Le soleil était à son zénith et illuminait la plage de Cala Bianca. Ce lieu magnifique de l'Italie, localisé en Campanie, était un véritable havre de paix. Il avait été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Et ça tombait bien puisque son président n'était autre qu'Apollon, le Dieu des Arts en personne. C'était ironique de se dire que cette fonction, très importante pour l'humanité, était occupée par une divinité grecque, excentrique et à l'imagination débordante. Parce que le divin astre solaire n'était pas que ça. Chanteur, compositeur, interprète, acteur, danseur, peintre, sculpteur, écrivain... la liste de ses occupations était longue. Et sa célébrité, elle, le précédait. Auréolé de gloire et de succès, il brillait de mille feux, comptait un nombre incalculable de fans, souvent hystériques. Il se plaisait à dire qu'il possédait des adeptes. Partout, où qu'il aille, on le suivait. Il se sentait adulé et adorait cette sensation, alors il en surjouait. Il restait toujours entouré, sauf que quelquefois, il se retrouvait seul et broyait du noir. Sa personnalité était mystérieuse. Capable d'enflammer le monde par sa bonne humeur et son côté festif, il se faisait taciturne et nocif dès que quelque chose le contrariait et qu'il quittait le feu des projecteurs. Aucune drogue, aucun alcool humain ne lui permettait de noyer sa solitude. Il s'épuisait à créer, encore et toujours, pour alimenter son moteur intérieur. Point d'Hedonia, dans cette réalité. Il n'aurait jamais eu le temps de s'occuper d'un club. Point d'Héraclès ou de Sylvestre non plus. Le premier avait finalement était tué par Héra, dévastant son cœur empli d'amour.
La mort de son âme sœur l'avait tellement meurtri, qu'il n'en fut plus le même. Son Hercule n'était plus, son éphèbe reposait aux Enfers et n'en était jamais sorti. Il en avait vraiment pleuré, que ses yeux avaient saigné, à cause du frottement. Pour garder une partie de lui toujours gravée sur son corps, il s'était fait tatouer son prénom sur le torse. Ainsi, il était marqué de manière indélébile par l'homme qu'il avait tant aimé et qui en retour l'aimait de la façon la plus pure. Les autres Dieux, Apollon ne les côtoyait que très peu. Il n'avait pas pardonné à Héra. Il s'était rué sur elle, aveuglé par la haine et la colère pour lui démolir le portrait. En guise de châtiment, Zeus le bannit de l'Olympe à vie. Depuis, il errait sur Terre. Sa meilleure vie... Trois divinités gardaient contact avec lui : Hadès, parce qu'il chiait sur la gueule de son petit frère et qu'il avait bien raison. Hermès, comme il aimait bien le taquiner sur ses airs de diva, et puis sa jumelle, Artémis, dont la nature sauvage et impétueuse la conduisit à buter quelques bâtards de Zeus pour venger Apollon. Résultat, elle aussi fut bannie pour toujours. Ce n'était pas grave, ils n'avaient pas besoin de l'Olympe pour exister. Le Dieu solaire avait promis sur le Styx que la mort d'Héraclès serait vengée, par ses soins. Il attendrait le bon moment, car la vengeance est un plat qui se mange froid. Glacé comme un cadavre.
Si Apollon se trouvait sur la Cala Bianca, ça n'était pas pour se baigner. Il était là parce qu'il réalisait un film dans lequel il jouait d'ailleurs le premier rôle. Surprenant ? Allons, c'était Apollon après tout ! Il se mettait toujours en avant ! Encore que, ces derniers temps, il existait une femme dans sa vie. Une Muse comme il aimait l'appeler. Luna Luciano. Le nom était inconnu du grand public et pour cause, elle n'était pas actrice. Apollon l'avait croisé par hasard, en sortant d'un sex shop. Scène mythique... ce moment où l'énorme gode de 13 centimètres de large et de 35 centimètres de long était tombé aux pieds de la ravissante blonde, sous le regard surpris de toutes les personnes présentes. Un coup d'œil, un échange de mots et Apollon fut comme le Vésuve : subjugué, ardent et inspiré. Hors de question de la laisser partir sans faire connaissance, sans discuter avec elle ou encore prendre son numéro. Il s'en serait voulu jusqu'à la nuit des temps ! Au Ragnarök, comme l'aurait dit son Héraclès, avec un sourire taquin aux lèvres et ses yeux couleur du ciel. Ce qu'il lui manquait... une partie de son cœur avait été arrachée. Mais se pourrait-il que cette parfaite inconnue la lui ait remise en place ? Toujours fut-il que pour elle, ce fut une ascension fulgurante.
Car ce que veut Apollon, il l'obtient toujours. Capricieux, obstiné, pugnace, terriblement insistant. Il ne laissait jamais le choix aux autres, sauf dans le lit et encore... parfois, c'était discutable. Luna ne fut pas difficile à convaincre. Il sut trouver les mots... et il existait une sorte d'attraction entre eux, un lien qui les surpassait et les sublimait. Leurs âmes demeuraient liées. Dès lors, elle fut SA Lune, son alter égo. Il la convainquit de signer pour tourner dans ses réalisations. Et aujourd'hui, elle lui donnait la réplique dans un film inspiré de sa peine de cœur avec Héraclès. Son amour valait bien un chef-d'œuvre. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Apollon n'était pas quelqu'un d'insensible aux autres. Luna, il l'aidait, il la choyait. Il la mettait à l'aise et répétait avec elle, toujours et inlassablement. Elle apprenait vite. Elle l'étonnait en permanence pour sa capacité d'adaptation et la puissance guerrière qui émanait d'elle. En interview, pour envoyer chier les critiques stupides, elle était absolument magistrale. Son sens de la répartie lui donnait l'allure d'une lionne, indomptable, conquérante. Comme lui. Le Dieu vibrait quand elle était à ses côtés. À tel point que des rumeurs circulaient. Les tabloïds expliquaient sans preuve qu'ils couchaient ensemble, qu'elle avait dû passer sous le bureau pour réussir, elle, la pauvre fille qui récurait les chiottes... Ce mépris avait le don d'énerver Apollon. On notait d'ailleurs une recrudescence de cancers mortels et foudroyants dans la presse... de là à y voir un lien de cause à effet, ma foi...
Ils seraient tous les deux, sur cette plage idyllique, à répéter ce moment crucial du film où Apollon dansait en collé-serré contre elle, dans l'objectif de lui signifier le désir qu'il éprouvait. Leurs personnages se mêlaient à la réalité. Parce que si Luna n'avait pas été recrutée en étant son amante, elle ne le laissait pas indifférent. À vrai dire, ils se comprenaient sans même se parler. Il savait la sublimer, tant par ses mots que par ses gestes, même professionnels. Elle était sacrée, sur un putain de piédestal en or massif, brillant de mille feux : immanquable, impossible à ignorer. Et lui, éperdu de passion pour SA Muse, la plus inspiration et fusionnelle de toutes ! Il appréciait chaque moment passé à ses côtés, il ne perdait pas une occasion de le démontrer. La tension s'était mue en force sexuelle, alors que leurs deux corps se rencontraient pour les besoins du film, électriques, brûlants. L'attraction s'avérait si palpable qu'elle aurait pu faire graviter le soleil autour d'eux. Elle était belle, elle était ingénieuse, entière, tout ce qu'il avait toujours recherché dans le chaos de sa vie. Enfin, après des millénaires, voilà qu'il rencontrait son âme vive, son alter égo. Au point qu'il n'imaginait plus et n'inventait que pour elle. Habillé de son costume noir et doré, trois pièces, avec une cravate très élégante, Apollon se regardait dans le reflet de sa montre à 10 millions, faite en or massif. Il vérifia, pour la millième fois depuis l'aurore, sa belle allure, se lançant compliments sur compliments. Jusqu'à ce qu'il ne détecte un mouvement, sur le sable. Luna... Il ne lui laissa pas le temps de dire le moindre mot et lui prit immédiatement les mains, surexcité :
- Ah te voilà enfin ! Le décor est prêt ! Tu te rappelles la scène ? Bien sûr que tu te rappelles ! Tu es prête ? Bon sang, cette scène, je veux qu'elle soit exceptionnelle ! Toi, moi, nos deux personnages, qui se livrent l'un à l'autre ! Viens et commençons !
Et sans lui donner davantage de temps, il l'attira vers lui pour la plaquer contre son corps athlétique et brûlant. Il commença à bouger, en plantant ses yeux dans les siens. Ses iris verts se cerclèrent d'un doré flamboyant, lui donnant une allure irréelle, divine. À chaque ondulation, il donnait le tempo, se lançant dans un tango langoureux. Il faisait déjà chaud, et pas qu'à cause du soleil. Si l'on cherchait l'origine du réchauffement climatique, il fallait la voir ici, tant l'atmosphère se chargeait de pesanteur et de tension. Comme si une explosion de corps et stupre se préparait sur la plus belle plage d'Italie.
Luna
ψ parents : mère: Perséphone / Père : jorah fils d'héphaïstos ψ ton métier : étudiante en journalisme, et stagiaire au New Anthens ψ laisse ton esprit s'exprimer :
☽ MY LIFE ☽
☽ née une nuit de pleine lune ☽fille de perséphone et Jorah batard d’Héphaïstos ☽ petite fille du dieu de la forge, elle est l'incarnation même du feux, elle ne le maîtrise pas encore cependant ☽ une prophétie menace Luna, liée étroitement à Hadès avant même sa naissance. ☽sa mère l'a garda caché pendant 10 ans, puis lui effaça sa mémoire pour sa sécurité.☽Aucune souvenirs avant ses 10 ans, elle a été adopté par une famille parfaite sur le papier seulement. ☽elle s'est enfuit, fait ses études, apprend à se débrouiller seule. ☽elle débarque en Grèce☽ ses cheveux sont longtemps restés bruns ☽ 31/07/22 elle couche pour le première fois avec Hadès, ses cheveux redeviennent blond et long, confirmation par les moires qu'elle est la fille de la prophétie. ☽ elle retrouve la mémoire au bal par perséphone, un vraie carnage.
☽ ☽ ☽ ☽ ☽☽ ☽
☽ ☽ ☽ ☽ ☽☽ ☽
Les voix dans ma tête n'arrêtent pas de me dire de choisir un camp
Le paradis ou l'enfer, ça passe ou ça casse
S'il te plaît, ne fais pas durer ça éternellement
Les voix dans ma tête continuent de me dire que je ne vais pas bien
Parce que c'est comme si j’avais un ouragan dans mon cerveau
Nuages sombres, ciel sombre, mauvais temps
S'il te plaît, ne fais pas durer ça éternellement
☽ ♡ MY LOVE ♡ ☽
HADÈS » l'homme de sa vie, elle ne pensait pas se découvrir en présence de se dieu qu'elle a si souvent supplier de l'emporter en enfer. Aujourd'hui elle sait que sa vie n'a plus aucun sens sans lui
☽ ♡ THEM ♡ ☽
ERIS » la déesse de sa vie, eris a tout de suite ressentie ce truc avec Luna et vice versa. Luna aime profondément eris que certains auraient tendance à y voir un couple. Luna et eris c'est un doux mélange d'amour, de souffrance et de ténèbre
APOLLON » son rayon de soleil dans sa vie, il est là, il l'a rend belle et leur complicité dépasse absolument tout. Luna aime Apollon comme une folle, mais pas le genre d'amour amenant à un rapport intime bien que parfois en les voyant on se demanderait, mais non, du respect et un profond amour les lient, ils se complètent : le feu et le soleil.
L’Italie était un pays que jamais la jeune déesse n’aurait imaginé visiter, sans la chance qu’Apollon lui offrait sur un plateau. La jeune Luna n’avait guère de but et d’ambition dans la vie, tout lui semblait fade. Elle n’était qu’une ombre rodant la nuit, sans chercher de réelle raison de vivre et se lever. La seule chose qui apaisait un tant soit peu l’âme dévastatrice de la jeune femme était les livres et la lune qu’elle pourrait admirer des heures. Elle n’avait jamais réussi à expliquer pourquoi, mais elle était persuadée que sa place était ailleurs, dans cette vie ou une autre, elle ne trouvait guère sa place sur Terre. Elle ne savait pas qui elle était au fond, la seule chose qu’on lui avait légué était une marque de naissance en forme de croissant de lune sur le haut de sa fesse et une chevelure longue et d’un blond quasiment blanc, qui sous les rayons de la lune donnait la sensation de vagues déchainées. L’autre chose était bien plus perturbante pour elle, le feu, elle ne le craignait pas, elle ne le maîtrisait pas et pourtant il se manifestait souvent lorsqu’elle sentait en elle des sensations trop fortes, que ça soit la joie chose qui était rare, de la tristesse ou de la colère.
Ce jour-là, tout avait basculé pour elle, elle se baladait dans les rues de cette ville qu’elle tentait d’apprivoiser, Athènes quand elle croisa la route de ce dieu qu’elle n’avait pas reconnue tout de suite n’étant pas vraiment informée sur les médias. Elle avait rougi lorsque celui-ci avait laissé tomber un objet plus que tendancieux, leur regard s’étaient croisés, elle avait intérieurement paniqué, et avait bégayé jusqu’à finir par reconnaître le dieux Apollon. Bien qu’elle n’ait pas compris l’intérêt qu’il lui avait porté ce jour-là, même encore aujourd’hui, elle avait accepté d’échanger leur numéro, de faire connaissance. Elle avait été transpercée par son regard et l’aura qu’il dégageait. Bien qu’intimider par le personnage qu’il représentait, elle avait très vite compris qui il était à force de le fréquenter. Il n’y avait jamais rien eut d’intime entre eux, car Luna était bien trop pudique pour ça, et surtout elle avait une connaissance des hommes (et des dieux), très limitée. Elle avait tendance à les éviter comme tout êtres humains. Elle n’aimait pas les gens, se sociabiliser ou encore devoir parler d’elle, car elle avait la fâcheuse tendance de croire qu’elle ennuierait les gens à parler de ses mots qu’elle lisait couché sur les pages des livres qu’elle dévorait, ou bien encore de ses maux qui l’empêchais de voir cette lumière briller dans le couloir sombre de son existence jusqu’à lui… Apollon.
Le dieu avait laissé une sacrer pagaille sur son chemin et dans le cœur de Luna, tout chez lui montrait à quel point il estimait la jeune femme, tel un guerrier protégeant sa promise sur le champs de bataille il était toujours là, non loin d’elle à la guider dans la grande aventure de la vie. Il lui donnait la chance de passer aux grands écrans à ses côté, elle n’avait jamais fait ça auparavant et n’aurais jamais eus la prétention quelconque d’estimer le mériter. Mais il lui avait tendue la main et elle avait parcourus du chemin depuis, toujours à ses côtés, car elle n’accepterait rien d’autre que d’être au côté d’Apollon, pour la simple et unique raison qu’il était son bouclier, son armure et que sans lui, elle était vulnérable et fragile...
La déesse était assise devant la coiffeuse qui occupait la pièce, elle regardait son reflet dans le miroir, ses cheveux attachés dans un chignon dévoilant une mâchoire fine et délicate ainsi qu’un cou vierge de toute douceur masculine. Elle s’observait, elle avait toujours du mal à se regarder dans un miroir, elle n’aimait point son reflet, et se disait que la robe qui ornait son corps, serait bien mieux sur une déesse digne de ce nom. Parfois on lui vouait une concurrence à Aphrodite, ce qu’elle trouvait ridicule… La robe qu’elle portait était faite de poudre d’or, elle rendait hommage à l’œuvre d’Apollon, à l’amour qu’il portait à Héracles et surtout au soleil qu’il représentait. Luna voulait lui faire honneur, elle voulait lui montrer toute la gratitude qu’elle avait pour lui et … se sentiment qui avait doucement prit place au fond d’elle, qui avait percée son cœur de solitude… L’amour.
Elle restait pied nue, elle était tout le temps pieds nue et surtout elle aimait le sable, elle qui n’avait jamais vue la mer auparavant. Elle prit la direction, tête haute le cœur battant sur la plage, le sable froid contrastait avec la chaleur de son corps qui irradiait naturellement mais ce fondait étrangement à la pâleur de sa peau. Elle cherchait Apollon du regard désespérément comme une âme perdue en enfer. Elle prit une grande inspiration quand soudain elle reconnue son odeur, il était là et lui avait pris les mains lui rappelant à quelle point la scène était importante, Luna ne le savait que trop bien. Il l’attira à lui, et Luna eut la sensation que son corps se détendait enfin, comme deux atomes naturellement attiré l’un par l’autre, deux atomes qui s’attirent et se complètent parfaitement afin de ne former qu’un. Elle sentit le regard brûlant du dieu dans le sien, un frisson parcourut sa colonne, tandis que ses mains se placèrent sur lui et qu’elle suivait le tempo indiquer par Apollon. Luna était comme cette petite braise qui donnait naissance à un feux ardent sous une nuit étoilée, et pourtant elle n’avait pas conscience du réconfort que sa chaleur apportait. Elle observait Apollon dans un silence qui parut éternelle et pourtant elle restait à chaque fois fasciné par lui. Elle était fascinée par sa beauté, mais également par tout ce qu’il irradiait. Bien qu’il ait une personnalité imposante, il restait un dieu sensible et noyer par une solitude qu’il comblait autant qu’il le pouvait. Il ne s’en plaignait jamais faisant mine de n’être touché que par l’art et ce qu’il créé, et pourtant elle voyait dans son regard cette petite lueur qui montrait bien d’autre chose. Elle se sentait intimidé comme à chaque fois qu’il posait ses yeux sur elle et qu’il effleurait sa peau. Mais aujourd’hui c’était différent, tous ses sens étaient en alerte et elle pouvait deviner la musculature du dieu à travers son costume. Le cœur de Luna battait fort.
-Se costume te va bien… comme tout d’ailleurs devrai-je dire. Luna lui sourit tendrement, elle restait persuadée qu’Apollon pouvait rendre beau n’importe quoi et n’importe qui. Si elle brillait parmi la foule c’était grâce à lui, elle en restait persuadée. Elle approcha de son oreille, et elle renifla l’odeur du dieu, il sentait divinement bon et sa tête tourna. J’ai peur… je sais à quel point c’est important pour toi. J’espère être à la hauteur, mon soleil. Son soleil, jamais auparavant elle ne l’avait appelé ainsi et pourtant elle se laissait aujourd’hui porté par la brise qui les entourait. Elle le pensait réellement, son soleil. Il avait apporté la chaleur réconfortante, tel le lever du jour, bercé par des rayons d’une intense douceur un matin mélancolique, encore bordé par les draps d’un lit habité par la solitude.
"Mon soleil". Les mots résonnèrent dans l'esprit d'Apollon comme s'il y avaient été introduits par surprise. L'écho suscité en lui était un écho brûlant, une vague de chaleur intense, diffusé à travers tout son corps, au même rythme que les battements de son coeur. Celui-ci accéléra. Personne ne l'avait appelé comme ça depuis Héraclès. Entendre ces mots depuis la bouche de sa Muse, cela lui réchauffait le coeur et lui mettait du baume à l'âme. Pour la première fois, depuis très longtemps, quelqu'un s'attachait à lui. Et pas uniquement parce qu'il était beau, bien gaulé et créatif. Non, l'émerveillement qu'il ressentait pour Luna allait bien au delà de la simple attirance physique et vice-versa. Il ne la quitta pas des yeux, volontairement. Il savait qu'elle lisait dedans comme dans un livre ouvert. Il voulait qu'elle puisse voir à quel point elle le touchait et combien sa considération lui était importante. S'il était habile des mots pour exprimer les émotions, Apollon s'était construit une armure, dans cette réalité, que nul autre que son éphèbe ne réussit à percer auparavant. S'afficher entièrement nu, c'était accepter d'être à la merci de l'autre. Une telle confiance se méritait. Et il n'ignorait pas que Luna était timide et réservée. Elle ne connaissait pas encore l'énorme potentiel qui brûlait en elle. Apollon entendait bien le lui montrer et l'aider à s'épanouir, pour rayonner à son tour.
- Oh... ma Lune... ce que tu dis me touche tant...
C'est qu'il en avait attendu, des mots d'affection et d'amour. Ces derniers n'étaient pas monnaie courante. Du moins, pas ceux qui étaient sincères. Apollon entretenait un rapport très compliqué avec les sentiments. C'était LE drame de sa vie, ici comme ailleurs, dans un autre monde parallèle. Les visages se rapprochèrent. Ce n'était pas de la tension sexuelle qui les frappait, pas uniquement. Autre chose, de plus discret, de beaucoup plus profond, les magnétisait. Ah les Moires et leurs facéties... voilà qu'elles en avaient fait des âmes soeurs, des amours sincères, des passions volcaniques. A cette pensée, Apollon se dit que les vieilles devaient bien s'amuser, de sa surprise. Elles aimaient bien l'ironie du destin. Après l'avoir martyrisé avec leurs multiples prémonitions, elles lui offraient l'occasion tant attendue de vivre aux côtés de quelqu'un. Mais de quoi demain serait-il fait ? Il ne possédait pas la réponse. Il savait juste qu'avec les trois connasses de service, mieux valait se méfier des parenthèses heureuses. Le souvenir de son Héraclès restait un traumatisme dont il ne s'était jamais relevé. Il n'était pas à l'abri qu'elles décident de jouer avec la vie de Luna... rien que d'y penser, il sentit l'amertume dans sa bouche et l'envie furieuse de tout décimer sur son passage, à coup d'arc, de peste et de feu. Il se raccrocha à son compliment, en bombant légèrement le torse. S'il aimait bien quelque chose, c'était qu'on le flatte ! Là-dessus, il pouvait être intarrissable en termes de satisfaction personnelle.
- Je sais, je sais, ma chère ! J'adore ce costume ! Je l'ai volontairement choisi parce qu'il souligne la beauté de mon corps et de mes traits ! Il est confortable, soyeux, plutôt léger, en somme. Permets-moi de te retourner le compliment ! Tu es magnifique, toi aussi. Ta robe est sublime ! J'en possédais une similaire, mais elle n'était pas de bonne facture ! Les chinois et leurs mains de barbares... on devrait les leur couper ! Ils ne savent pas rendre grâce à un tissu ! Bon... c'était de ma faute, je me suis laissé enguirlandé par le vendeur...
Apollon n'avait pas peur de se travestir. Il s'était déjà habillé en femme, allant jusqu'à se mettre du maquillage, de belles perruques, pour exprimer la part de féminité qui résidait en tout homme. Certes, on lui attribuait la beauté masculine, mais ce n'était pas parce qu'on possédait un service trois-pièces qu'il était interdit de s'accepter tout entier. Les vrais bonshommes, très peu pour lui. Dans toute authenticité, se trouvait un équilibre. Il pourrait en parler des heures durant, de sa façon de voir les choses. Mais Luna captait son attention, avec sa proximité et ses mots de velours. Il fronça les sourcils quand elle reconnut sa peur. Et il secoua même la tête de désapprobation. La peur, lui, il ne connaissait pas. De tout le Panthéon, s'il y en avait un qui portait ses couilles jusqu'à balancer les choses en face, c'était bien Apollon. Il rentrait dans le lard de n'importe qui, même de son père, s'il le fallait. Asclépios en était le parfait exemple. Bien sûr, la prudence restait sa stratégie principale. Pendant qu'on le pensait purement frivole et excentrique, il observait et étudiait les autres. En gros, il était moins con qu'il n'y paraissait. Le courage, finalement, ça ne rimait pas avec la témérité. S'en prendre à un plus fort que lui, aucun problème, au moyen d'un plan longuement ourdi dans l'ombre. Héra, un jour ou l'autre, en ferait les frais... Et tant pis si elle était l'épouse de Zeus et qu'il en subirait les conséquences.
- N'aies pas peur, ma Lune... je suis là, il ne peut rien arriver ! Si nous ne parvenons pas à la tourner, ce n'est pas grave, nous réessaierons plus tard. C'est peut-être important, mais pas autant que toi. Cela dit, ne doute pas de tes capacités, mi amore... Tu vas très bien t'en tirer... laisse-moi mener la danse, je vais te montrer mille et un secrets...
Il déposa ses lèvres sur son front, dans un geste tendre et très doux. Doucement, il colla son front contre le sien. Leurs nez se touchèrent, dans une caresse très agréable. Il ne la quittait pas des yeux. Ses iris cerclées de dorées étincellaient. Vues d'aussi près, elle ressemblaient clairement à deux soleils qui se consumaient.
- Me fais-tu confiance, Luna ?
Luna
ψ parents : mère: Perséphone / Père : jorah fils d'héphaïstos ψ ton métier : étudiante en journalisme, et stagiaire au New Anthens ψ laisse ton esprit s'exprimer :
☽ MY LIFE ☽
☽ née une nuit de pleine lune ☽fille de perséphone et Jorah batard d’Héphaïstos ☽ petite fille du dieu de la forge, elle est l'incarnation même du feux, elle ne le maîtrise pas encore cependant ☽ une prophétie menace Luna, liée étroitement à Hadès avant même sa naissance. ☽sa mère l'a garda caché pendant 10 ans, puis lui effaça sa mémoire pour sa sécurité.☽Aucune souvenirs avant ses 10 ans, elle a été adopté par une famille parfaite sur le papier seulement. ☽elle s'est enfuit, fait ses études, apprend à se débrouiller seule. ☽elle débarque en Grèce☽ ses cheveux sont longtemps restés bruns ☽ 31/07/22 elle couche pour le première fois avec Hadès, ses cheveux redeviennent blond et long, confirmation par les moires qu'elle est la fille de la prophétie. ☽ elle retrouve la mémoire au bal par perséphone, un vraie carnage.
☽ ☽ ☽ ☽ ☽☽ ☽
☽ ☽ ☽ ☽ ☽☽ ☽
Les voix dans ma tête n'arrêtent pas de me dire de choisir un camp
Le paradis ou l'enfer, ça passe ou ça casse
S'il te plaît, ne fais pas durer ça éternellement
Les voix dans ma tête continuent de me dire que je ne vais pas bien
Parce que c'est comme si j’avais un ouragan dans mon cerveau
Nuages sombres, ciel sombre, mauvais temps
S'il te plaît, ne fais pas durer ça éternellement
☽ ♡ MY LOVE ♡ ☽
HADÈS » l'homme de sa vie, elle ne pensait pas se découvrir en présence de se dieu qu'elle a si souvent supplier de l'emporter en enfer. Aujourd'hui elle sait que sa vie n'a plus aucun sens sans lui
☽ ♡ THEM ♡ ☽
ERIS » la déesse de sa vie, eris a tout de suite ressentie ce truc avec Luna et vice versa. Luna aime profondément eris que certains auraient tendance à y voir un couple. Luna et eris c'est un doux mélange d'amour, de souffrance et de ténèbre
APOLLON » son rayon de soleil dans sa vie, il est là, il l'a rend belle et leur complicité dépasse absolument tout. Luna aime Apollon comme une folle, mais pas le genre d'amour amenant à un rapport intime bien que parfois en les voyant on se demanderait, mais non, du respect et un profond amour les lient, ils se complètent : le feu et le soleil.
La lune et le soleil, deux éléments qui s’opposent, un apporte chaleur et réconfort tandis que l’autre n’est que froideur et obscurité. Et pourtant tout deux arrivent à mettre en valeur tout le potentiel qu’offre notre grande mère la Terre. Il est bien aisé de juger une apparence, mais il est bien accru de creuser et de voir qu’une simple roche poreuse, peut cacher la plus belle des pierre précieuse, étincelante, apportant cette lumière que peu sont capable de regarder et d’accepter. Car tout est là, l’art d’apprécier à sa juste valeur la pureté d’un être, de ne pas y voir une quelconque faiblesse, mais bien un joyau qui ne demande qu’à briller librement. Luna était ce genre de roche poreuse, tandis qu’Apollon lui, était les autres, c’est-à-dire ces quelques rares personnes qui brillaient naturellement, mais dont on ne voulait creuser le fond, car on trouvait réconfort en admirant une simple image, un reflet inespéré de ce que l’on pourrait être si on n’était pas ce que nous sommes.
Luna avait vue en lui, tellement plus qu’un soleil qui brillait à travers les nuages, non elle voulait explorer le moindre de ses rayons. Elle voulait explorer chaque parcelle de sa peau, admirant la perfection de son épiderme jusqu’à son torse et atteindre son cœur, emprisonné dans une cage thoracique bien trop petite pour accueillir tout la complexité et la beauté de son âme. Car oui elle était persuadée qu’Apollon avait une des plus belles âmes qui lui était offerte de connaître. Elle ne saurait dire pourquoi, mais elle avait toujours eu cette capacité de voir le bon en chacun, de voir le beau dans la laideur, et la vie dans la mort. Car la mort n’était que le début de quelque chose de nouveau, le début d’une aventure tumultueuse où chacun trouverait son dû. Nous récoltons ce que nous semons et elle savait que tout finissait par se payer.
Il est vrai que le Destin aimait jouer avec Apollon, lui retirant cette parcelle de bonheur et de vie paisible qu’il arrivait à se construire petit à petit, car il n’était aisé d’accepter tous les fragments d’Apollon. Ses fragments qui brillaient dans le noir et que seul ceux qui avait le courage de braver les profondeurs des ténèbres arrivaient à récolter un par un.
Mais ça, elle n’en avait pas peur, car elle était faite pour ça, l’obscurité, la noirceur, elle y vivait au quotidien. Le jour elle marchait aveuglement guidé par les sons assourdissant d’un monde qu’elle ne comprenait pas, d’une vie qu’elle ne voulait pas, mais la nuit, elle la vivait à chaque fois comme une renaissance où elle pouvait vagabonder librement comme une âme errante à travers les résidus d’une vie qu’elle aurait pu avoir.
Elle se mit doucement à rire, décidément il pouvait passer d’une expression à une autre en une seconde. Ça la fascinait de voir à quel point à chaque fois il arrivait à duper le monde prétextant ne pas pouvoir se laisser atteindre par des êtres à l’esprit infiniment restreint. La réalité, elle le savait c’est qu’à chaque fois qu’il croisait reflet dans un miroir, il se prenait la réfraction d’un passé brisé, repartant à chaque fois à la case départ. Nouvelle vie, nouveau miroir, nouveau reflet mais même destin funeste.
Elle lui sourit tendrement, une main poser sur son torse où elle pue capter les battements de son cœur sous la paume de sa main. Elle baissa alors les yeux, fixant sa main posée si délicatement sur lui.
-J’aurais aimé le connaître… Et te connaître comme il t’a connue. Toi, tout entier… ça pourrait paraître égoïste, mais je ne veux pas que le monde te voit comme je te vois. Tu partages assez de ta lumière avec le monde, mais ta chaleur… Celle qui se dégage d’ici… Elle caressa du bout des doigts son torse, là où les battements tapaient, par-dessus sa chemise. Je veux être la seule à la connaître et c’est pour ça que je ne veux pas te décevoir.
Elle ne sait pas pourquoi elle lui avait dit tout ça, mais il avait cet effet sur elle, elle avait tendance à ressentir des choses qu’elle ne connaissait pas, et ce soir c’était comme si son esprit n’avait plus la force de combattre cette guerre interminable entre la raison et les sentiments.
Elle releva doucement les yeux vers lui alors qu’il embrassait son front. Elle vint se mordre la lèvre, gênée. Elle n’osait jamais exprimer à haute voix ce qu’il provoquait en elle, il l’intimidait, il prenait de la place et elle, elle avait eu depuis toujours l’habitude de s’effacer.
La tendresse de son geste la fis frissonner autant que sa voix suave qui vint résonner dans sa tête. Son nez effleura le siens, un frisson la parcourut alors qu’elle ouvrit de grands yeux en croisant les iris du dieu, la couleur dorée qui s’y reflétait la subjugua, le rendant quasiment irréellement.
-Tu es le seul en qui j’ai confiance… Dit-elle tendrement un léger sourire sur les lèvres alors que sa main posée sur son torse vint effleurer sa lèvre du bout des doigts ne le quittant pas du regard.
Un geste anodin pour un couple, mais ça ne l’était pas pour elle qui n’était qu’une collègue aux yeux de tous. Et pourtant elle ne pouvait nier que quelque chose entre eux les liaient. Elle sentait comme un fil invisible qui se solidifiait de jour en jour. Oui, elle devait se l’avouer, il avait pris son cœur, et il pouvait bien le piétiner qu’elle s’en fichait, car il lui appartenait depuis le premier jour. Il était cette folie enfouie en elle, et elle était la douceur cachée de ce dieu au multiple facette.
Après tout ce soir nous assisteront peut-être à une Eclipse, sûrement la plus belle depuis des millénaires.
Le seul en qui elle avait confiance. Ces mots touchèrent Apollon droit dans le cœur. Il n'avait pas entendu ces propos depuis longtemps. Plus depuis d'Héraclès, son si bel éphèbe les lui avait murmurés, le jour de sa mort. Ce moment tragique, il s'en rappellerait toute son existence, autant dire pour toujours. La flamme de vie l'avait quitté alors qu'il le tenait dans ses bras, impuissant. Asclépios mort, il n'avait pas pu faire appel à ses talents pour guérir les blessures de son âme sœur. L'aurait-il seulement pu ? Au moment où le Dieu solaire lui avait dit qu'il l'aimait et qu'il ne l'oublierait jamais, Héraclès avait répondu, dans un dernier sourire "Je t'aime aussi. Je te fais confiance". Aujourd'hui, cette phrase faisait écho en lui. Elle le secouait autant qu'elle l'enflammait. Et les mélanges intenses de ses souvenirs et des mots de Luna l'animèrent d'une passion dévorante. Le destin aimait s'amuser avec lui. Les Moires se faisaient parfois un plaisir malsain, en le torturant, en le rendant malheureux ou en provoquant sa rancune très tenace. Les vieilles biques tuaient leur ennui immortel en liant et déliant les êtres. Parfois même, elles les faisaient se retrouver. Elles aimaient beaucoup remuer les entrailles des vivants, en leur faisant vivre des instants où les émotions s'exprimaient très largement.
Si près, Luna et Apollon ressemblaient aux deux corps célestes qu'ils représentaient. À la fois si différents et si complémentaires. Lui, le Soleil, ardent, piquant, terriblement dangereux et en même temps si réconfortant et chaleureux. Elle, la Lune, brillante, indépendante, rassurante, existentielle et conquérante. Aux yeux des hommes, autrefois, et même encore aujourd'hui chez certains platistes, les deux astres se disputaient la Terre, tournant autour d'elle comme deux amoureux. En mouvement constant, Apollon et Luna exerçaient quelque chose qui jamais n'arriverait dans l'univers. Ils s'attiraient indéniablement. Et ils finiraient par s'entrechoquer à un moment ou un autre. Parce que le magnétisme qui existait entre eux dépassait l'entendement. Apollon maîtrisait les arts. Il était un excellent danseur. Sur cette plage magnifique, cadre parfait pour sublimer son art et les rendre absolument magnifiques, elle et lui, il donna l'une de ses plus belles chorégraphies, entrainant Luna avec lui. Il ne la dirigeait pas beaucoup. Elle trouvait toute seule, la fluidité et l'aisance nécessaires à l'exercice de cette répétition. Le rythme accéléra au fur et à mesure, les entrainant dans un silence qui n'était que ponctué que par quelques fredonnements du dieu solaire.
Quand la chorégraphie s'arrêta, leurs deux corps étaient l'un contre l'autre, la jambe de Luna relevée par l'une de ses mains. La chaleur environnante ne faisait que s'intensifier. Apollon irradiait maintenant d'une lueur plus charnelle, aux teintes rougeoyantes. Comme l'aurait surement dit Héraclès avec un rire gras : il puait le cul à des kilomètres. C'est que déjà, de base, le fils de Zeus et de Leto n'était pas un poussin de trois jours. Il avait tellement de passion en lui qu'il fallait qu'il l'exprime. D'ailleurs, dans ce monde moderne, où les rumeurs allaient bon train, sa réputation n'était plus à faire. On disait même qu'il n'aimait pas que l'on refuse à lui. Alors, oui, c'était vrai. Mais pour autant, il n'avait jamais forcé quiconque. Le viol, il ne trempait pas là-dedans. Luna posa sa main sur son torse puis un doigt sur ses lèvres. Apollon le lui embrassa, faisant descendre doucement sa main le long de sa colonne vertébrale, jusqu'au haut de ses fesses. Il savait déjà ce qui allait se passer, à cause de ses prémonitions, mais il faisait toujours comme si l'avenir restait flou, pour ne pas se laisser influencer ou effrayer les autres. Il pencha doucement la tête pour venir lui murmurer :
- Tu as été parfaite... ta façon de danser est exquise. Ne crois pas un seul instant que tu es capable de me décevoir, parce que c'est faux.
Ses lèvres vinrent se poser sur sa joue, puis sur son cou. Apollon la regarda alors dans les yeux une nouvelle fois. Ses iris avaient complètement changé de couleur. Adieu le vert, l'ambre brillait dans ses iris comme deux joyaux qui s'étaient allumés. Il prit le visage de Luna entre ses mains.
- Tu me vois tel que je suis sans que j'ai besoin de jouer. Luna, tu m'embrases. J'ai envie de te montrer à quel point n'importe quel être sur cette planète devrait t'aimer.
Ses lèvres se posèrent alors sur les siennes. Apollon l'embrassa, dévorant ses lèvres avec volupté et passion. Il posa ses mains sur les hanches de sa Muse et l'attira vers lui pour la plaquer contre son corps. La chaleur qui émanait de lui provoquait une légère brise. Sur cette plage d'Italie, oui, il se pourrait bien que se produise la plus belle des éclipses. D'ailleurs, dans le ciel, la Lune comment doucement à se rapprocher du Soleil.
Luna
ψ parents : mère: Perséphone / Père : jorah fils d'héphaïstos ψ ton métier : étudiante en journalisme, et stagiaire au New Anthens ψ laisse ton esprit s'exprimer :
☽ MY LIFE ☽
☽ née une nuit de pleine lune ☽fille de perséphone et Jorah batard d’Héphaïstos ☽ petite fille du dieu de la forge, elle est l'incarnation même du feux, elle ne le maîtrise pas encore cependant ☽ une prophétie menace Luna, liée étroitement à Hadès avant même sa naissance. ☽sa mère l'a garda caché pendant 10 ans, puis lui effaça sa mémoire pour sa sécurité.☽Aucune souvenirs avant ses 10 ans, elle a été adopté par une famille parfaite sur le papier seulement. ☽elle s'est enfuit, fait ses études, apprend à se débrouiller seule. ☽elle débarque en Grèce☽ ses cheveux sont longtemps restés bruns ☽ 31/07/22 elle couche pour le première fois avec Hadès, ses cheveux redeviennent blond et long, confirmation par les moires qu'elle est la fille de la prophétie. ☽ elle retrouve la mémoire au bal par perséphone, un vraie carnage.
☽ ☽ ☽ ☽ ☽☽ ☽
☽ ☽ ☽ ☽ ☽☽ ☽
Les voix dans ma tête n'arrêtent pas de me dire de choisir un camp
Le paradis ou l'enfer, ça passe ou ça casse
S'il te plaît, ne fais pas durer ça éternellement
Les voix dans ma tête continuent de me dire que je ne vais pas bien
Parce que c'est comme si j’avais un ouragan dans mon cerveau
Nuages sombres, ciel sombre, mauvais temps
S'il te plaît, ne fais pas durer ça éternellement
☽ ♡ MY LOVE ♡ ☽
HADÈS » l'homme de sa vie, elle ne pensait pas se découvrir en présence de se dieu qu'elle a si souvent supplier de l'emporter en enfer. Aujourd'hui elle sait que sa vie n'a plus aucun sens sans lui
☽ ♡ THEM ♡ ☽
ERIS » la déesse de sa vie, eris a tout de suite ressentie ce truc avec Luna et vice versa. Luna aime profondément eris que certains auraient tendance à y voir un couple. Luna et eris c'est un doux mélange d'amour, de souffrance et de ténèbre
APOLLON » son rayon de soleil dans sa vie, il est là, il l'a rend belle et leur complicité dépasse absolument tout. Luna aime Apollon comme une folle, mais pas le genre d'amour amenant à un rapport intime bien que parfois en les voyant on se demanderait, mais non, du respect et un profond amour les lient, ils se complètent : le feu et le soleil.
Les battements du cœur de Luna battaient au rythme de leur pas. Elle se laissait doucement aller, captiver par cet être qui l’a fascinait depuis leur première rencontre, c’était fort, mais à la fois si doux. Elle n’avait jamais vue d’être aussi beau, tant par son apparence que par ce qu’il représentait au fond. Elle entrouvrait la bouche lorsqu’elle sentit sa main sur sa cuisse, une douce sensation qui lui procura une chaleur qu’elle n’avait encore jamais connue, celle du désir.
Lentement sa jambe retrouva le sable frais, et alors qu’elle pensait enfin à reprendre ses esprits, elle fut foudroyée par ce qu’elle voyait, cette aura rouge qui lui procurait une sensation de bien-être, comme si elle était à la maison. Elle le savait à présent, Apollon était son foyer. Alors qu’elle caressa ses lèvres, la main du dieu qu’elle admirait tant vint trouver refuge dans son dos, parcourant sa colonne laissant une trace invisible sur son chemin, jusqu’en haut de ses fesses. Elle frissonne face à ce contact alors qu’elle est collée contre lui. Son parfum enivre ses sens et elle tente de prier tous les dieux de ne pas devenir folle quand après avoir entendue sa voix faire écho au fond de son être, il vint embrasser sa joue puis son cou. Elle ferma alors les yeux.
-Si un jour je devais voir la déception dans ton regard, je préférais me jeter d’en haut d’une falaise. Je ne le supporterais pas.
Pour elle, Apollon valait tous les sacrifices du monde, même si dans son esprit, rien n’avait d’un sacrifice quand on le faisait par amour. Elle savait qu’elle était à lui, bien plus qu’elle ne le pensait. Elle était liée à lui depuis le début dans la vie comme dans la mort, car sa vie avait un but, voir briller cette passion dans son regard et faire en sorte que jamais elle ne s’éteigne. Elle voulait que le soleil s’élève dans le ciel plus haut que jamais.
Alors qu’elle s’habituait à peine au contact de ses lèvres dans son cou, elle ouvrit de grands yeux quand il prit son visage dans ses mains et qu’elle fut frappé par l’intensité de ses iris. Elle jurerait voir son âme, elle pouvait voir toute l’intensité de ses sentiments. Elle pouvait enfin voir comme il la voyait réellement, un diamant brut qui parfaitement polis pouvaient aveugler de sa lumière le monde voir l’anéantir par la passion enfouie en elle. Enfoui en eux... - Tu me vois tel que je suis sans que j'ai besoin de jouer. Luna, tu m'embrases. J'ai envie de te montrer à quel point n'importe quel être sur cette planète devrait t'aimer.
Elle frémit et alors son souffle se coupa quand elle sentie ses lèvres sur les siennes. Apollon la colla contre lui et elle prolongea le baiser en ouvrant légèrement la bouche le laissant accès à sa langue. Elle était dévorée d’une sensation encore inconnue. Son cœur se mit à battre plus vite, plus fort. Seuls les battements de son cœur raisonnaient, l’assourdissant. Elle était comme dans une espèce d’univers parallèle où la frontière de la folie s’apprêtait à être franchis.
Elle sentait qu’elle perdait pied, elle finit par rompre le contact avec le dieu et recula en essayant de reprendre son souffle alors que ses iris devinrent bleues, un bleu tel les flammes lorsqu’il contient l’oxygène nécessaire pour briller de cette lueur. Oui Luna représentait le feu, l’interdit, le désir ardent qui ce soir était à son apogée.
Elle fixait Apollon la respiration si forte que sa poitrine se soulevait à vue d’œil. Elle ne maîtrisait plus rien, elle ne voulait pas le blessé bien qu’elle savait qu’il ne craignait rien on ne brûle pas le soleil surtout lorsque ce dernier vous à brûler le cœur et l’âme en faisant naître et briller cette braise si chaude qui ne demandait qu’à vivre.
-Je suis désolée… je n’arrive pas à me contrôler.
A ses mots elle s’enflamma doucement laissant le souffle emporter les lambeaux de sa robe sous les rayons naissant de la lune qui montait dans le ciel. L’épingle qui retint ses cheveux tomba, laissant sa chevelure tomber sur sa poitrine à présent nue. Elle tourna le regard honteux, elle ne s’était jamais montrée ainsi. Elle était mal à l’aise avec la nudité et jamais elle n’avait pensé un jour se retrouver ainsi devant lui. Il ne la jugera pas, mais l’esprit de Luna était si embrumé, qu’elle craignait qu’il la repousse. Doucement les flammes s’atténuèrent pour laisser place à une lumière vive bleu comme ses pupilles qui brillaient dans la nuit. Son corps devait atteindre une température excessivement haute, qui lorsqu’elle atteindra ce seuil limite de la folie, explosera. Une détonation qui raisonnera dans les tréfonds de son être, explosion d’amour et de passion hurlant d’être libérés.
Quel sublime spectacle ! Bien que temporairement rejeté, Apollon regardait Luna avec douceur et tendresse. Il la sentait en proie à ses émotions, ses sentiments, tous authentiques et si forts qu'ils prenaient une ampleur inconsidérée. Ce qui était en train de se passer n'était pas une explosion de colère, mais bien d'amour et d'attirance. Leurs deux âmes résonnaient en écho. Elles vibraient dans l'Univers. Apollon s'imagina la tête des Moires face à leurs fils, irradiant de chaleur et vibrant dans tous les sens. Les vieilles devaient aimer le spectacle, à n'en pas douter ! Mieux que les Feux de l'Amour avec Zeus en acteur principal ! Ou que Lucifer avec Hadès en premier rôle ! Lui qui pensait ne jamais retrouver la même flamme et la même passion qu'avec Héraclès, voilà qu'il assistait au plus beau spectacle qu'il n'ait jamais eu l'occasion de voir depuis les assauts de son amant disparu. Elle s'enflamma et il n'eut aucune réaction de panique ou de peur. Le tissu de sa robe se consuma, dévoilant son corps aux courbes splendides. La température avait considérablement augmenté. Et ce fut encore pire lorsque les cheveux de sa bien-aimée se détachèrent pour tomber sur sa poitrine voluptueuse. Le mince filet de sécurité qui les retenait se retrouvait fragilisé. Apollon ne craignait toutefois pas de tomber dans le vide. Il n'avait pas peur et il se mordit simplement la lèvre inférieure avant d'esquisser un sourire allumeur. Les flammes laissèrent la place à la lueur bleue. Celle de la nuit, de la Lune, en sens, du feu intense.
- Luna... tu es resplendissante... Ne sois pas désolée, je suis là, il ne peut rien nous arriver de mauvais...
Il imprima l'image de la jeune déesse nue dans son esprit. Sa Muse allait l'inspirer pour les plus belles sculptures, les plus beaux tableaux ! Il s'avança vers elle et plus qu'un contact direct et intense, il prit sa main, si douce et la posa sur sa poitrine, au niveau de son cœur, qui tambourinait à tout rompre. Il planta ses yeux dans les siens, dans une intensité qui ne fit que croître. Ses iris verts, cerclées de doré, se mirent à luire, brillantes comme deux soleils sous ses paupières. Il caressa ses doigts, sans dire un mot, avant de poser à son tour, sa propre main sous la poitrine de Luna, pile là où son palpitant s'animait de mille battements. Combien de temps s'écoula-t-il ? Difficile à dire. Ainsi connectés, ils ressentaient les émotions de l'autre... leurs cœurs qui ralentissent légèrement, comme pour les rassurer, puis qui, au détour d'une pensée sur eux deux, galopent comme des étalons fous. Rien, ni personne ne pourrait stopper ce moment. Apollon repensa à la façon dont Luna s'était retrouvée nue et cela l'amusa intérieurement. Savait-elle qu'il se déshabillait toujours de cette manière, lui aussi ? Avec sa mémoire photographique, il revit ce corps si parfait. Et sous les doigts de Luna, son rythme cardiaque s'accéléra d'un coup. Le doré dans ses yeux vira au rouge incandescent. Apollon vint l'embrasser avec passion et d'énormes flammes jaillirent de son corps. Elles consumèrent ses vêtements, dévoilant un corps d'esthète, sans défaut, où les muscles étaient finement dessinés, où la peau imberbe se trouvait fièrement affichée. À l'inverse de sa Lune, il ne souffrait d'aucune pudeur. Il avait un beau physique et il le montrait. Il le revendiquait, même. De tout le Panthéon, s'il y en avait bien un qui connaissait sa vraie valeur, c'était lui ! Sa peau, entourée de flammes intenses, tirant vers le jaune absolu, toucha celle de Luna, tandis qu'il plaqua son corps ferme contre le sien. Tout autour d'eux, le sable s'embrassa dans une onde de choc semblable à un impact de météorite. La poussière tournoya autour d'eux sans les atteindre, lorsque Apollon plaça sa main derrière sa nuque, lui faisant basculer la tête vers le haut, pour embrasser son cou et sa gorge, exposés à la Terre entière.
Un tourbillon de flammes les entoura. Le corps d'Apollon était contre le sien, brûlant, ardent. Le Dieu brûlait littéralement de tout son être. Il attrapa Luna dans ses bras et d'un simple impact, ils s'envolèrent dans les airs pour atterrir sur le char solaire qu'il venait d'invoquer. Il était préférable de s'éloigner de cette plage classée au patrimoine de l'UNESCO pour la suite des évènements. Sans cela, ils risquaient fort de ruiner cette petite merveille terrestre. Suspendu à plusieurs mètres au-dessus de la plage, le véhicule reflétait les flammes au travers de ses multiples dorures. Les chevaux célestes, drapés de flammes blanches pour l'occasion, n'attendaient plus que le signal de leur maître. Le char était vaste, ils y tenaient largement à deux. Au sol, une peau de bête, un lion énorme, celui de Némée, tué par le bel Héraclès et qu'Apollon avait gardé en souvenir du courage de son éphèbe. Malgré les millénaires passés, il n'oubliait pas et n'oublierait jamais. Le Dieu solaire souleva Luna pour la poser au bord du char, suspendue à moitié dans le vide. Il espérait qu'elle n'est pas le vertige. Il se pencha pour la basculer un peu plus dans le vide, la retenant uniquement d'une main dans son dos. Ses lèvres descendirent sur le haut de sa poitrine, sa langue se promenant sur sa peau aux notes salées et marines. L'empreinte de cette plage, sur laquelle pourtant, ils n'avaient pas passé beaucoup de temps. Il arriva bientôt sur ses seins. Sa bouche embrassa, pinça, mordit même, la surface de sa peau si sensible. Il souffla de l'air tiède, qui avec toute cette chaleur, parut plutôt froid. Les baisers sensuels se firent plus prononcés, alors qu'ils gravitaient à une trentaine de mètres au-dessus du sol. Il leva son bras libre et fit un simple claquement des doigts alors que le tourbillon de flammes prenait une ampleur alarmante et menaçait la forêt environnante. Aussitôt, les chevaux se mirent en mouvement. Luna manquant basculer dans le vide, mais Apollon la retint avec un regard de braise. Le char gagna peu à peu en vitesse et s'éleva dans les airs, entrainant sur son sillage de gigantesques flammes dorées. En les traversant, les rayons du soleil formèrent un arc-en-ciel magnifique. Élancé dans les airs, le char offrait une bonne stabilité. Les chevaux, en roue libre, n'avaient aucune direction définie. C'est ainsi qu'ils longèrent la côte. Le paysage qui s'ouvrait en contrebas était magnifique, toute cette partie de l'Italie pouvait admirer une grosse boule feu semant un arc-en-ciel derrière elle. Un spectacle aussi effrayant que captivant pour des humains.
- Ne cherche pas à garder le contrôle, laisse-toi aller, laisse-moi te montrer que tu peux me faire confiance... je veux que tu lâches prise... et que tu graves à jamais ce moment dans ta mémoire...
Sa main libre remonta le long de sa cuisse, jusqu'à atteindre son entrejambe. Ses doigts effleurèrent son intimité, à plusieurs reprises, alors que sa bouche semait la passion sur ses seins.
- Ô ma Lune... pour nous, le Destin ouvre l'Éternité... pour toi, je compte bien l'embraser...
Apollon caressa sa fleur, avec délicatesse, mais résolution. Non, ils ne réchapperaient pas de ce Char sans avoir connu des milliers d'orgasmes. Et ça tombait bien, la Terre était suffisamment grande pour leur permettre de sublimer leur voyage dans le septième ciel. Index et majeur s'humifièrent légèrement au contact de ses lèvres, avant de glisser doucement sur cette zone tiède et si sensible. Là, sur le bord du char, flammes bleues et jaunes se blottissaient l'une contre l'autre, dans un parfait spectacle. Le moment de leur fusion promettait d'être aussi épique que fantastiques, tant leurs deux corps étaient tendus et prêts à exploser.
Luna
ψ parents : mère: Perséphone / Père : jorah fils d'héphaïstos ψ ton métier : étudiante en journalisme, et stagiaire au New Anthens ψ laisse ton esprit s'exprimer :
☽ MY LIFE ☽
☽ née une nuit de pleine lune ☽fille de perséphone et Jorah batard d’Héphaïstos ☽ petite fille du dieu de la forge, elle est l'incarnation même du feux, elle ne le maîtrise pas encore cependant ☽ une prophétie menace Luna, liée étroitement à Hadès avant même sa naissance. ☽sa mère l'a garda caché pendant 10 ans, puis lui effaça sa mémoire pour sa sécurité.☽Aucune souvenirs avant ses 10 ans, elle a été adopté par une famille parfaite sur le papier seulement. ☽elle s'est enfuit, fait ses études, apprend à se débrouiller seule. ☽elle débarque en Grèce☽ ses cheveux sont longtemps restés bruns ☽ 31/07/22 elle couche pour le première fois avec Hadès, ses cheveux redeviennent blond et long, confirmation par les moires qu'elle est la fille de la prophétie. ☽ elle retrouve la mémoire au bal par perséphone, un vraie carnage.
☽ ☽ ☽ ☽ ☽☽ ☽
☽ ☽ ☽ ☽ ☽☽ ☽
Les voix dans ma tête n'arrêtent pas de me dire de choisir un camp
Le paradis ou l'enfer, ça passe ou ça casse
S'il te plaît, ne fais pas durer ça éternellement
Les voix dans ma tête continuent de me dire que je ne vais pas bien
Parce que c'est comme si j’avais un ouragan dans mon cerveau
Nuages sombres, ciel sombre, mauvais temps
S'il te plaît, ne fais pas durer ça éternellement
☽ ♡ MY LOVE ♡ ☽
HADÈS » l'homme de sa vie, elle ne pensait pas se découvrir en présence de se dieu qu'elle a si souvent supplier de l'emporter en enfer. Aujourd'hui elle sait que sa vie n'a plus aucun sens sans lui
☽ ♡ THEM ♡ ☽
ERIS » la déesse de sa vie, eris a tout de suite ressentie ce truc avec Luna et vice versa. Luna aime profondément eris que certains auraient tendance à y voir un couple. Luna et eris c'est un doux mélange d'amour, de souffrance et de ténèbre
APOLLON » son rayon de soleil dans sa vie, il est là, il l'a rend belle et leur complicité dépasse absolument tout. Luna aime Apollon comme une folle, mais pas le genre d'amour amenant à un rapport intime bien que parfois en les voyant on se demanderait, mais non, du respect et un profond amour les lient, ils se complètent : le feu et le soleil.
Le cœur de Luna débordait de sentiments inconnus. Elle avait l’impression que tout était amplifié. Elle ne pensait pas qu’elle pourrait défaillir autant, jusqu’à ce qu’il pose son regard sur elle. Le regard d’Apollon était brulant, comme remplie d’une fièvre contagieuse. Il finit par rompre la distance entre leurs deux corps, leurs deux âmes et alors le regard de Luna fut envouté par l’intensité de celui de son aimé. Les iris d’Apollon brillaient, comme l’amour naissant sous les rayons de la Lune qui doucement avait prit possession des lieux. Luna se sentait comme dans le creux des bras réconfortant d’une mère absente. Quand elle sentit le cœur d’Apollon sous ses doigts, elle fit un « oh » avec sa bouche comme surprise par l’intensité des battements de celui qu’elle admirait depuis le début.
Elle ferma les yeux un instant, et une brise passa à ce moment, elle prit une grande inspiration comme si enfin elle était chez elle. Oui il était son foyer, son âme, un temple qu’elle serait prêt à vénérer offrant son corps en offrande nuit après nuit, jours après jours. Quand elle sentie les doigts fin du dieu sous son seins, capturant à son dépourvue un battement de cœur, elle sentie celui-ci s’arrêter une seconde, puis repartir. Elle ouvrir les yeux et sentie un sourire habiller ses lèvres.
Soudain le cœur d’Apollon accéléra, Luna le regarda un instant sans comprendre puis elle sentit comme une aura bestiale, animal, quelques chose de sauvage et doux à la fois, quelque chose qui la faisait vibrer. La lueur dans son regard devint rouge, intense comme les flammes qui soudainement le mis à nue alors qu’il captura ses lèvres dans un baiser ardent. Luna lui rendit ce baiser si intense que dans sa tête le contrôle avait disparu avec la raison. Il brisa cette distance et leur corps à leur contact au même point que leur flamme qui fusionnait était en parfaite harmonie entre le chaos et la passion qui les habitaient. Quand Apollon vint agripper sa nuque dévoilant sa gorge, elle se sentie rougir. Ce geste si banal pour certains la perturbant et l’intimida comme mise à nue une deuxième fois. Pire encore lorsque sous les baiser du dieu un soupire de plaisir s’échappa de ses lèvres alors qu’elle agrippa ses cheveux.
Elle ne saurait dire combien de temps cela dura, mais alors qu’elle reprenait ses esprits elle se retrouva dans ses bras sur un char, le siens. Elle observa le char dans son détail coller contre lui, les chevaux aussi magnifique que leur propriétaire et cette peau de bête imposante. Elle avait l’impression d’être dans un autre monde, un autre univers.
-C’est magnifique…
Il la souleva et la posa sur le bord du char. Elle fut au début surpris puis elle finit par se laisser aller à l’ivresse du plaisir naissant. Le corps de Luna était un territoire qu’Apollon avait décidé de conquérir avec ardeur non sans lui déplaire. Le haut de sa poitrine fut parsemer de baiser et ses seins malmener de la plus belle des manière elle ne pensait pas ça possible. Elle pencha la tête en arrière la respiration qui doucement accélérait sous le supplice du dieu. Ses tétons durcirent doucement et un petit gémissement de surprise s’échappa.
-Apollon… Elle avait soufflé son prénom comme une note nouvelle dans la partition de leur amour.
Il claqua des doigts et le char bougea de nouveau, elle enroula ses jambes autour de lui le rapprochant d’elle. Pour ne pas tomber, mais surtout parce qu’elle ne voulait plus le sentir loin d’elle. Même ainsi un vide en elle demandait à être combler, ça grandissait au creux de son bas ventre, ça criait comme une douce agonie suppliante qu’on la fasse taire.
Un sourire en coin apparu sur les lèvres de Luna, et elle admira le spectacle, impressionnée oui elle l’était. Mais quelque chose au fond d’elle prenait place… Comme un instinct enfoui, un instinct qu’elle avait enterrer comme le bonheur. Et pourtant bien que ça avait l’air délicieux, ça avait un arrière-gout d’indécence auquel elle voulait succomber sans réellement le dire.
L’Italie n’avait jamais été aussi belle qu’en cette soirée où les deux âmes sœur s’était enfin libérer, succombant doucement à la folie qui les animaient depuis trop longtemps.
Le contrôle… Luna le regarda les yeux humides, elle ne pleurait pas non, elle lâchait prise face à ce spectacle incroyable. Elle sourit tendrement et posa sa main sur sa joue tandis que l’autre se posa sur sa nuque. Son regard plongé dans le siens.
-Je suis prête à vivre une éternité, si l’éternité à le gout de tes lèvres et la beauté de ton coeur...
Sa main remonta le long de sa cuisse et elle frissonna. Son corps doucement se contracte à son contact encore inconnu. Elle sentait une chaleur dans son ventre mais bien différentes des flammes qu’ils produisaient. L’intimité de Luna effleurer à plusieurs reprise était comme prise de courant électrique la sensation que ça pulsait de plus en plus forte était douloureusement délicieuse.
-Apollon… Je n’ai jamais…
Les caresses d’Apollon lui coupèrent le souffle, elle se sentait devenir humide, elle savait très bien ce qu’il se passait elle n’en avait pas honte, car près de lui tout semblait merveilleux. Son souffle était cours alors qu’elle écartait ses jambes pour faciliter l’accès, sa main glissa sur le torse du dieu, jusqu’à son ventre, puis son bas ventre qu’elle effleura délicatement. Elle fut intimidée par l’imposante virilité du dieu au point d’en rougir. Son cœur accellera, ça tapait fort. Son visage se rapprocha du sien et dans le creux de son oreille elle se livra alors qu’elle attrapait dans le creux de sa main le membre du soleil qui n’avait jamais briller autant que sous les étoiles.
-Possède moi… Sa voix était chaude, incontrôlée, libéré du désir qui la possédait sans honte.
Elle fit de lent va et viens avec sa main, en douceur, voulant s’imprégnant de cette sensation naissante dans sa main. Des veines qui doucement pulsait sous ses doigts.
Que tout olympe soit témoin en cette nuit de la fusion parfaite entre la folie et la passion de ses deux être nées pour se combler.
- Chut... ne t'inquiètes pas... je ne te promets que du plaisir...
Elle n'avait nul besoin de lui préciser qu'elle n'avait jamais goûté aux plaisirs de la chair, ou fait l'amour sur un char céleste. Cela lui était bien égal. Apollon n'envisageait pas un seul instant de ne pas la satisfaire et la faire grimper aux rideaux. Il aurait failli à sa réputation, dans le cas contraire. Lui, sa virginité, elle n'était qu'un très lointain et très vague souvenir. Il ne le regrettait pas. Dès qu'il avait eu l'âge et l'occasion, il s'était précipité dans l'antre du sexe, épousant une façon de vivre débridée et intense qu'il ne quittait plus. Il éprouvait le besoin de s'envoyer en l'air régulièrement, peu importait le genre de son ou sa partenaire, d'ailleurs. On le disait à voile et à vapeur, il ne voyait pas ça comme une moquerie. Pourquoi aurait-il du se priver de jouer sur les deux tableaux ? Il aimait autant les femmes que les hommes. Il jouissait et donnait de la jouissance à chacun sans jamais penser à faire un choix. L'Hedonia, son club libertin en était le témoin clé. Tout cela trompait l'ennui et lui donnait une véritable mine d'inspiration. Avec son âme d'artiste, il saisissait tout élément susceptible de déchainer sa passion, de sublimer la vie dans ce qu'elle offrait de plus agréable.
Avec ses doigts, il caressait l'intimité de Luna doucement, il l'effleurait, soufflant ainsi sur les braises. Il sentait ses lèvres s'humidifier de ce si succulent nectar que les humains nommaient cyprine, inspiré par le nom latin d'Aphrodite : Cypris. L'endroit était brûlant, il le sentait alors que leurs peaux entraient en contact sous ses gestes tendres et maîtrisés. Il crevait d'envie de venir s'abreuver entre ses jambes, de goûter sa fleur, de se faire abeille pour la butiner, de déguster cette friandise si délicieuse... au nectar si savoureux et caractéristique. Il voulait parcourir son sexe avec sa bouche, sa langue, y disperser son souffle chaud pour raidir son clitoris de plaisir. Mais chaque chose en son temps. Il aurait tout le loisir de la rendre folle d'ivresse. Pour le moment, il se concentrait sur la découverte de son corps, objet récent de tous ses fantasmes. Combien de draps de soie souillées par des rêves torrides ? Il ne les comptait plus. Le moment était arrivé, celui où l'obsession se concrétisait en véritable choc des désirs mutuels. Ils ne rêvaient plus, le meilleur était en train de se produire. Il observait la façon dont elle réagissait à ses attentions. Il avait toujours été très observateur et très attentif au monde qui l'entourait, sans vraiment en avoir l'air. Il était du genre de Dieu dont il fallait se méfier car il relevait des détails insoupçonnés. Son exubérance cachait souvent cet aspect de sa personnalité, à dessein.
Apollon n'était pas enflammé qu'au sens littéral du terme. Son corps était un puits d'excitation. Il irradiait d'une chaleur volcanique. Ses muscles s'étaient tendus, sculptant sa peau de manière virile et en même temps si grâcieuse. Il fallait rendre gloire à feu-Héraclès pour cela. C'était lui qui lui avait appris à muscler son corps sans perdre pour autant sa souplesse et sa beauté. Il n'était pas une montagne de muscles, simplement digne d'entretenir la mémoire du Dieu des Ephèbes, de son amour disparu pour toujours. S'il avait eu des poils, ils se seraient hérissés. Sa peau imberbe et hâlée était comme une pellicule chauffée à blanc. Il eut un soupir de satisfaction quand il sentit la main de Luna sur son torse ferme. Un frisson parcourut son échine, malgré le feu ardent tout autour d'eux. Il apprécia, plus que tout autre geste, la lente descente sensuelle sur ses abdominaux dessinés. Leurs peaux se touchaient comme l'eau salée léchait le sable, ondulant en myriades d'étincelles lyriques, telles une poussière d'étoiles, invisible mais bien présente. C'était beau. Cela se sentait dans l'air. Il régnait ce magnétisme, à la fois animal et spirituel. Si à ce moment-là, les Moires les regardaient de leur œil unique et magique, elles devaient percevoir deux galaxies en train de se percuter et de fusionner, peu à peu. Le soleil et la lune, sur ce char, perdaient leur nature d'astres pour devenir autre chose, une entité bien plus impressionnante : une supernova qui peu à peu consumait ce fragile concept que l'on nommait la candeur.
Le Dieux des Arts ne pouvait cacher l'effet que Luna lui faisait. Cela se voyait comme l'herpès sur le visage d'Héra, quand bien même cette morue se badigeonnait de fard pour cacher la misère des multiples tromperies de son mari. Il était difficile de passer à côté de la virilité bien en chair et fièrement dressée d'Apollon. Il était bien gâté par la vie, tant au repos qu'en action. S'il avait parfaitement conscience de cela, il n'était pas du genre à en faire une affaire d'état. Il portait davantage de l'attention sur la façon de s'en servir. Chez ses amants, la taille ne l'intéressait pas en premier critère. Ce n'était pas pour rien qu'il avait toujours invité les sculpteurs à représenter cela plus petit. Il trouvait qu'une taille moindre était plus grâcieuse et plus agréable à regarder. Il recherchait avant tout, le plaisir, quand il cédait à ses désirs. Et il savait aussi très bien en donner. Chanceuse Luna... elle allait bientôt le découvrir. Quand elle se saisit de son sexe droit et veiné, il laissa échapper un gémissement aux tonalités graves. Il se mordit la lèvre inférieure. Il sentait ses doigts chauds et doux l'entourer, emprisonner son amas de chair et de sang pour réaliser un va-et-vient lent, extrêmement excitant. Un sourire carnassier passa sur son visage, alors qu'il vint mordiller la peau de son cou, de contentement. La posséder ? Il lui répondit avec un regard si ardent que ses iris en brûlaient comme deux énormes soleils.
- Ma Muse, je te possède déjà autant que tu me possèdes.
Sa langue sortit de sa bouche pour glisser sur la peau fine de son cou. Il remonta doucement pour sucer le lobe de son oreille. A l'aide de ses deux doigts, il pinça doucement son clitoris, alternant de façon imprévisible le sens de ses caresses et leur intensité. Bientôt, il sentit ses doigts imprégnés d'humidité, glissant sur sa zone sensible avec plus d'aisance et de facilité. Ses phalanges n'en démordaient pas. Elles venaient à l'assaut de son organe. Index et annulaire entretenaient l'incendie entre ses cuisses, alors qu'il fit entrer son majeur en elle. Apollon avait des doigts fins, ceux d'un artiste. On pouvait croire que ça réduisait le plaisir alors que c'était tout l'inverse. Il était agile, il savait comment s'y prendre. D'un geste précis et assuré, il s'introduisit en elle, et entrepris des mouvements circulaires, alternés par un mouvement de pénétration. Impossible d'en découvrir le rythme à l'avance. Doté d'une oreille absolue, Apollon composait une symphonie dans sa tête et chacun de ses gestes venait l'accompagner. Luna ne possédait aucun moyen d'anticiper la suite, personne ne le pouvait car le chef d'orchestre solaire restait indépendant et extrêmement créatif. Les gémissements de sa Muse seraient les envolées d'une soprano sur le dernier opéra qu'il venait d'inventer. Ses soupirs, ses expirations alanguis ponctueraient la mélodie issue de sa tête, jusqu'à la fin de temps.
Et puis, après quelques minutes à jouer avec elle, vint la fin du premier acte. Apollon retira ses doigts. Il récupéra une toge qui traînait non loin, la déchira et l'attacha autour des jambes de Luna et des parties en or du char. Il la fit ensuite basculer pour qu'elle se retrouve la tête en bas avec vue sur le vide. Il se mit à genoux et vint alors embrasser son sexe sans aucune retenue, ni pudeur. D'entrée de jeu, sa langue vint jouer le rôle de son majeur, en s'engouffrant légèrement en elle, parcourant toute son intimité tiède et déjà bien humide. Il s'offrait un festin, embrassant, mordillant tout ce qui s'offrait à lui. Suspendue à des milliers de mètres de la surface de la Terre, Luna n'était retenue que par les attaches improvisées qu'Apollon avait noué autour de ses jambes. Le Dieu des Arts se fit également un peu de bien, en prenant son sexe dans sa main gauche et en réalisant un mouvement de va-et-vient expert, en raison de nombreuses séances de plaisir solitaire. Il finit cependant par délaisser son sexe dressé pour revenir introduire deux doigts en Luna. Si elle ne savait pas encore ce qu'était un orgasme, il comptait bien lui en faire vivre une tonne, jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus et implore qu'il ne cesse ses assauts. Il espérait que cela serait le plus tard possible. Tant que l'Univers ne fondrait pas sous la braise de leurs deux êtres, il entendait bien continuer. Jusqu'à l'épuisement.
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