Flat line. [Lullaby - Les Moires]

Le quotidien, c'est une belle chose ? Vous ne trouvez pas ? Se lever, boire un café, se brosser les dents, fumer un gros bédo… S'habiller, sortir, travailler. Le quotidien est quelque chose que tu n'avais presque jamais connu, sauf depuis ton arrivée en Grèce, y'avais une certaine routine, agréable qui s'était installée.

Cette routine commençait par la même chose, un footing. Exercice ancestral que tu adores, qui te permet de te vider la tête. Courir dans ce vieux hoodie, avec ton vieux jogging, tes vieilles pompes. Tout transpirait le vieux chez toi, tu continues à courir… Tes panards se posant sur le sol tour à tour. Tu viens de tourner dans une des rues bondées d'Athène, esquivant les gens du mieux que tu peux, te dirigeant vers un de tes endroits préférés qui n'est pour une fois, pas un bar.

El Grano.

Un barista local, où tu viens claquer de l'argent. Tenue par une dame fort sympathique, Alejandra. Dame bedonnante d'un certain âge, mi cubaine mi grecque au fort caractère. Vous avez sympathisé quand tu cherchais du bon café.

Tu entres, l'endroit est désert, pour une fois. La dame vient relever ses yeux de son livre, avant qu'un grand sourire se perche sur ses lèvres colorées de rouge.

‘' Shawn, mi guapo… Toujours à l'heure. Toujours la même chose ? ‘'

‘' Salut mi azúcar, comme d'hab'. ‘'

Sous fond de musique, tu viens t'asseoir sur un des tabourets, te frottant les yeux. Avant que la gente dame vienne poser la tasse, un expresso. Elle sait que tu as un petit plaisir coupable, c'est de lire le journal en profitant de ton café… Elle vient te le déposer à côté, te souriant

‘' C'est calme aujourd'hui. ‘'

‘' Oui… Tu es le premier à venir aujourd'hui. ‘'

‘' ça va venir, t'en fais pas. Les gens sont un peu lent ce matin. Au passage…''

Tu viens fourrer ta main calleuse dans ta poche, sortant ton porte-feuille pour lui tendre une liasse de billets.

‘' Tiens, c'est pour notre petit arrangement… Tu m'fais arriver la caisse à l'appartement. Si ça te coûte plus cher, tu me le dis je te payerais plus. ‘'

Elle prend les billets, venant les glisser dans son soutien-gorge. Avant de partir se rasseoir à son tabouret, derrière la caisse, alors que tu viens fourrer ton gros piff dans le journal… Commencent à lire.

Tu perds la notion du temps, passant page après page…Jusqu'au moment où la cloche de la porte d'entrée te fait bouger l'oreille. Signe que quelqu'un est rentré, tu ne baisses pas le journal, grommelant un : bonjour.

Avant d'entendre.

‘' Donne la thune connasse ou j'te flingue ! ‘'

Suivis du cri d'Alejandra. Tu baisses ton journal, observant la scène d'un homme cagoulé qui a un flingue. Visant Alejandra, puis il te regarde.

‘' Bouge pas toi ! ‘'

‘' Reste calme. Fais pas de mal à la femme. ‘'

Tu lèves les mains en l'air, le cœur se met à pomper vite. Des sueurs froides te montant dans le dos. L'homme passe de toi à Alejandra… Tu serres tes dents, tu dois faire quelque chose.

Tu profiteras du moment qu'il ne regarde pas pour te propulser vers lui, attrapant son bras ou il tient l'arme. Alors que tu l'entraînes au sol, là où tu pourrais mieux le contrôler… Sauf que ça ne se passe pas comme prévu… Alors que vous roulez au sol, vous tapant contre les chaises et coins de table, une lutte pour le revolver s'engage, vous envoyant des coups dans la face pour essayer de faire lâcher l'autre, bataille sauvage et acharnée qui se passe sous les yeux grand ouvert d'une Alejandra qui ne sais pas ou se mettre, qui balbutie des prières en espagnol comme en Grec, répétant un nom que tu n'arrives pas à entendre, bien trop concentré sur ce que tu fais.

Le tout, prendra un tournant peu avantageux pour toi. L'arme est entre vos mains, le canon planté vers ton torse… Il tire. La cartouche sortant du canon, venant te trouée de part en part.

Tu t'es fait mal aujourd'hui.À bout portant… Tu sens le rouquin se déverser sur le gris de ton hoodie, c'est un magnum l'arme huh ? On peut dire que tu te sens fondre comme du chocolat…

La vision devient grise, il ne te reste pas beaucoup de temps… Tout est compté, tu lèves le bras pour venir lui asséner une droite, qui le fait lâcher sa prise sur l'arme, que tu attrapes de ton autre main. Visant directement son visage…

‘' No…Non tire p- ‘'

Un premier coup de feu est parti, en plein dans le visage. Suivis du deuxième, du troisième, quatrième et cinquième…

Calme plat. La rue à côté s'est tue, plus personne n'y est, trop affolée par les coups de feu.

Et toi, le chien-loup… Tu tombes sur ton côté, lourdement sur le sol. La respiration craquante, toussant du sang, le visage blême et les yeux s'injectant de sang. Tu regardes le plafond. Alejandra, venant se mettre à tes côté, regardant la plaie.

‘' On…je ah…je…je''

‘' Pu….tain… C'est la ? D-...''

Tes yeux se ferment, le froid venant t'attraper aux os. Les lamentations de la dame plus âgée ne sont qu'un lointain murmure, alors que la vie quitte ton corps peu à peu… Tout se fini la, dans un putain de café…. Alors que ta survécue a la guerre des gangs en Amérique, que tu as survécue a un putain de violeur…. La dernière chose, que vas-tu te souvenir ? De son putain de rire qui te glace encore le sang…. Tu le refuses, tu ne finiras pas sur ça.

Ton corps ne ressens rapidement plus rien, plus aucune force dans le bout de tes doigts, plus une once de vitalité.

Derrière toi ? Des chiens… orphelins maintenant. Lulla… non, Léaina, Luna… pauvres enfants que le destin a décidé de meurtrir … A part des pensées brisées, tu ne peux plus rien espérer, plus rien faire….

Ta une pensée également sur un tas de gens, un sourire pour Chiron, qui parlait que la rédemption était quelque chose que tout le monde pouvait mériter, Héra… Dame de fer, qui subit le cocufiage d'un Zeus qui essaie d'se faire bien voir, d'Artémis qui ta donné le goût de la chasse, Héraclès partenaire d'entraînement exemplaire, et t'en oublie surement d'autre… Putain, ta cotôyé des Dieux une partie de ta vie.

Tu peux mourir avec ça sur la conscience, comme tout le sang que tu as sur les mains. Mais bref… Assez parler, assez réfléchis, l'océan qu'est ton esprit comme à devenir

Ironiquement, pour toi, le criminel qui a essayé de vivre dans la loi après une vie de criminel, il n'est pas l'heure de marcher dans des champs de blé, il est temps de rejoindre le Tartare.

C'est ainsi, que ton dernier souffle, l'âme quittant ton corps.

L’odeur de la mort planait bien plus que d’habitude quelque chose se préparait et bien que les moires aient les fils du destin entre leur doigts et leur ciseaux aiguisés, elles savaient que ce qui allait se produire serait des plus mystiques.

Sur Terre, Shawn cet humain don la vie n’avait pas été épargnée. La cruauté de l’univers s’était liée à lui, le prenant pour cible. La cruauté avait fusionné avec lui, prenant chaque parcelle de son humanité et la réduisant en cendre, petit à petit, comme le sel ronge les rochers de l’océan.

Les moires avaient été incertaines de son destin, jusqu’à ce moment fatidique où il sacrifia sa vie pour une autre. Une vie contre une vie…

Au moment de couper le fil une chose incroyable ce produisit, le ciseau cassa et le fil se mit à briller d’une lumière éblouissante quasi aveuglante.

-Shawn, le héro fais de cendre, ta vie… ne fait que commencer. Dit-elles en cœur alors qu’un nouveau fils ce tissa.

flat line ft @Shawn Farley

We understand death only after it has placed its hands on someone we love.

Cela fait quelques mois maintenant que la Rousse est revenue à Athènes et qu'elle partage la vie du colosse. Quelques mois où ils ont apprit alors à vivre ensemble, découvrant alors une passion inconnue. La rousse qui n'avait jamais connu l'amour d'un foyer et le Colosse qui n'avait jamais vraiment aimé quelqu'un. Ils s'étaient bien trouvés. Ils s'étaient apprivoisés. Et Lullaby vivait à nouveau. Le soir, elle s'endormait dans ce petit nid et quand elle ouvrait les yeux le matin, elle voyait le visage de Shawn. Avait-elle enfin le droit au bonheur ? Avait-elle trouver son petit cocoon ? En plus, ils s'étaient dit le mot magique qu'elle aurait jamais cru dire un jour. Un soir, alors qu'ils mangeaient en tête à tête un dîner fait en couple, elle lui avait lâché un "Je t'aime" et le Colosse lui avait répondu aussitôt. Pourtant, ce matin ... Quelque chose n'allait pas. Quelque chose dans les tripes de la Rousse qui lui assure que quelque chose ne va pas. Lullaby est sur la terrasse de la nouvelle petite maison qu'elle s'était offerte à Shawn et elle, jouant avec les chiens quand son téléphone sonne. Lully connait la routine de Shawn et elle sait qu'il est au El Grano, un petit barista, tenu par une dame d'une cinquantaine d'année prénommée Alejandra. Lully l'avait déjà vu et elle s'était rapidement liée avec cette dame forte de caractère mais pourtant adorable. Et c'est justement Alejandra qui appelle la rousse.

"Oui Alejandra, tu vas ..."

Mais la rousse se stop, quelque chose ne va pas ... Alejandra pleure. Alejandra est en train de pleurer et de tenter de lui dire quelque chose ...

"Lully ... Mi niña ... Shawn il ... il est ... Un type à voulu ... Y a eu un coup de feu ..."

Pas besoin d'en dire plus. La balle des chiens tombe de ses mains et c'est comme si tout son monde s'écroule. La terre se fissure sous elle, l'engloutissant doucement et douloureusement ... Alejandra n'est pas du genre à faire des blagues et vu comment sa voix tremble ... La respiration de Lully devient lourde, trop lourde et c'est un hurlement qui sort de sa gorge. Elle maudit la vie, elle maudit les Dieux à ce moment-là. Son âme soeur, sa moitié, l'homme qui réussissait à faire de sa vie une douce mélodie ... Partit ... La vie avait reprit ce petit bout de bonheur, lui arrachant un morceau de son coeur en même temps. Les genoux ne peuvent plus la supporter et elle tombe au sol, les chiens accourant à elle comme si ... Ils sentaient la mauvaise nouvelle. Ce n'est que quelques heures plus tard, qu'un policier vient à sa porte, venant alors confirmer les dires d'Alejandra. Mais la partie la plus difficile allait venir ... Elle doit venir confirmer l'identité de Shawn ... Une femme policière lui tient le bras car elle sent que la Rousse ne tiendra pas sur ses jambes. Elles entrent dans une salle ... Qui glace le sang de la Rousse. Un homme ouvre un espèce de frigo ... Ils n'ont même pas besoin de soulevé le drap, elle reconnait se corps massif qu'elle à si souvent parcouru de ses mains. Elle écoute à moitié ce que la femme lui dit, elle entend juste qu'elle ne verra que le visage car l'impact de la balle à fait des dégats et que c'est pas beau à voir. Le drap se soulève, révélant alors le visage de son Colosse et elle fond en larme. Si la policière ne la tenait pas, elle s'écroulerait sur le sol. La main tremblante, elle caresse le visage froid et blanc de Shawn.

"Pourquoi ... Pourquoi ... Je t'interdis de m'abandonner ... Tu as pas le droit bordel ... Me laisse pas je t'en supplie ... Ta blague est pas drôle ..."

La femme comprend que Lully va craquer et elle la fait sortir. On redonne à la rousse les affaires, les bijoux ainsi que les clés de la moto de Shawn. C'est comme-ci son cerveau avait fait un arrêt sur image le temps qu'elle rentre. Une fois à la maison, le pied enfin au sol, elle réalise qu'elle se retrouve seule et en serrant les affaires de Shawn qu'elle s'écroule au sol, pleurant, derrière elle le soleil se couchant enfin.

©crack in time

Le dernier souffle avait était soufflée, le corps usée par une vie de conflits, pouvait enfin reposer entre quatre planches de bois noircis, comme Shawn l'aurais voulue... L'enterrement est simple, accompagnée d'aucune musique... l'ambiance est morne. Seul quelqu'un respectent les souhaits de Farley, s'en-quillant des bouteilles de whisky.
Alejandra sera la première en prendre la parole, entre-coupées de sanglot, de reniflement bruyant. Faisant de grands gestes.

'' Shawn...Shawn, Mi guapo... C'était un homme bon, simple et généreux... malheureusement, j'ai été témoin de ses derniers instants de vie... J'espères que là ou il est , les Dieux auront pitié de lui et lui accorderons une vie paisible dans l'au-delà. ''

Trop démonté pour pouvoir parler... Elle laissera la place a d'autres, qui feront des éloges. Pendant ce temps la, Lullaby, plusieurs personnes t'approcherons. Des personnes qui n'ont pas des gueules de portes-bonheurs, des gueules cassées, des gueules marquées par la vie. Te déposant de lourdes enveloppes. Certains te dirons même : '' Pour votre vie, futur. ''

Tous, son des membres de gangs, des pontes, des caïds ou encore des chefs pour la plupart. Certains arborant des patchs de club, que Shawn affectionne tant. Mais trois seront plus présents que d'autres.
Un premier, un Espagnol que Shawn ta beaucoup parler, son meilleur ami, son frère, Juan. Une autre nommée Whitney et pour finir, un grand homme du nom de Richard. Les trois, te feront comprendre aisément que s'il y a soucis, ils serraient la.

Dans un autre endroit, détaches hors du temps et de la réalité... Une âme vient de s'éveiller. Monstre, décharnée qui n'a plus rien d'humain, une voix retentis alors dans son esprit.

'' Crime de sang, meurtre sauvage. Dans les rues à vendre la mort … Ta punition sera éternel. Tu es condamné a une éternité à pousser cette roue, à vivre les douleurs que tu as infliger... à revivre chaque instant douloureux de ta vie, tel est le sort réservé au criminel. ''

L'âme observes ce paysage de désolation qui s'étendant a perte de vue, les cris des âmes en fond sonores... Les odeurs nauséabondes lui arrivant au nez. Les deux fines mains viennent se poser sur l'immense tronc, avant de commencer à pousser le lourd engin, qui fait un bruit désagréable. Le supplice commencent....
Tous commence, part l'événement tragique. Celui qui a briser un homme... Un viol, quand il était encore enfants, image de la douceur brisée entre les quatre murs du vestiaire. Un homme le tenant par la gorge, alors que ses hanches font des allers retours... Avec ce sourire maladif, cette expression de plaisir à peine dissimulé.

Alors que l'âme cligne des yeux, tournant cette énorme roue de la douleur. Il commence à revivre les blessures infligées par les armes... Coup de feu, coup de couteau, coup de clef anglaise. Chaque douleur est ressentit, ce qui lui arraches des hurlements de douleurs...

Ce supplice, durant alors... une éternité.À pensée au choix de sa pauvre vie.

flat line ft @Shawn Farley

We understand death only after it has placed its hands on someone we love.

Combien de jours sont passés ? Lullaby n'a plus aucune notion du temps qui passe. Elle reste là, dans le salon, fixant la porte ... Elle imagine, pense, espère que le Colosse va passer la porte en mode SUPRISE ! ... Mais non, rien. Le vide, le silence total. Alejandra vient tout les jours, voyant la dégradation physique et mental de la jeune fille. Elle nourrit les chiens qui semblent plus que tristes eux aussi, elle tente de faire manger Lullaby qui lui répond la même chose, chaque jour ... "J'attend Shawn." Mais Shawn ne reviendra pas Lullaby et tu le sais au fond de toi.

Puis viendra ce foutu jour, ce maudit jour ... Alejandra vient chercher la rousse, l'aidant à s'habiller de noir. Lullaby comprend, elle revient doucement à la réalité. C'est difficile, douloureux pour la plus âgée de voir la demoiselle ainsi, elle-même avait connu cette douleur de perdre l'amour de sa vie. Elle tiendra le bras de Lully tout le long, jusqu'à ce qu'elle prenne la parole. A ce moment là, la rousse ne sait même pas qui est la personne qui la retient. Tout ce qu'elle voit c'est ce foutu cerceuil de bois noir. Elle aimerait tellement arracher le bois de ses mains, quitte à s'exploser la chair ... Mais savoir son colosse dedans lui arrache le coeur. Sa bête féroce, son colosse, son protecteur ... Il ne reviendrait pas et elle le comprend enfin, elle revient enfin sur terre et explose. Ses larmes ne peuvent pas se stopper et c'est Alejandra qui revient la retenir, tentant de la calmer. Son visage est soudainement prit dans des mains cailleuses et le visage de Juan apparaît dans son champ de vision. La rouquine parle avec énormément de mal.

"Juan ... il ... il est ..."

"Lo sé, mi querida, lo sé ..." Tenant la rousse contre lui, le dénommé Juan fixe ses deux comparses qui prennent les enveloppes. "Rouquine, Shawn ne voudrait pas te voir comme ça et puis si tu as besoin, Whitney, Richard et moi on est là, ok ? On restera là. Nous trois et tout ceux qui ont connu Shawn, les membres de son anciens gang, ses amis, tous." Alejandra se retient de pleurer et elle fixe Juan, lui indiquant qu'ils doivent la ramener chez elle. "Je resterais avec elle, vous pouvez me faire confiance." L'Espagnole relâche la rousse qui est rattrapée par Alejandra. "Je vous fais confiance ma petite dame. On passera dans la semaine Rouquine. Et si tu as un soucis, tu appelles." La rousse fait un faible mouvement de tête et elle est entraînée avec Alejandra qui la ramènera à la maison, où l'attend les trois chiens orphelins.

©crack in time

Les larmes ont coulé dans le monde des vivants, beaucoup de larmes. Mais aussi de la colère, de la tristesses, des rêves brisées, des personnes qui n'y croient pas... Oh oui, un maelström d'émotion s'est crée faiblesses de l'humanité... Les émotions. Ce qu'ils peuvent ressentir est à la fois une bénédiction et une malédiction....

Mais même au fin fonds des Enfers... Les émotions sont mélangé... Désespoir, douleur, tristesses... En fin de compte, l'enfer et le monde des vivants n'est pas si différent... Et dans le plus profond des endroits des Enfers. Une âme tourmentée, souffre... Mais n'éprouve pas de remords, ni de tristesse. Mais une colère ardente.

Le lourd pilier de bois continue de tourner, alors que les bruits archaïque de la pierre qui frotte le sol se fait entendre. L'âme a les muscles gonflées, en sang... Alors que les nombreux tours effectuer part ses pieds, on creusé un sillon dans le sol. Elle continue, quitte a grognée, à hurler. Punition éternel qu'il a reçu...

La douleur étant sans cesse revécue, les événements tragiques son repassé encore et encore... Il les connait déjà tous part cœur... Mais la vision se trouble. Il continue de pousser, il sent son corps dans cette chaleur étouffante, dans cette odeur nauséabonde continuer d'avancer... Plus rien.
Il fait noir, il fait froid... il respire.

Tu respires... Tu ouvres les yeux. Il fait sombre, mais tu peux discerner des formes... tu es dans ta chambre, machinalement tu veux bouger ton bras pour attraper ton réveille... tu te cognes. Contre une parois ?

Tu es désorienté, tu ne sais pas... Tu ne sais pas, tout ça n'était pas un rêve... Tu es perdue. Part réflexe, tu viens taper le haut du cercueil. Tu tapes, encore et encore... Ta main gauche venant traverser le bois du cercueil.

Tu te mets donc à creuser, tel la sainte taupe. Tu creuses d'une main, l'autre passant peut de temps après, encore et encore... la terre se poussant sous la force de tes doigts, tu veux ta liberté... Le corps commence à suivre, alors que tu te faufiles...

Avant que ton poing sorte de terre, l'air froid venant attraper ta peau. Tes doigts s'ouvrant comme si tu cherchais à attraper le ciel lui-même. Suivis du deuxième poing, puis le corps entier émerge de terre, la lune pour seule témoin, de cette scène étrange.

Tu rampes, pour sortir de ta tombe. Le dos vient se poser contre l'herbe, alors que les yeux regardent la Lune. Instinctivement, tu viens passer ta main sous tes habits luxueux... Le trou dans ta poitrine n'y est plus. Comme... S'il s'était régénéré... ?

Tu te relèves, pour admirer la pierre tombale...

'' Shawn Farley. Ride or Die. Ici repose un ami, un amoureux, un frère. ''

La date inscrite sur ta pierre.... ça ferait une semaine que tu es mort ? Tu t'assois sur le sol. Tout ce que tu as vécue... Les Dieux existent... qu'est-ce qui a bien pu se passer, bordel de merde ? Mais...D'un coup, un rire s'échappe de tes lèvres... Un rire nerveux ? Heureux ? Tu ne le sais pas... Tout ce que tu peux savoir, c'est que tu es vivant. Tu viens donner un coup de pieds dans la pierre tombal, qui vient s'éclate légèrement.

Sans perte plus de temps, tu sors du cimetière, pour retrouver le chemin de la maison. Passant discrètement dans les rues... évitant les gens.
La maison est un chemin que tu connais part cœur. Sur le chemin, des scènes plutôts habituel, que tu as côtoyé par le passée. Des rackets, des passages a tabac... Une étrange chaleur ce mets a brûlé au fin fond de ton être... Tu t'en cognes pour le moment.
Les pas se font rapide alors qu'il arrive là ou tu crèches... Tu te retrouves face à la porte.
Mais à l'intérieur... certains orphelins se mette à bouger, alors assoupis contre la Rousse, ils bougent, leurs queues battant de droite a gauche. Deux venant sauté du lit plutôt bruyamment... Un venant léché le visage de la Rousse, comme pour la réveillée.. Pendant que les deux autres couinent, sautent, font des tours sur eux-même.

Et quand la porte s'ouvre... Un triste spectacle se fait voir, celle d'un homme au visage hagard, les cheveux partant dans tous les sens, des bouts de terre s'étant coincé dans ta barbe. Les vêtements complètement arrachée a certain endroit.... Alors que la voix est familière pourtant.

'' Salut... Léaina. J'crois qu'on doit parler d'un tas de chose. ''

Tu forces un peu l'entrée, voulant te cacher du monde. Alors que tu viens regarder la maison...

'' Bordel de merde... qu'est-ce qu'il m'est arrivé... ''

flat line ft @Shawn Farley

We understand death only after it has placed its hands on someone we love.

Une semaine. Voilà une semaine que la petite rousse ne sort pas. Elle reste dans se lit froid, s'occupant malgré tout des trois chiens. Alejandra l'oblige à manger quand elle vient, Juan aussi. Elle le fait pour leur faire plaisir mais au dela de ça, on voit qu'elle à perdu pas mal de poids. Son visage est devenu terne et sans vie, ses yeux on perdu cette lueur ... Une depression d'après le médecin qu'Alejandra avait fait venir. Et pas une petite. Il lui avait même proposer de l'interner pour être sur que tout irait bien pour elle mais Alejandra avait refusée. Elle avait promit de s'occuper de Lully pour Shawn et elle compte bien le faire. Et puis Juan ne l'aurait pas permit. Assise sur le lit, elle fixe le ciel étoilé. Il n'y a aucun nuage, il fait même plutôt chaud dehors mais Lully a froid. Il est trois heures du matin quand elle s'endort enfin sous la protection des trois chiens. Mais quelques minutes plus tard, l'un des chiens la réveil de grand coup de langue, gémissant et quand elle ouvre les yeux, elle voit les deux autres pleurer, tourner en rond. Un bruit se fait entendre derrière la porte ... Prenant la batte de baseball, elle ouvre et là c'est le choc. La batte glisse sur le sol dans un boucant du diable alors que son corps entier tremble. Les chiens font la fête au colosse alors que Lully n'arrive pas à parler ou bouger. Dans sa tête, beaucoup de questions, beaucoup trop même. Cela se bouscule dans sa petite caboche, elle ne voit même plus le monde autour, elle ne voit que lui. Ses yeux lâchent enfin les perles salées qui étaient retenue et elle murmure un pauvre petit "Shawn ..." étouffé alors qu'il se demande ce qu'il lui est arrivé. Elle lève la main vers lui, touchant son bras comme pour voir si il était réel et c'est quand elle comprend qu'il est là, qu'elle le touche ... Elle fond en larme, ses ne pouvant plus la supportée. Elle lui avait dit adieu il y a même pas une semaine, une semaine d'enfer où elle ne dormait quasi pas, où sa vie n'avait plus aucun sens ... Et le voilà, en face d'elle, bien vivant. Pas mal amoché mais vivant.

"Comment ... ?"

Elle se relève d'un bond, ne pouvant plus se retenir et saute dans ses bras, le serrant fortement contre elle.

"Plus jamais, tu m'entend, plus jamais tu me fais ça ... !"

Il pourra sentir le corps de Lully qui a perdu pas mal de poids, trembler contre lui ainsi que l'entendre pleurer alors qu'elle niche son visage dans son cou.

©crack in time

Flat line.

Les chiens qui réagissent a ta présence... Les caresses que tu viens leurs données, les coups de langues qui sont donner. Tu ne sais pas, tu ne sais plus... la main qui touche ton bras, celle de ta Rouquine, celle qui compte le plus parmi les quelques étoiles que tu fréquentes ici en ce bas monde... C'est bien réel, c'est pas un piège... Tout est réel.
Si tu n'étais pas aussi dur, tu lâcherais des larmes. Des larmes de joies, des larmes de peurs... Des larmes de souffrance. Tes bras viennent serrer Léaina, tu veux sentir sa chaleur, pour te rassurer comme elle cherche à se rassurer. Des baisers pleuvent sur le visage de la dulcinée. Quand les paroles tombent, seul ton silence te sert d'amortisseur. Tu ne dis rien, tu ne sais pas quoi dire, mais... est-ce qu'il y'a quelque chose à dire ? Non.
Tes mains passent lentement sur le dos de la Rousse, tu peux sentir le triste constat, du poids perdue en ton absence. Tu serres les dents... Monstre que tu est. Tu vas la gavé des demain. Dire qu'elle reprenne du poids... Plus jamais, on va essayer.

Tu viens déposer tes lèvres sur son front, protecteur. Même si c'est pour te rassurer également. Que tu dois bien vivant, que tu sentes encore ton cœur battre. Tu continues tes caresses, lentes.

'' Plus jamais.''

Que tu viens répondre, gravement. La suite ? Tu garderas le silence, sur ta résurrection, ton passage dans ce cauchemars innommable... Les nouvelles choses que tu ressens, tout... Tout ce que tu ressens, la violence, le crime. Tant que tu n'auras pas compris, ce qu'il s'est passé.

Même si au plus profond de toi, tout cela te dépasse depuis que tu t'es réveillée.

codé par margo, gifs de DANDELION

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