Overkill [Ezeckiel]

only blood and fear

@Shawn Farley  

Ce soir c’était vraiment la panique, les hommes avaient la pression, car je leur avais donné une tonne d’instructions Je ne laisserais rien entraver notre vengeance ! Je m’étais servis un verre derrière le comptoir quand la porte s’ouvrit. Shawn ! Son entrer ne passa pas inaperçue, un gaillard comme lui forcément… Ce soir la lune ce remplirait de sang, ce trou du cul ne s’en sortirait pas comme ça.

Shawn me demandé s’il était possible d’avoir un endroit calme où parler, un rire nerveux s’échappa de mes lèvres. Je fis un signe de main à mes hommes et ils sortirent, ils avaient eux aussi du boulot. Je sortais un deuxième verre et lui servis du whisky, celui de ma propre fabrication. Une soirée comme ça, ça se fête !

-Bien !  Discutons sérieusement.   

Je n'étais pas pressé, ni stressé, car de toute façon j'arrivais toujours à mes fin, je sais garder le contrôle de la situation en toutes circonstances. Cali... Elle ne méritait pas ça... et il allait payer pour se qu'il lui avait fait à elle et toutes les autres. Je ne supportais pas qu'on s'en prenne aux femmes... l'image de ma défunte épouse, couverte de sang me revint, mes phalanges se resserrent autour de mon verre, prêt à éclater.


-Une chose est sûre c'est qu'il ira nulle part, j'ai chargé mes hommes de le traquer se soir.    

only blood and fear

@Shawn Farley  

Le contraste entre Shawn et moi étaient flagrante, mais peu importe la classe sociale des gens, la haine et la vengeance étaient quelque chose qu’on se partageait tous. Quand je le regarde comme ça, il me fait penser à moi, je n’oublie pas d’où je viens et qu’avant de porter des costumes sur mesure qui coûte une couille, je portais les mêmes godasses trouées tous les jours et le même pantalon que ma mère recousait. Gamin j’avais crever la dalle, j’avais dormi dans la rue et fait de nombreuse fois du vol afin de gratter un morceau de pain ou des légumes que les commerçant jetaient. Ma mère était une pute, au sens propre du therme aucune insulte, c’est la réalité, elle l’avait été, souillé de nombreuses façon pour pouvoir nourrir le mioche qu’elle admirait tant en moi, fils d’un soi-disant grand dieu. Mon cul ! Je détestais qu’elle m’utilise comme excuse pour faire ce qu’elle faisait ! Ma mère, je n’avais jamais réussi à la haïr,  ni même à l’aimer… c’est assez étrange de le dire j’en ai conscience et pourtant c’est la réalité.

M’allumant une clope je déboutais mon veston et le retirait afin de rester en chemise, je me retroussais les manches, clope à la bouche. Je lui resservais un verre, et vidais le miens, l’ivresse n’arriverait que bien plus tard.

-On peut dire ça comme ça Shawn, servit sur un plateau d’argent !

Une salle de jeux ? L’idée me fit sourire, j’appuyais mon coude sur le comptoir en fumant ma cigarette. La fumer prenait doucement possession de mes poumons, sensation d’oppression qui pourtant me faisait sentir vivant, ça me permettait de rester accrocher à la réalité. Le matin je me levais et me demandais combien de temps encore j’allais pouvoir vivre sur cette Terre. Le pire dans tout ça c’est que ça me faisais ni chaud ni froid. Si je dois vivre, je vis, si je dois mourir, je meurs.

-J’ai un sous-sol, très bien insonorisé. Je regardais ma montre et tout en soufflant ma fumer, lui lançais-je Ils ne vont pas tarder à arriver.

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@Shawn Farley  

Si il y a bien une chose sur laquelle je n’hésitais pas à claquer du pognon c’était pour mon travail. Je voulais que mes hommes bossent dans de bonne conditions, et surtout faire les choses proprement.
Je regardais Shawn, la lueur dans son regard me fit sourire légèrement, je vidais mon verre cul sec et écrasais ma cigarette.

-Suis moi, ils arrivent.

Je lui fis signe de me suivre, j’empreintes alors une porte qui menais à la réserve de whisky ainsi qu’à une porte dans un double fond du mur. En l’ouvrant un escalier qui menait à un sous sol.
J’allume la lumière, elle est blanche et assez forte éclairant surtout le centre de la pièce où se trouvais une chaise.

-Laisse la porte ouverte derrière toi ça sera plus facile pour les types de le jeter dans l’escalier.

Une fois dans la pièce je retirais mon veston afin de rester en chemise et bretelle, je remontais mes manches sur mes avant bras me dirigea vers un établie. J’appuie sur l’interrupteur où une led s’allume éclairant une diversité d’arme et d’instruments servant à diverse tortures selon votre imagination.
La salle était imprégnée d’elle, la mort, le sang, la souffrance, je m’y sentais bien, à ma place. Loin de la lumière du jour enfermé entre quatre murs où même les dieux n’entendraient pas votre détresses.

-Je ne sais pas comment tu veux t’y prendre, mais tu as ça à ta disposition.

J’allais ensuite m’assoir sur une chaise en bois non loin le dossier contre mon torse, m’allumant une clope. Le sol était carrelé et à divers endroit de la salle se trouvait des grilles d’évacuation relier au égouts pour évacuer le sang et l’eau une fois la séance terminée.

-Il est là.

Je tirais sur ma clope tandis que mes hommes débarquèrent avec la proie du soir l’asseyant sur la chaise à moitié dans les vapes.

-À toi l’honneur.

Mon coeur se mit à battre plus vite, l'excitation prenait doucement possession de moi, le plaisir de le voir souffrir jusqu'à son dernier souffle. Mon regard devint plus sombre, et un sourire diabolique apparut sur mes lèvres.

Enfin...

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@Shawn Farley  

La tension était au summum, mais l’excitation qui se dégageait de Shawn et moi était encore plus forte. Notre proie installer, avant-bras dévoilés, Shawn ce charge de le ramener à lui.
Ma cigarette entre les lèvres, les premières giclées de sang marquèrent le sol avec une certaines satisfaction.

Je me contentais de garder le silence et d’observer la bête enfin se libérer, trop longtemps emprisonné dans cette enveloppe corporel d’un hipster ranger dans le droit chemin. Si tu veux t'amuser, c'est maintenant. '' Je me lève sans un mot et me dirige vers le type sur la chaise qui nous fusilles du regard.

-Vous ne savez pas à qui vous avez à faire !

Je haussais un sourcil un sourire en coin sur les lèvres je lui recrachais la fumée de ma cigarette dans le visage.

-Tu sais ce qui est formidable avec ce siècle ? La technologie. Il est facile de trouver ton nom, prénom adresse, famille, maitresse, dealer.

Il ouvre de grands yeux et allait une fois de plus ouvrir sa gueule pour dire de la merde, mais je me penchais vers lui et approchais mon visage du siens pour finit par lui écraser ma cigarette sur la joue, il se mit à crier de douleur tandis que je me contentais de sourire. Je le fixais alors qu’il reprenait son calme et sans avoir même besoin de le toucher il se mit à hurler et saigner du nez, les premiers vaisseaux ont pétés. Parfait !

Me contentant de le fixer sans me soucier de Shawn et ce qu’il verrait de moi ou pas, je finis par rompre l’effet de mon pouvoir et me reculer.

only blood and fear

@Shawn Farley  

Le sang coulait, un rire sadique s’échappa de mes lèvres. Il résonna dans la pièce si vide et pourtant l’odeur de la mort… je pouvais la sentir, elle était là. Prête à passer à l’acte et donner le clou du spectacle.
Shawn était déchainée, mais je restais sur ma chaise, souriant en coin, un spectacle magnifique. Le rouge s’étendait sur le sol au fur et à mesure que les battements de mon cœur faisaient écho dans ma cage thoracique prête à exploser face à l’excitation et l’adrénaline qui montait.


Shawn finit par me laisser la place, je claque alors ma langue contre mon palais, sans bouger de ma chaise je fixe notre proie de ce soir. Il ce met de nouveau à saigner du nez, puis des oreilles.

« Tu devrais reculer Shawn. » lui dis-je calmement, dans quelques minutes le corps de cette pauvre merde ne sera que des morceaux de chaires éparpiller au sol.

Je sors une nouvelle clope et me l’allume tout en laissant mon pouvoir activer, il se met à hurler. Actuellement son cerveau doit bouillir comme l’eau sur le gaz, compressant son cerveau dans sa boite crânienne de con !
Ses yeux ne tardent pas à pleurer du sang, un nouveau sourire étend mes lèvres, putain que c’est bon de l’entendre crier ainsi. Presque aussi bon qu’une partie de baise avec une folle furieuse du sexe.
Puis ses yeux finissent par sortir de cette cavité si fragile, il hurle a la mort ce débattant sur cette chaise qui en a vue d’autre avant lui. Les mains liées, ses poings se serrent au point de se faire saigner les poignés là où les cordes le maintienne. Je me lève et m’approche de lui lentement.

« On se reverra en enfer connard. »

Puis soudain tout son corps se contracta avant de finir par exploser répandant dans la pièce, sur les murs, le sol des morceau de chaire. Je me retrouve alors couvert de sang. Le silence se fait dans la pièce puis je me tourne vers shawn, j’attends une réaction quelconque de sa part, je ne lui avais jamais parlé de ma vraie nature.

La mort et moi sommes définitivement des putains d'amants, tel un vieux couple marié, jusqu'à ce que la mort nous sépares. Putain ça m’a donné envie de m’envoyer en l’air !