Shawn Farley feat Clive Standen - God was never on your side ( TW : : Alcool, drogue, violence, sang, viol sur enfant/ado, mots dur, dépression)

Tu es né en Californie, en Amérique. El Dorado de bien du monde, le grand rêve Américain. Le pays de toutes les libertés mais.... Dans les faits, ce n'est pas vraiment ça.

Journal d'un moins que rien, devenu un pas grand chose.

Le rêve Américain, dès ta jeunesse, s'est transformé rapidement en cauchemars. Ta mère pour commencer, ta mère... ta mère.... Cette connasse. Tu peux même pas dire qu'elle est mal baisée ! Ton daron lui passe dessus.

Avec elle, ça à été clair, net et précis. Elle t'aimais pas, tu esson premier gamin. Elle a vraiment, mais vraiment jamais pu te blairer, ta jamais compris pourquoi. Pour dire, tu n'as même pas pris le temps d'aller à son enterrement, t'en avais rien à foutre pour être franc.

Ton daron, pareil... Ta pas vraiment de souvenir de lui. Tu te souviens justes des quelques fois où il te faisais monter sur sa moto, puis ta des vagues souvenir qu'il te faisait venir dans un endroit immense, remplis de grand bonhomme barbus, avec plein de tatouage et le même emblème sur leur gilet de cuir. Ils me disaient tous de les appeler tonton ou oncle.

Ce que tu ne savais pas, c'est qu'indirectement... T'étais fils d'un biker, membre d'un groupe hors-la-loi. Et que ça, ça va définir une partie de ta vie.

Et l'daron ta juste laisser une lettre, une brève bafouille : Mon fils, éloigne toi de cette vie de chaos.

Il a claqué, à la sortie d'un bar. Un mec qui n'avait pas le même insigne sur le cuir.

Maintenant... on en vient à ta petite demie-sœur et ton petit demi-frère. Ouais demi... la daronne es allez voir d'autres hommes, elle a fait croire à ton daron qu'ils étaient de lui. Et bizarrement, il l'a cru. A savoir si le vieux n'était pas demeuré. Tu les as jamais aimé, parce-que de une : Ils étaient chouchouté par la madré, alors que t'étais laissé pour compte. Et qu'accessoirement, ils te pétaient les couilles à te suivre partout quand la madré n'était pas là. Qu'ils te considèrent comme le grand-frère super cool.

A défaut d'avoir une famille normale, tu commences doucement te faire la malle la nuit. Marchant dans les rues, tu t'es inventé plein de mamans parmis les prostituées qui ton pris en pitié.

Y'a bien un deuxième truc qui t'a marqué également, c'est le sport que tu faisais...

Vers sept, huit ans... Tu ne sauras plus dire, tu commences à faire du foot américain. Dans le club local, c'était cool. T'avais des copains, on rigolait, comme des gamins de cet âge là quoi. L'entraîneur vantait tes talents, disant que tu pouvais faire carrière. Et pour te récompenser, il me demandait de le suivre dans les vestiaires, une fois tout le monde partie.

Les lumières s'éteignent, et il te montrer tout l'amour qu'il dispose pour toi. Dès l'instant ou ce qui devait arrivé, arriva, tu savais que... C'était pas bien. Lui-même te le disait : ne dis rien aux autres, c'est notre petit secret.

Y'a un truc qui s'est brisé en toi, bien trop jeune. Comme si on avait mis une droite dans un miroir, sauf qu'on aurait pu jamais recoller les morceaux. T'étais brisé, tu les revois les images. Bien trop forte, son regard, son sourire. Sa main sur ta gorge.

Et tu as tenu le secret, sans crie ni larme, autant de fois que c'est arrivé. Jamais un cri, jamais une larme qui a coulé. Tu as pris ça, comme un grand garçon.

Vous vous souvenez quand tu disais que ton frère te péter les couilles à te suivre partout quand il le pouvait ? Il t'a suivi, il regardait sont grand frère jouer. Puis un jour... L'entraîneur àeux aussi des vues sur lui aussi. Tu dis à ton frère de partir, pour pas qu'il y est une deuxième victime. Même si l'entraîneur te l'a bien fait regretter par la suite… Mais ça, c'est une autre affaire.

Ça à continué jusqu'à tes onze ans. Résultat scolaire en baisse, enfant turbulent. Sortit du système scolaire à 16 ans. Tu ne perds pas de ton temps. Te mettant à travailler,d'abord, l'abattoir. Ouais, un peu hard mais y'a que là ou ça a recruté à l'époque.

Le temps à passer, les 21 ans qui frappent.

Ta bossé à l'usine , en métallurgie. Tu t'es fait virer après trois ans de bon et loyaux service, alors que d'autres galères s'enchaînent.

La daronne tombe malade. C'est à toi de gérer le foyer familial, nourrir des bouches. Petit jobs que tu grappilles pour une poignée de billets verts. Et à force de tourner dans les bars en temps qu'agent de sécurité, dans divers petits concert, t'arrêtes une bagarre. Sauver un mec avec cuir, d'un club que tu ne connais pas.

L'mec ta payer un coup, vous avez sympathisé. Une semaine plus tard, l'mec est revenu avec des potes a lui. Vu comment ton pote l'écrase en sa présence, ça doit être un plus haut gradé. L'mec te propose une place dans le garage qu'il tient. T'acceptes, ça te fera une rente bien plus rentable que tes petits jobs.

T'apprends sur le tas, pendant trois longues années, tu es mis à l'épreuve. Àfaire beaucoup plus... crade. Détournement de pièces dans des casses alentour, vente à la sauvette de substances. S'genre de bail sombre et douteux. Jusqu'au beau jour, ou ta un club rival qui viennent faire un petit tour un soir alors que t'es seul. Ah putain de merde…. Tu as pris ta raclée. Tu t'es fait défoncer ta race, ta descendance pour plusieurs générations. Heureusement que les gars pour lesquels tu bosses ont débarqué pour les faire fuir.

Ta reçu ta place dans le club, le Hard-Shell Motorcycle Club. Et tu portes les couleurs du club fièrement. Tu brasses bien plus qu'avec un simple job. Ça aide pas mal à la maison, même si c'est de l'argent sale.

Règlement de compte avec des gonzes parce qu'on as pas le même emblème, vol et plein d'autres choses joyeuses, Axe-Head est le surnom que tu as reçu,pour ta passion à tout régler par la sainte Hache. Vie de hors-la-loi que tu mènes, le club est devenu ta famille. C'est à cette période où tu as subi le moins tes cauchemars, si tu badais, tu pouvais appeler quelqu'un de confiance, au moins pour qu'il te tienne compagnie. Même si... Tu n'as jamais révélé le lourd secret.

Jusqu'à tes quarante et un balais tu as vécu comme ça. Ce qui fit tombé le club, c'est l'assassinat du président par un groupe alliée beaucoup plus petit. Dans notre dos, comme des rats. Les survivants se sont rassemblés, on voter pour une vengeance.

La guerre de la Représailles qu'on la nomma. Ta voter, et direct dans la foulée, tu t'es armé d'un fusil.Pour ce qui est de la suite, vous connaissez sûrement ce qui s'est passé.

Après ça, on a décidé de brûlé nos emblèmes. Tu as juste garder ton cuir, et le patch avec ton surnom : Axe-head.

Tu t'es fait discret, montant un plan pour fuir vers la Grèce, ça te semblait bien, un nouveau départ. Tu as vécu comme un rat pendant que tu es resté en Amérique. Apprendre la langue pour mieux t'intégrer. Tu as pris le bateau, pour partir avec ta bécane, laissant un adieu mitigé à ta fratrie.

Pas question pour toi de merdé deux fois sur ton plan de vie. Tu restes clean... Fin clean. L'alcool, les cigares et le cannabis, ça ne compte pas. Mais cette fois si, pas de gang, pas de sang. On évite de se battre.

Ça fait à peine un mois que tu es là, tu as une petite maison avec un garage, deux trois jobs. On y va molo, pas question de refaire des erreurs.

Fin d'un journal d'une gueule cassée.

Tu concluras ton journal avec cette citation,

"Sometimes you climb out of bed in the morning and you think, I'm not going to make it, but you laugh inside — remembering all the times you've felt that way."

- Charles Bukowski.