[03 Septembre 2022] toi ici ?! [feat IASON]

stay away

@Iason  

Le calme apparente de la nuit m’apaisait, je m’y sentais chez moi, dans l’obscurité. Comme si je pouvais m’y cacher. Mais ce que j’aimais par-dessus tout avec la nuit c’était qu’elle révélait les démons intérieurs de chacun d’entre nous. Habituellement je chassais la nuit, mais un groupe de fille que j’avais aidé voulait qu’on sorte alors j’avais accepté. Il n’était pas rare que je garde contact avec mes clientes, c’était aussi une façon pour moi de veiller sur elles. Je fini de me préparer, enfile mes fringues. Je m’étais téléporté sur le lieu du rendez-vous, et avais rejoins les demoiselles. Le petit groupe de quatre jolies jeunes femmes m’attendaient, je m’installais avec elle et leur souriais. Je me sentais à l’aise bien que je n’aimais pas spécialement sortir.

Nous avions commandé des verres, c’est la première fois que je venais dans le club d’Hadès pour profiter des lieux, le seigneur des enfers. Entre nous je trouvais qu’il méritait bien plus que Zeus l’adoration des humains ! Enfin ce n’est que mon avis et ce n’est pas comme s’il avait de l’importance ça se saurais sinon.
Le lieu était sombre mais terriblement sexy à la fois, ce qui ne m’étonnais pas du tout de lui. J’avais décidé d’aller faire un tour au petit coin, alors je m’étais levée et m’étais dirigée vers les toilettes. En sortant de celle si, je traverse un couloir éclairer d’une lumière bleue, et sentie quelqu’un me plaquer contre un mur. Un type bourré. Il me sortait son blabla habituel « ouai t’es bonne » après j’ai arrêter d’écouter car c’est toujours le même refrain. Je pouvais sentir son entre jambe contre moi ça me dégoute ! Aucune éducation, aucune manière ! Je soupire et accroche son regard avant de lui mettre un coup de genoux bien placé, il tomba à genoux en se tenant ce qui lui servait de pseudo tout pouvoir masculin. Un sourire en coin s’afficha sur mes lèvres quand j’entendis un « pétasse je vais te crever » et un coup de pied retourner dans la mâchoire plus tard il se retrouvait KO. Je soupirais, décidément on ne peut jamais passer une soirée tranquille, qu’il s’estime heureux que je ne l’envoie pas aux enfers bien qu’il n’y soit pas loin !

 

stay away

@Iason  

Debout, au sommet de ma vigie, je surveillais la salle à travers un miroir sans teint, prêt à intervenir à tout moment pour réclamer le calme dans l’assistance. Après tout, mon rôle au sein de ce club est d’assurer la sécurité et surtout de diriger tous les vigiles de la boite. Alors que je vidais mon quatrième verre de bloody Mary, j’avais entendu quelque chose à mon oreillette. La voix de l’un de mes vigiles me prévenait d’une agression à l’extérieur.

« Je m’en charge »

J’avais juste prononcé cette voix d’une voix blanche, avant de disparaitre dans une fumée rouge sang. Au bout de quelques secondes, j’étais apparu dans l’allé, mais pas au milieu de la bagarre, je regardais la scène qui se déroulait juste devant mes yeux. La femme que je ne pouvais pas voir distinctement venait de mettre K.O un homme qui faisait au moins trois fois son poids.

Lentement, je me suis mis à sortir de l’ombre, avant de m’approcher de l’homme pour prendre son pouls. Sans même un regard à la femme, je lui dis d’une voix calme :

« Tout vas bien, Madame ? »

Posant deux doigts sur sa carotide, j’avais senti les pulsations de son cœur battre et j’avais poussé un soupir.

« Bien, tu n’es pas mort »

Attrapant l’homme par la gorge, je l’ai soulevé avec beaucoup de facilité, grâce à ma force de Dieu pour lui serrer la gorge :

« Mais tu vas regretter de pas l’être »

Lentement, j’avais activé mon pouvoir de torture. Comme toujours un courant électrique sorti de ma paume pour venir parcourir le corps de l’homme. Il se réveilla et commença à hurler sa douleur. Un sourire s’étira de ma bouche, tandis que mes ailes cachaient la scène à la jeune femme.

« Silence »

Ma voix était froide, dénuée de chaleur et de douceur, c’était une voix qui avait l’habitude de torturer et de faire des pratiques cruelles sans pas s’émouvoir pour autant.

« Si tu veux que j’arrête, tu vas t’excuser auprès de la dame »

L’homme me regarda, la bouche close et du sang dégoulinant de ses orbites, avant de faire un signe de tête voulant dire oui. Lourdement, je l’ai lâché pour qu’il tombe au sol. D’un coup de pied, je l’ai forcé à se mettre à genoux devant la dame que je n’avais toujours pas regardé et il commença à lui demander, non à la supplier de l’excuser pour se comportement indigne. On pouvait tous voir à quel point, l’homme était en pleine souffrance. Du sang dégoulinait toujours de ses yeux, et j’avais un sourire empli de sadisme et de cruauté.

Alors que mon regard venait de quitter l’homme, je me suis tourné vers la femme et là, mon cœur rata plusieurs battements. Je l’avais reconnu, elle était la femme de cette nuit et son odeur… Comment avais-je pu la rater et ne pas la sentir… Pourtant, je savais ou plutôt, je pensais qu’elle ne souviendrait pas de moi, elle qui était parti au petit matin, sans même me laisser le moindre mot.

Prenant une grande respiration pour me rappeler cette douce et chatoyante odeur, je termine par m’adresser à elle :

« Acceptez vous les excuses ou je dois le découper en morceau, jusqu’à ce qu’il soit convaincant ? »

J’avais parlé avec le plus d’assurance possible, malgré le fait que mon cœur battait à tout rompre.


 

stay away

@Iason  

Encore un qui se croyait tout permis, encore un qui n’a pas eut d’éducation. J’avais donné un coup de pied assez fort, mais pas suffisamment fort pour le tuer. Ce n’était pas le but, j’avais clairement pas envie d’avoir à faire du nettoyage après. Pas ce soir en tout cas ! J’étais pas venue bosser, mais me détendre ! Tu parles !
Alors que l’espèce de déchet humain était au sol un autre homme se prenant pour un chevalier servant arriva. Il avait l’air grand, très grand et muscler. Je ne voyais pas très bien son visage. Il me demanda si tout allait bien.

-Oui c’est à lui qu’il faut demander ça.

Il vérifiait que la larve soit encore en vie et fini par l’attraper par la gorge et le soulever. Un dieu… je devais m’y attendre, Hadès n’engage pas n’importe qui. Puis de grandes ailes vint les recouvrir, laissant juste les cris de l’homme prendre le dessus qui se tue rapidement. Je me figeais… Ses ailes… sa voix… son odeur… je me souviens … Comment oublier cette silhouette menaçante dans les ténèbres … ?

Il fini par se tourner vers moi, j’essayais de ne rien montrer mais je n’étais clairement pas perturber par la séance de torture mais par lui… « Acceptez vous les excuses ou je dois le découper en morceau, jusqu’à ce qu’il soit convaincant ? » Je fronçais les sourcils. Soit je faisais comme si je le connaissais pas… sois je joue la franchise.. L’un ou l’autre il n’y a aucune chance qu’il ne me reconnaisse de toute façon. Des femmes il doit en avoir à la pelle. Il est typiquement le genre de dieu à faire mouiller les petites culottes des demoiselles en détresse ! Tss !

-Lâche le Iason, il a comprit je pense. Ma voix était tranchante, sèche et mon regard sombre.

Je n’aimais pas se que je ressentais à ce moment là. Je me sentais vulnérable, et il était le seul avec qui ça me faisait ça. Je détaillais les trait de son visage, la courbe de son cou, et les formes apparaître de sa musculature compresser dans cette chemise qui lui allait  à merveille. Je fronçais les sourcils. N’importe quoi ! Depuis quand je regardais ce genre de chose ?
M’appuyant contre le mur je croisais les bras et le fixais. Il avait pas changer… toujours aussi sure de lui … toujours aussi sanglant et surtout imposant…

Iason avait déjà la première fois dégager cette aura ténébreuse et terriblement attirante bien qu’effroyable et dangereuse. Et pourtant les femmes pouvaient se sentir en sécurité avec lui… Les femmes parlons-en de ses créatures délicieuses. Je les aimais, elles étaient douce et sauvage à la fois, vulnérable et pourtant si forte. J’aimais les faire crier dans mes draps la nuit, de plaisir, voir leur regard se tordre sous mes supplices, alors qu’elles n’auraient jamais imaginer finir entre les cuisses d’une autre femme.
Lui aussi devait les attirer… tsss… Il est tout ce que j’ai toujours détester chez un homme… la luxure, la tentation, le danger… il puait le sexe et le sang ça coule dans ses veines

 

stay away

Mon cœur continuant de battre à tout rompre, je ne comprenais toujours pas ce qu’elle faisait là et j’avais pris une lente respiration, avant de bouger mes doigts qui maintenait toujours l’homme dans un tel état de souffrance. Mon regard était dénoué de toute émotion et devant elle, j’étais devenu le dieu de la juste rétribution et de la vengeance. Je devais bien avouer que j’avais beaucoup de point commun avec les reptiles à ce moment précis. Mon regard était toujours braqué sur l’homme et je mourrais d’envie de tuer cet animal qui avait osé touché à ma femme.

Ma…Femme… Mais qu’est-ce que je suis entrain de dire… Bordel… Il faut que je me calme et que je me ressaisisse… Ce n’est pas ainsi que doit penser l’inquisiteur des Enfers. Une fois calme et surtout à contre cœur, j’avais prononcé d’une fois toujours plus glaciale : « Fou le camp de là et si je peux te donner un conseil, va à L’hosto, tu as… » Dis-je en prenant mon téléphone « Dix minutes avant de mourir de tes blessures » L’homme se releva tant bien que mal et fini par disparaitre pour rejoindre un hôpital. S’il vit ou meurt, cela ne me concerne plus, j’ai accompli mon œuvre à cet instant.

« Toujours aussi magnifique, Mony… » Mon regard se posa sur la femme, avant de suivre les courbes de son corps pour la regarder avec le sourire le plus charmeur du monde. C’était tout moi, je pouvais torturer une personne dans les plus grandes souffrances, puis draguer quelques secondes après. Quel enfoiré… Après avoir fait quelques pas en direction de la jeune déesse, j’avais eu un petit sourire amusé avant de lui dire : « Tu sais que je t’ai cherché pour le petit déjeuner ? »

Mes lèvres s’étirèrent, tandis que je posais doucement ma main sur sa joue : « Cette chaleur et ce parfum… On hantait mes nuits et mes jours depuis cette nuit… » Comme toujours je portais autour du coup une petite étole de soie et Mony pourrait surement la reconnaitre, car c’était celle qu’elle avait oublié en partant aussi rapidement ce matin-là. Tout à coup, j’avais entendu un grésillement  dans mon oreillette, avant de pousser un soupire : « Je suis désolé, Mony, mais je vais devoir te laisser, une créature sortie du tartare sème le trouble dans la boite… » Ma main tombant le long de mon corps, j’avais fait quelques pas en arrière pour me reculer de ma plus grande tentation.


 

stay away

@Iason  

Tout chez cet homme était fait pour aspirer la crainte et le désir, la folie qui lentement vous embrouillais l’esprit. Tel une brume vous empêchant de discerner réalité ou fiction, Iason était aussi complexe que fascinant…

J’avais cédé cette nuit, cédé pas contre mon gré, non cédé à ma folie, mes envies car je l’avais désiré comme je n’avais désiré aucun homme, aucune femme. Les sensations avaient été folle, nouvelles, et je m’efforçais de passer à autre chose depuis ce soir-là, préférant prétexter que ça n’avait jamais existé plutôt que d’admettre que j’avais trahie tous mes principes.
Il détailla le moindre détail de mon corps, sans aucuns gènes, ce qui ne m’étonnais pas du tout. Son compliment vint flatter mon égo, mais je n’en laissais rien paraître en levant les yeux au ciel.

« Je le sais et toi toujours aussi… sanguin. » dis-je un sourire en coin, je ne sais pas s’il capterait le sou entendu, mais moi ça m’amuse en tout cas.

Il s’approcha alors de moi, je me contentais de le fixer sans bouger alors que sa main vint caresser ma joue, mon cœur rata un battement, mais je devais rester stoïque, ce dieu était clairement le pire de tous et pourtant… Ma main vint caresser l’étoffe qu’il portait autour du cou, la mienne, je l’avais cherché partout, mais je ne pensais pas qu’il la garderait et surtout la porterait…

« Tu sais très bien que ce soir-là… » je fus coupée alors qu’il eut l’air contrarié, on lui parlait dans l’oreillette, il se recula en s’excusant. Je pris une grande inspiration, comme si j’avais oublié comment respirer. « Je viens avec toi si tu veux, à deux ça ira plus vite. »


-Oui c’est à lui qu’il faut demander ça.