui ce rapproche le plus d’une famille, d’une figure fraternel, voir même paternel. Je n’ai pas eu de père, pseudo dieu grec de la guerre ou je ne sais quelle autre connerie en jupe que c’était, pour moi il n’était rien. Et en soit je ne pouvais même pas en vouloir à ce connard, car il ne lui avait rien promis. Les dieux… me font marrer, a croire que ça peut baiser partout sans conséquences. Ici la conséquence c’était moi.

Je me contentais de sourire avec malice lorsqu’il fit allusion au fait que je ne cherchais pas à me faire de la pub. En effet, pas besoin de ça. Spécial. lui aussi rejoint l’avis de mon ex-femme, de ma douce eleana.. « Est-ce que tu m’en veux ? », Je reposais mon regard sur lui et arrêta mon geste alors que je m’apprêtais à boire dans mon verre. « De t’avoir laissé. Tu m’en veux ? », je repris la lancé de mon geste et prit une grande gorgée du liquide ambré puis le tourna dans mon verre pensif. Lui en vouloir ? non jamais.

« Pourquoi devrais-je t’en vouloir ? » Je le regardais le visage fermé, ça y est je ressentais de nouveau cette froideur envahir mon être… moi je ne t’abandonnerais pas la mort… la mort elle a toujours été près de moi et ne semblait pas vouloir me laisser du répis. La solitude la suivait de près, car la solitude était devenue une habitude. Elle avait été mon univers, mon monde, mais j’avais bien compris que la vie m’avait cracher à la gueule et appuyer sur le détonateur de la réalité.

« Si je suis devenue celui que je suis, c’est que c’était mon destin. Tu n’avais aucun engagement envers moi ni obligation. » je reprenais une gorgée de mon verre. « Elle était tout pour moi… la mort a décidé de me l’arracher. » Je soupirais. « la mort a visiblement été mon premier amour et n’a pas accepté la concurrence. »

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@Ezéckiel Riddle

Les hommes ont ce problème. Ils n’aiment pas parler du passé. À croire que c’est quelque chose dont il faut avoir honte alors que ça fait si intimement partie de chacun. Le passé peut être salvateur si on prend la peine de se retourner dans sa direction afin d’apprendre de nos erreurs. C’est vrai à une échelle individuelle mais c’est également le cas au regard de l’humanité. Si les hommes apprenaient à regarder derrière et à accepter les enseignements, bien des catastrophes auraient pu être évitées. L’histoire ne serait pas un éternel recommencement. La longue vie d’Azarias lui a permis de s’en rendre compte : les événements se répètent encore et toujours. Ils ne prennent jamais complètement la même forme mais les problèmes de fond demeurent pareils. C’est pourquoi lui n’a aucun mal à parler de son vécu. Parfois, il reste vague mais c’est uniquement car les esprits les plus simples ne sont pas en mesure de comprendre qui il est et encore moins… ce qu’il est. Alors oui, il est touché qu’Ezéckiel s’offre à lui avec une telle facilité. Après ce qu’ils ont partagé à l’époque, il aurait été triste que le garçon se bloque face à son aîné. Azarias ne se permettrait pas de le juger, ni de vouloir le remettre sur un pseudo droit chemin. Il a choisi sa voie parmi celles proposées par les Moires. Vouloir qu’il revienne en arrière n’aurait aucun sens. Il ne cherche pas non plus à se rassurer, à se convaincre qu’il a bien fait. Il veut seulement savoir, un peu comme une curiosité sans doute mal placée, il le reconnaît.

Cela ne l’empêche pas d’essayer de comprendre la bulle dans laquelle son protégé évolue depuis plusieurs décennies. Il comprend qu’il a mis le doigt sur quelque chose au sourire malicieux qu’affiche son cadet à l’instant où Az’ mentionne l’idée que ce bar n’a pas vocation à être spécialement vu. Nul besoin d’en dire plus à ce sujet, les magouilles d’Ez’, il s’en moque, ça ne le regarde absolument pas. Il préfère parler de ce qui fait qu’Ezéckiel peut être une personne pas comme les autres. De ce qui fait qu’il rejoint sans la moindre hésitation l’avis de sa défunte femme. Est-ce qu’il sait, au moins, qu’il n’est pas entièrement humain ? Une question qui, selon Azarias, a le mérite d’être posée. Mais d’abord, il y a cette autre chose qu’il doit savoir. Alors du bout des lèvres, il l’interroge, attendant calmement sa réponse. Leurs regards se croisent, dans un silence qui peut facilement être insupportable. Soudain, Ez’ reprend son geste, buvant une gorgée avant de répondre par une autre question qui… donne déjà une idée de ce qu’il pense de cela. « Je dis pas que tu devrais mais que tu pourrais. », la nuance est importante. Finalement, ils pensent pareil : s’il est devenu ainsi, c’est que ça ne devait pas être autrement. C’est vrai, Az’ n’a jamais eu aucune obligation envers lui, même si durant un temps, il s’est senti responsable de ce garçon. « Je te remercie pour ta réponse. Quelque part, elle me soulage. », puis il évoque la perte de cette femme si chère à son cœur. Un chagrin qu’Azarias ne peut que comprendre. Plus d’un millénaire s’est écoulé… mais même maintenant, en y repensant, quand le visage de Rannveig apparaît dans son esprit, il ne peut s’empêcher de considérer son départ prématuré comme une profonde injustice. Cela malgré la rationalité qu’il a dû développer ensuite. « Tout le monde meurt un jour, Ezéckiel. Je doute que ça ait été personnel même si je comprends ta douleur. », la Mort arrache des proches à tout le monde. De l’avis d’Az, sans distinction aucune pour l’entourage de ceux qu’elle emporte mais peut-être est-ce là une manière pour Ez’ de faire son deuil...

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@Ezéckiel Riddle

Il est fou de se dire que l’on croise des gens qui peuvent marquer votre vie à jamais. Azarias faisait partit de ses personnes qui m’avait marqué de manière indélébile, et d’une certaine manière le jeune garçon enfoui en moi espérait qu’il ne regrette pas la personne que je suis devenue. Décevoir les gens n’était pas quelque chose qui me préoccupait de base. Mais y a des gens pour qui l’image que vous dégager compte plus que d’autre.

Il avait été se repère pendant ce petit laps de temps qui me manquait, d’un père inexistant, divin soi-disant les dires de ma mère qui maintenant je le sais était vrais. Fils d’un dieu, ou je ne sais quelle autre connerie divine, ça m’importait peu, car je pense sincèrement que j’étais destiné à devenir celui que je suis aujourd’hui, avec ou sans figure paternelle.

« T’en vouloir ne changerais en rien à ce qu’il s’est passé. Donc non je ne pourrais pas et ne peux pas t’en vouloir. »

Je vidais mon verre et m’en décidais de m’en servir un autre, l’alcool ne résous rien, mais elle permet de se sentir plus minable quelques instants pour au final réalisé que notre vis n’est pas si mal.
« Si, c’était personnelle. » Cigarette en bouche je crachais ma fumer et pris une grande inspiration mon regard noyé dans le sien. « Le type pour qui je travaillais l’avais mauvaise, il l’a violé alors qu’elle attendait notre enfant, puis l’a tué sous mes yeux. Alors si c’est personnel, la mort et moi on a un passif visiblement. » Je ne parlais jamais d’elle, à personne, elle était la seule qui me rendait meilleur, elle me donnait un but et surtout elle m’offrait la joie de devenir père. « J’ai sauvé notre fille, mais je l’ai confié aux parents d’Eleana, je ne sais pas ce qu’elle est devenue je me suis effacé, je n’avais pas le courage d’affronter son regard et de pourrir l’innocence de son âme. »

Long time no see, little boy

Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.
@Ezéckiel Riddle

Certains font tout pour marquer l’histoire de leur empreinte, quitte à parfois se débrouiller pour que les discours à leurs sujets soient plus embellis que la réalité – parce que personne ne veut rester éternel pour des mauvaises raisons. Et puis, il y a les gens comme Azarias ; ceux qui s’arrangent plutôt pour obtenir l’exact opposé. Lui ne souhaite pas qu’on se souvienne de son passage, qu’on sache qui il est. Il préfère de loin rester dans l’ombre et n’être rien de plus qu’un spectateur des événements. Pourtant parfois, il arrive qu’il marque involontairement quelques mémoires – et réciproquement, que les souvenirs de quelques personnes demeurent dans la sienne. C’est le cas de ce gamin – aujourd’hui adulte – dont il ne pensait pas recroiser la route un jour. Ezéckiel a toujours gardé une place, même inconsciente, dans son esprit. Parfois, il lui arrivait de repenser à cet enfant qu’il avait fini par laisser livré à lui-même. Aujourd’hui, maintenant qu’il le voit en face, Azarias ne porte aucun jugement sur son cadet. Il a suivi le chemin qu’il pensait être le sien à un moment donné et le demi-dieu a perdu toute possibilité de réprimander l’anglais le jour où il l’a abandonné dans les rues de Londres sans même se retourner. Azarias n’est ni déçu, ni fier de ce qu’Ezéckiel est devenu et de toute évidence, ce n’est pas ce qui importe. Ce qui compte, c’est que son ancien protégé soit désormais en accord avec la personne qu’il est désormais. Et quand il le voit, là, quand il pose son regard dans le sien, Az’ ne peut qu’affirmer que c’est le cas. Et c’est tout ce qu’il peut souhaiter.

S’il a été un repère pour le jeune Riddle, s’il a pu représenter ne serait-ce que l’esquisse d’une figure paternelle à ses yeux, alors quelque part, c’est une réussite même s’il ne s’en vantera pas. À la réponse définitive d’Ezéckiel, Az’ hoche la tête en signe de remerciements. Qu’il le veuille ou non, les mots honnêtes du plus jeune enlèvent un poids de ses épaules. Le garçon ne lui en veut pas, pour une raison très simple mais aussi très juste : qu’il ait de la rancune envers son aîné ne changerait rien à ce qui s’est passé ensuite. C’est fait et ils ne vont pas réécrire l’histoire. Des mots avec lesquels Azarias ne peut qu’être d’accord. Et quand Ezéckiel parle de sa vie, Az’ l’écoute sans broncher, donnant seulement son avis entre deux gorgées de ce délicieux whisky. Évidemment, il se doutait bien que ses propos n’allaient pas changer ainsi près d’un siècle de croyances et de convictions. Il n’est pas question de forcer Ez’ à modifier son point de vue, seulement de lui montrer qu’il en existe d’autres. À lui de faire les choix qu’il désire ensuite. Pour lui, il s’agit d’une attaque personnelle de la mort. Pour Az, c’est étonnement une réponse plus rationnelle : il est plutôt question de l’acte vengeur d’un homme rancunier – et non d’une quelconque force supérieure – qui l’a malheureusement fait payer à des innocents. « Je suis navré qu’une chose si horrible te soit arrivé. Personne ne mérite de subir ou de voir ça. », cette personne était tordue pour avoir fait pareils actes mais au fond, ça n’étonne pas Azarias. Des siècles durant – et encore maintenant –, il a été témoin de la folie des hommes, des actions innommables dont ils se rendent coupables. « T’as fait ce que tu pensais juste pour cet enfant, Ez. Il faut de la force et du courage pour renoncer à une personne pour de bonnes raisons. Qui plus est lorsque ça concerne son propre sang. Et c’est ce que tu as fait. »

Long time no see, little boy

Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece. @Azarias Mitsotákis

« Je suis navré qu’une chose si horrible te soit arrivé. Personne ne mérite de subir ou de voir ça. », Je n’ai jamais voulu de la pitié des gens c’est pour cela que je n’en parlais jamais. Même mes hommes n’en savent rien, car ça voudrait dire me livrer, parler d’un passé bien trop loin pour m’y attarder mais également montrer que j’ai eus un cœur, que j’avais une faiblesse et donc que l’on peu m’atteindre.
Je préfère que l’on me craigne sans se poser de question du moins garder une part de mystère.

J’avais renoncé à notre fille, je ne sais même pas ce qu’elle est devenue, j’avais estimé qu’il était mieux pour elle que je reste loin et moins j’en savais sur elle et sa vie, moins je prenais le risque d’intervenir dans ses choix et fréquentation. J’attirais le mal, et la mort et je voulais les garder loin d’elle. Elle méritait un meilleur avenir que sa mère qui était tombée amoureuse du bandit de la ville, moi-même.

Je me souviens encore de l’odeur de ses cheveux, de la douceur de ses lèvres sur les miennes, de la chaleur de son corps contre le miens sous nos draps froids contrastant avec le désir ardent qui émanait de nous. Elle était la plus belle femme que j’avais vue, Eleana, se bijou qui avait illuminé ma vie, alors que je n’avais fait que ternir la sienne.

Je fermais les yeux et prenais une grande inspiration, calmant les battements de mon cœur et mes pensées.

« Je donnerais n’importe quoi pour la revoir. Eleana.. elle t’aurait adoré. »

J’ouvrais doucement les yeux les reposant sur cet homme don la sagesse et la connaissance dépassait tout ce que l’on pouvait imaginer. Eleana était cultivé et par-dessus tout elle aimait son pays natal, la Grèce et ses croyances anciennes.

« Elle était d’ici, elle rêvait de revenir, j’étais sur le point d’avoir assez d’argent pour partir, emménager ici, retrouver ses terre natal elle était helléniste et le peu que je connaisse des dieux je lui dois à elle »