dieu du temps, défiant ma patience [feat CHRONOS]

dieu du temps, défiant ma patience

La nuit venait à peine de tomber quand enfin je finissais de me préparer. J’avais reçu les supplications d’une femme désespérée. C’était triste à dire, mais c’était le clichés même de la femme facilement manipulable, qui enchaînait deux boulots, avec un enfant qui n’arrivait pas à gérer sa vie familial et sa vie de femme. Surtout qu’elle avait la trentaine, encore toute la vie devant elle j’étais apparu devant elle. « Relève toi princesse. Tu es belle, tu es séduisante, tu as toute la vie devant toi, quitte ce ringard. » elle m’avait supplié de faire quelque chose et l’épargner, chose que je ne pouvais pas promettre. Elle s’était accrochée à mes genoux comme si elle vivait ses derniers instants. J’avais séché ses larmes embrasser le coin de ses lèvres bien que cela crisperait Iason.

Je m’étais pointé à mon rendez-vous avec cette espèce de sale con ingrat qui servait de mari à cette pauvre femme, nous étions montés à une chambre d’hôtel. Je l’ai jeté sur le lit puis paralysée grâce à ma fumée noire. Après l’avoir torturé de nombreuses heures, j’avais fait des photos et envoyer à sa femme. Je l’avais épargné dans un élan de bonté. Je ne sais pas si c’est le fait de fréquenter depuis peu Iason, mais je sentais que j’épargnais un peu trop d’homme depuis.

Déprimée d’avoir épargné cet idiot bon à rien à part trempé sa queue, je décidais d’aller dans un bar afin de souffler et me détendre avant de rentrer chez moi.
Je me posais au bar alors qu’on tentait une approche. « Si tu oses me proposer un verre espèce de vermine je t’arrache les couilles afin de les utiliser comme anti-stress ! » L’homme fut vite dissuadé. Mon verre de whisky arriva assez vite, je soupirais longuement.

-Tu te ramollie Harmony… iason a un drôle d’effet

CODAGE PAR AMATIS

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— Chronos & Harmony

Il n’y a pas a dire,les rues d’Athènes sont magnifiques au levé du jour, les humains se pressants pour aller et venir du travail tout en terminant les derniers préparatifs de leur journées, réajuster la cravate ou encore finir son maquillage, le tout dans un brouhaha de vas et viens entre voiture et appels téléphoniques. Ce matin la je m’étais posé un objectif : Rectifier une ligne temporelle foutue en l’air par Zeussounet. Bah oui quand on arrive et qu’on envoie tout les dieux sur terre ça change un peut le futur, ça alors qui aurait pu le savoir hein ? HEIN ? GENRE PAS DU TOUT LE DIEU DU TEMPS !
Puis a aucun moment il n’a demandé quelque chose, l’arrogance de cet homme n’a d’égal que les cornes de sa femme.
Bref cet homme ce fameux Loyd était devenu SDF après l’arrivé des dieux, son patron est parti en dépression nerveuse et a fait coulé la boite dans la quelle ce pauvre Loyd travaillait, a 50ans il n’a pas retrouvé de travail, sa femme Catherine qui était déjà au bout du rouleau et sûrement mal-baisée mais ça je m’en occuperais dans une autre histoire l’a mis a la porte quand il a commencé a boire en se rendant compte qu’il avait passé sa vie a courir après ces fameux papiers verts a peine bons a acheter des choses dont il en avait rien a faire, cet homme avait commencé a 16ans en tant que peintre, il avait des rêves pleins les yeux a l’époque, il voulait être un artiste et ne pas juste peindre des façades mais plutôt des chapelles et des alcôves. Il y rêvait oui mais… en silence, lui qui avait aucune éducation savait très bien qu’il ne serait que la pute de ceux qui tiennent le porte feuille. Malgré ça il a toujours travaillé dans cet entreprise, étalant continuellement de la peinture sans faire de coulure et les murs blafards des nouvelles maisons, une vie morne et bon dieu complètement désespérante ! Mais ! Ce jour la six mois après la venue des dieux il devait entrer dans ce petit bistrot a 9h08 exactement pour jouer a un jeu a gratter, il arriverai au travail en retard évidement mais en échange son billet lui rapporterai 200 000 putains de dollars ! Enfin ça c’est normalement, ce qui était prévu AVANT que l’électricien de l’olympe vienne fourrer ses gros doigts dans sa vie. Donc a fin de préserver la time-line je devais modifier son futur, aller hop, on enfile son pantalon, sa chemise et son veston puis on y va !
Arrivé devant Loyd qui était une caricature de pilier de comptoir même pas capable de réussir convenablement son alcoolisme je lui tendais alors un ticket a gratter : « Salut, dans un soucis d’équité divin je tiens a te dire que ta vie insignifiante va bientôt changer, et je suis la pour te filer les bonnes adresses »
Lyod me regarda avec les yeux dans le vide, un rot d’alcool s’échappa de ses lèvres puis il gratta nonchalamment le ticket pour gagner son argent. D’une main je fis un retour en arrière de son corps pour purger tout le poison de son corps et le pris par l’épaule : « Aller, en avant pretty woman ! On se fait une journée parmi les grands pour te faire voir ce que ça fait et après tu retournes a ta vie aussi nullissime qu’une vidéo de course de bigorneaux mais avec plus de pognons, bien que je doute qu’une course de bigorneaux plaqué or soit plus captivante » Durant la journée nous sommes passés chez mon tailleur, chez mon banquier, mon bookmaker, et surtout on a traîné dans les meilleures femmes des environs fallait bien qu’il apprenne quelques trucs avant de retourner avec sa femme la pauvre.
Puis a la fin de la journée nous nous sommes dis au revoir et j’espère sincèrement ne jamais le revoir, même une orgie sous exta ne peut pas le rendre intéressant.
Bref nous voila le soir, besoin d’un verre pour faire glisser cet amas de banalitude qu’a été cette journée.
Accoudé a un bar une femme envoyait bouler un mec, je lui dis en souriant : « Salut Harmony, moi c’est Chronos et non je ne cherche pas a te mettre dans mon lit, je trouve juste qu’une femme avec un visage aussi jolie que le tiens ne devrait pas tirer la gueule, sans blague ça te va pas du tout »

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@Harmony

dieu du temps, défiant ma patience

@Chronos

Je pestais contre moi-même, JAMAIS je ne dis bien JAMAIS je n’épargnais de vie humaine quand celle-ci méritait à mon avis la mort. J’avais ma propre vision du destin et dans ma tête j’étais bien décidé à prendre la décision pour les autres j’en avais que faire de leur repentance misérable et infatigable qu’ils venaient crier dans le creux de mon oreille ou bien simplement que leur regard trahissait.

Je sais ce que vous pensez « nya nya nya, encore une féministe à deux balles, on peut plus draguer tranquille ; » Alors… OUI et je m’en pète littéralement les ovaires de votre avis, encore une fois seul le miens compte. Je soupirais agacée, Iason… Sale type ! Espèce de sale… vermine ténébreux et sexy aux abdos parfait. Soudain alors que je rêvassais une voix me ramena à la réalité. DIEUX MERCI ! « Salut Harmony, moi c’est Chronos et non je ne cherche pas a te mettre dans mon lit, je trouve juste qu’une femme avec un visage aussi jolie que le tiens ne devrait pas tirer la gueule, sans blague ça te va pas du tout » Oh bordel de merde… qu’est-ce que c’est que ça encore ? Chronos … J’avais entendue parler de ce dieu sur l’Olympe, un dieu vraiment perturbateur qui s’amusait du temps… sans jeux de mots avec son nom… le temps ? C’est lui. Le temps qui ne passe pas ? c’est lui ? le temps qui passe trop vite ? c’est encore putain de lui. Il n’y a rien de pire que le temps, qu’il passe ou pas.

Je me redressais accouder sur le comptoir. Je ris nerveusement fallait dire qu’il avait de l’humour l’horloge parlante.

« Salut Chronos… » Je vidais mon verre d’une traite et en demandait un autre. « Je sais, après je vais avoir des rides et ce n’est pas bon pour les affaires. » dis-je sarcastiquement. « Qu’est-ce que le dieu du temps vient faire ici dit moi ? Le temps ne passe pas assez vite pour passer ton ennui ? » je lui adressais un sourire sincèrement amuser.

CODAGE PAR AMATIS