[TW - Sexe] Oil me and take me (ft. Héraclès)

Pour garder la forme, Apollon n'aurait pas eu besoin d'un coaching personnalisé, dans les faits. Inutile lorsque l'on était un dieu et que l'on pouvait se métamorphoser comme on l'entendait. Mais à vivre parmi les mortels, autant le faire jusqu'au bout. Et puis, ça lui plaisait les séances de sport à lui. Qu'est-ce qu'il était agréable de voir son propre corps dans le miroir, se contracter et se détendre, sous les efforts physiques. Et aussi d'admirer le corps des autres, surtout celui du coach. Héraclès était un vrai canon. Logique, puisqu'il était le Dieu des Éphèbes. Il avait la réputation d'un homme des cavernes, mais Apollon le voyait de façon toute autre. Il était LA représentation de l'homme parfait après lui, bien sûr. Son demi-frère, à l'histoire dramatique, ne manquait pas de ressources. Apollon nourrissait le projet de faire une comédie musicale autour de son épopée, pour lui rendre hommage. Une telle perfection physique ne pouvait pas rester dans l'ombre ! Et puis, il y en avait des choses à dire sur sa vie ! Rusé, le Dieu des Arts ne voulait pas faire sa demande de manière frontale, pour éviter de s'essuyer un refus clair et net. Il était du genre tenace et patient, l'opportunité viendrait pour faire sa suggestion. Bon, cela dit, les répétitions allaient vite virer au cul, avec les deux mâles présents dans la même zone... déjà que d'ordinaire, ils ne se privaient pas !

Aujourd'hui, Apollon était d'humeur allumeuse. Il s'était réveillé le matin même avec une trique d'enfer sur un beau lever de soleil qui avait léché son corps tout entier. Il prit une douche et se prépara soigneusement, en huilant sobrement son corps. Ça faisait toujours son effet ça, l'aspect brillant sur une peau, encore plus quand ça permettait de mieux afficher la sueur, liée à l'effort. Il enfila un débardeur blanc, légèrement transparent, mettant en avant sa musculature et un short moulant, rose saumon, qui ne cachait rien, en cela qu'il épousait son service trois-pièces à la perfection. Ce genre de short, coupé ""poutre apparente"", il adorait. Parce qu'il ne mettait rien en dessous et que du coup, ça attirait davantage l'œil. La nature l'ayant bien doté, le Dieu narcissique ne ratait pas une occasion de s'afficher. Fut un temps où c'était la petitesse qui était à la mode. L'avantage d'être divin, c'est que l'on pouvait s'adapter à son époque, même physiquement. Après tout, chacun adoptait l'apparence qu'il désirait. C'était même recommandé de ne pas se dévoiler sous sa vraie essence. Zeus avait essayé et il n'existait plus aucun témoin oculaire mortel pour en parler, désormais. Une fois apprêté, Apollon se rendit dans le sauna qu'il avait fait installer chez lui, pour le mettre en température. Puis il s'empara d'une corde à sauter, seul accessoire dont il disposait ici, à l'Hedonia.

Rien de tel pour s'échauffer ! Il commença à sautiller, dans la pièce où d'ordinaire, il venait faire une démonstration de danse ou donner des cours. Couverte de tapis destinés à amortir les chutes, comme dans une vraie salle de danse, l'ensemble des murs était recouvert de miroir. Il s'interrompit lors que plusieurs personnes entrèrent dans la pièce sous son regard médusé. Elles étaient chargées de matériel ! Apollon posa ses mains sur ses hanches et les dévisagea. Sauf erreur de sa part, il n'avait pas demandé à ce que l'on apporte quoique ce soit ici. Il vit cependant Héraclès entrer dans la pièce. Un coup de chaud le consuma de l'intérieur. Qu'il était beau dans sa tenue de coach ! Ne perdant pas l'Hyperborée de vue pour autant, il s'avança vers lui, avec sa corde à sauter sur l'épaule. Il se dégageait d'Héraclès une présence, une force et un charisme hallucinant. Sa musculature menaçait à tout moment de craquer ses vêtements et rien qu'à cette pensée, Apollon se sentit proche de l'extase. Il désigna tout ce que l'on venait d'amener dans cette pièce et demanda, d'un air réprobateur :

- Bonjour bel éphèbe ! Peux-tu m'expliquer pourquoi tout ce capharnaüm dans ma salle de danse ? Quelques haltères n'auraient-elles pas suffi ? À moins que tu n'aies prévu d'élire domicile ici... Oh... et bien, voilà qui serait loin de me déplaire... Je t'offre le gîte et le découvert quand tu veux, mon frère...

D'un regard lubrique et séducteur, il le déshabilla, en s'attardant sur son entrejambe. Recroisant ses yeux bleus si magnifiques, il fit un clin d'œil. Apollon restait fidèle à lui-même. En un sens, rien de très étonnant.

Héraclès s’était levé aux aurores pour aller courir sur la plage qui portait le nom de son frère, la côte d’Apollon. Ce nom le faisait sourire, les humains aimaient se faire dorer au soleil sur les plages et en nommer une du nom de son bel astre avait été une très bonne idée. Il écoutait de la musique en courant sur son smartphone, il trouvait cette invention que les mortels avaient faite très utile , ce petit appareil permettait de communiquer et faire mille choses mais pour lui, la plus intéressante était la possibilité d’écouter de la musique à tout moment. Il sourit en se faisant la réflexion qu’il lui aurait été impossible de courir avec tout un orchestre et des chanteurs à sa suite à l’époque où il était né, il secoua la tête en se moquant de cette réflexion qu’il avait eu et se reconcentra sur sa course, il se chronométrait et ne voulait pas perdre sa foulée rapide et régulière.
Après avoir couru durant une heure trente, il était assoiffé et s’était arrêté pour boire une boisson fraiche et avait discuté avec quelques personnes. Il aimait les humains, à la différence de certains de ses frères et sœurs, il n’aimait pas les utiliser comme objets sexuels ou se jouer d’eux.
Bien sûr, il ne se gênait pas pour coucher avec des mortels, hommes et femmes, mais il les respectait et ne leur promettait jamais monts et merveilles comme le faisaient certains Dom Juan qui peuplaient la terre des hommes. Le monde des humains lui avait terriblement manqué depuis le moment où il l’avait quitté pour rejoindre ses congénères sur l’Olympe et qu’il y avait pris comme épouse Hébé, sa femme légitime. Bien sûr il l’avait aimée et la déesse de la jeunesse lui avait apporté amour et stabilité mais, quand Zeus, son père avait voulu revenir sur terre pour y reprendre sa place dans le cœur de ses fidèles, le dieu des éphèbes avait décidé de faire lui aussi le voyage et avait proposé à Hébé de l’accompagner. La déesse avait refusé et avait préféré rester sur l’Olympe qui selon elle était leur foyer, tout comme son fils et sa fille qui eux aussi avait préféré rester avec leur mère. Cette séparation marquait pour lui la fin de leur mariage et il se considérait depuis lors célibataire.
Au départ, il n’avait pas vraiment su quoi faire de sa nouvelle vie et s’était demandé dans quel activité il aurait pu trouver de l’intérêt et en était arrivé à la conclusion qu’il était connu de tous pour sa force physique et l’idée d’ouvrir une salle de sport avait germé dans son esprit, d’autres clubs avaient ensuite vu le jour et il était à présent l’heureux propriétaire d’une chaine qui se nommait Gymnakles. Oui, ce nom faisait pompeux et était à sa gloire, mais il était Héraclès, le héros, celui qui avait fait les douze travaux, que tous avaient adulé !
D'un coup d’œil à sa montre, il vit qu'il avait juste le temps de rentrer chez lui pour se doucher, passer quelques coups de téléphone à son agent qui réglait des contrats publicitaires pour lui et également à son staff qui devait s’occuper des divers appareillages à livrer chez son bel astre,  il entreprit ensuite de se préparer en enfilant une tenue noire composée d’un débardeur et un short long, assortis de baskets de même couleur. Il attrapa son sac de sport, mit ses lunettes de soleil et en dernier lieu ceignit sa tête d’une casquette elle aussi noire. Il se mit en chemin et arriva une vingtaine de minutes plus tard chez Apollon, il lui avait réservé une séance de coaching personnel et ne comptait pas le ménager. De plus, le voir travailler sur les machines, il en frissonnait, son bel Apollon au corps si parfait, le faisait saliver d’avance. En pénétrant dans l’Hédonia, ce club qu’il connaissait tant pour y avoir passé de nombreuses soirées en compagnie de son beau blond et de nombreuses et nombreux humains, il ne pouvait s’empêcher de sourire en se remémorant certains moments torrides. Il demanda à voir Apollon et on le conduisit à lui, il était en train de sauter à la corde, Héraclès resta quelques instants dans l’embrasure de la porte à le contempler. Il était à couper le souffle dans cette tenue, ce short sur sa peau bronzée et…qu’il avait huilée, il était tellement séduisant. Il sorti soudain de sa contemplation et pénétra dans la salle de danse que son équipe venait de transformer en gymnase.
Apollon avait remarqué sa présence et avait arrêté son exercice puis s’était approché de lui. Le colosse aimait la façon dont son beau dieu des arts avait de le regarder, un regard envieux, qui se promenait sur son corps, il était évident qu’il n’était pas le seul à le trouver séduisant.

- Bonjour mon bel astre ! Nous avons besoin de tout cela oui, et non quelques haltères n’auraient pas suffi. En tant que ton coach, je veux t’apporter la meilleure des préparations physiques et c’est le minimum syndical comme disent les mortels.Il sourit à l’évocation de l’idée de venir s’installer chez lui. Et bien ? Cela ne serait pas une mauvaise idée mon cher demi-frère, je serais toujours là pour prendre soin de ton si beau corps.Il marqua une pause, sourit puis repris.Alors ? Es tu prêt à transpirer et mettre ton corps à rude épreuve avec moi aujourd’hui ? Il lui sourit en coin, sachant très bien que sa phrase était à double sens. Il se demanda alors comment son bel Apollon allait prendre la chose et le regarda dans les yeux avec un air de défi sur le visage.

Apollon écouta avec attention ce que le Dieu des Éphèbes lui expliquait. Ainsi donc, il avait besoin de toutes ces machines pour l'entraîner ? Il ne savait pas s'il devait se réjouit d'autant d'attention de la part de son frère ou s'il pouvait s'en vexer. C'est qu'il était assez content de son physique divin, lui ! Certes, Héraclès restait le parfait archétype de ce qu'il voulait atteindre. Il n'en était pas très loin, il faudrait des mois d'entraînement encore. Il n'était pas jaloux de ce corps sublime, simplement désireux. Avec cette musculature savamment sculptée et dessinée, le vainqueur des douze travaux affichait une allure olympique. Il dégageait un charisme né, depuis toujours. Les humains et les humaines l'écoutaient, il savait entraîner les foules. Sa présence n'était pas liée qu'à ses biceps colossaux. Non, Héraclès était quelqu'un de valeureux et de courageux. Et contrairement à ce que l'on disait, avec médisance, à son sujet, il s'avérait intelligent et rusé. Pour le Dieu des Arts, cela constituait une qualité indéniable. Il n'avait jamais aimé les gros bourrins, encore que cela dépende de quelle partie de son corps, ils touchaient. Cette enveloppe de testostérone et d'adrénaline le faisait fondre, pas parce qu'elle était taillée dans le marbre, mais parce qu'en dessous, se cachait un être remarquable, qu'Apollon admirait sincèrement. Ils en avaient parcouru des choses ! Apollon avait compati, dès les premiers instants de son existence, car lui aussi, il avait été la cible des attaques d'Héra. Quand il avait pu l'aider, il l'avait fait. Ils entretenaient une relation presque symbiotique. Apollon avait besoin de lui pour que sa journée soit parfaite. Et l'inverse était tout aussi vrai. Ce qui faisait vibrer Apollon plus que tout dans l'univers, c'était la force de caractère d'Héraclès.

Il fallait avoir une sacrée paire de couilles - et ça il avait pu le vérifier - pour tenir tête à Héra, pour accomplir douze épreuves plus éprouvantes les unes que les autres et pour finalement gagner le droit d'être un Dieu. Alors oui, il était un héros, mais pour Apollon, il était avant tout un dieu vivant, quasiment son alter-égo. S'il n'avait pas la mémoire courte en ce qui le concernait, il se serait souvenu d'une prophétie les concernant. Hélas, la divination restait aussi désagréable que capricieuse. Son frère n'avait pas besoin de grand-chose pour le faire frémir d'aise. Un regard, un sourire... parfois, juste sa présence, suffisaient à combler Apollon. Il se mordit la lèvre inférieure, à l'annonce de son programme et passa sensuellement sa langue entre ses lippes. Mettre son corps à rude épreuve ? Il y comptait bien ! Et il savait que la promesse serait tenue. Héraclès allait toujours au bout des choses, il ne lâchait jamais un travail en cours, ou un même un plaisir. Il s'investissait à fond pour garder le sentiment du devoir accompli. Cela en faisait un excellent coach et un amant parfait ! À l'instar d'Apollon, il n'était pas fermé aux plaisirs. D'ailleurs, le Dieu solaire avait peut-être passé trop de temps à fréquenter Hédoné, la déesse de la volupté. C'était dans sa nature d'aimer le sexe, il était un artiste, leur patron ! Baiser relevait de l'art le plus pur, celui venant du corps et de l'âme. Autant dire que les choses pouvaient très vite déraper entre les deux frères. Il suffisait que l'un d'eux s'enflamme pour entraîner l'autre. Deux tempéraments de feu qui s'alimentaient mutuellement.

- A ton avis ? Je suis chaud comme la braise ! J'ai hâte de découvrir ce que me réserve ton programme...

Une lueur ambrée passa dans ses yeux verts perçants, leur donnant une teinte enflammée. Il toucha, sans se gêner, les pectoraux épais d'Héraclès avant d'approcher ses lèvres de son oreille pour y susurrer :

- Ne me ménage pas... beau gosse...

Il se recula et se tourna pour se pencher en avant afin de faire quelques étirements, offrant à Héraclès une vue imprenable sur ses fesses musclées. Il prit un malin plaisir à les faire bouger sous le tissu, bien conscient de l'effet que cela aurait sur son frère. Après quelques instants, il lui fit à nouveau face et d'un mouvement naturel, gracieux, il vient se caresser le téton, avec un air faussement innocent. Oh oui, Apollon était bien déterminé à enflammer cette séance de sport. Mais pour autant, il savait aussi se montrer sérieux et appliqué. Il lança :

- Alors, coach ? Je commence par quoi, maintenant que je suis échauffé ?