[15 Août 2022 feat APOLLON] une soirée de déprimme

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@Apollon

☾☾ 15 août 2022 Le bal… ne s’était pas passé comme prévue ! La partie avec Apollon et notre petit jeux m’avait amusé, celle où Hadès tentait de dissimuler les pistes avec Perséphone passait encore ! Mais moins celle où j’avais retrouvé la mémoire.. Ma mère n’était autre que Perséphone… l’ex femme de mon promis Hadès.. Oui promis j’avais confirmation que j’étais l’enfant de la prophétie… Je couchais donc avec mon grand oncle, en soit rien de bien fou quand on sait que Perséphone était sa nièce… Mais je ne sais pas y a encore quelques semaines de ça, je n’étais qu’une humaine sans histoire, voilà que j’apprenais que j’étais une déesse. Née un soir de pleine lune… mon nom lui faisait hommage. Mes pouvoirs… ? Le feux… une sorte de déesse du feux… Je me souviens de tout ses moments avec ma… mère ? Nous courrions souvent dans les jardins de Démeter… ma grand-mère…
Je repris mes esprit quand je sentie la page de mon cahier prendre feux. Je ne me contrôlais pas… pas encore… Tout était en bordel dans ma tête…

Je reprenais mes esprit, et allait prendre un bain, une fois mon bain fait, j’enfilais un tangua noir laissant en vue sur ma fesse, ma marque de naissance blanche en forme de lune blanche. Tel un tatouage, fin, net et propre. Je la regardais longuement… une déesse… C’était impensable…
Je déprimais, comment ma vie pouvait-être ainsi ? Hadès… je ne savait plus comment réagir avec lui… ni comment être… j'étais folle de lui, tout de lui me rendait dingue. Sa voix… Son odeur… sa présence… Son regard brûlant. Luna reprend toi ! je finissais par enfiler un tee-shirt ample et long, brossa mes longs cheveux blond que je laissais étaché et m'installais sur mon lit avec un livre et un fond de musique. Earwen n’était pas là… Mon amie et moi on ne partageait plus grand-chose… ça me peinait…

CODAGE PAR AMATIS

Quand on avait la réputation d’être solaire et de rayonner de mille feux, tout le monde s’attendait à ce que vous soyez prompt à faire la fête, à rire, danser, chanter. Bref, à vous amuser en somme. Il était vrai que ce descriptif collait parfaitement à la peau d’Apollon. Le Dieu en devenait presque épuisant tant il démontrait au monde qu’il aimait les frasques et qu’il avait un talent fou pour en inventer comme ça, sur le tas. Pire, avec son charisme, il arrivait à y amener d’autres personnes, contribuant en somme à la perversion d’autrui sans le moindre remords. Il existait pour se faire plaisir avant tout. Et il usait de ce dont il disposait dans cet unique but. À l’Hedonia, le club qu’il gérait d’une main de maître, chaque animation, chaque décor était pensé pour le confort et l’extase des yeux. Peintures, sculptures, velours rouge et marbre au sol, rideaux de soie, dorures, tout transpirait d’opulence, d’orgueil et de beauté. Ici le Dieu était chez lui, au point qu’il y avait aménagé sa chambre, sans porte, un espace public où quelqu’un pouvait venir le surprendre, quand il, ou bien, elle le voulait.

Sous ce vernis magnifique, pourtant, Apollon n’allait pas bien. Il avait soigné sa blessure à l’aide d’Hadès et d’Asclepios. Et ça, ça faisait sacrément mal à son égo, pire encore qu’une hémorroïde. Si physiquement, il se portait comme un charme, dans sa tête, cela ne tournait pas aussi rond qu’il l’aurait voulu. Il détestait s’afficher dans un moment de faiblesse. Il n’existait pas pire humiliation pour lui. Alors, il se plaisait à mentir au monde entier pour ne pas se dévoiler. En vérité, il ne brillait plus vraiment ses derniers jours. Le souvenir de Sylvestre, dans la foret, le hantait. Il en rêvait la nuit, en souillait son corps et son lit. Il prenait une trique d’enfer dès qu’il y repensait, il s’astiquait en pensant à lui, et toutes les orgies en devenaient insipides. C’était lui qu’il voulait, mais il restait inatteignable. Ce sentiment lui rappelait malheureusement le passé et les amours malheureux qui marquaient sa vie… maudit… voilà ce qu’il était.

Au club, il feignait de travailler intensivement sur un nouveau projet secret. De cette façon, personne ne se posait de questions sur son état réel. Il s’enfermait à clé dans son bureau, mutique. Il mettait la musique en fond, du Lana del Rey, Adele, du blues… cela lui permettrait de se concentrer officiellement. En réalité, il était suffisamment intelligent pour trouver une idée géniale en 30 secondes. Il écoutait des chansons déprimantes pour déprimer en secret. Ce soir, il n’avait pas envie d’être à l’Hedonia. Il ne voulait pas être seul. Alors, il s’habilla avec des vêtements de seconde main pour ne pas être reconnu. Sa barbe naissante permettait de le camoufler. Il change ses cheveux en gris, enfila un hoodie avec capuche et prit son baluchon pour fuir ce lieu qu’il aimait pourtant tellement ! En chemin, il passa dans un supermarché, acheta six énormes pots de glace, des tablettes de chocolat, des chips, de l’alcool. Au total, il claqua plus de 300 €… ce n’était pas rien. Il marcha d’un pas défait jusqu’à arriver chez Luna. Il frappa et attendit qu’elle lui ouvre. Il retira alors sa capuche et entra sans attendre d’y être invité. Il laissa tout tomber au sol et se blottit dans les bras de Luna.

- Hey… j’ai besoin d’un câlin… mais il n’aura jamais eu lieu… enfin, quand je me serai pendu, je me fous de ce que les gens diront…

Drama-queen ? Oui, nous étions en plein dedans. Apollon, dans toute sa splendeur.

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@Apollon

☾☾ 15 août 2022J’étais sur mon lit à essayer de penser à autre chose qu’Hadès et Perséphone ! J’avais encore ces images d’eux ensemble au bal. Ils s’accordaient parfaitement et ça m’a foutue une gifle monumentale. J'avais pas en tête des ex mais le dieu et la déesse des enfers bien qu'elle ne le soit plus. Je comprenais parfaitement pourquoi il était tombé amoureux d'elle et me demandais encore ce qu'il me trouvait.. était-ce à cause de la prophétie ? Est-ce qu'il m'aimait réellement ou étais-ce juste un coup du destin pour me torturer une fois de plus ? Ma vie avait été qu'un immense cauchemars où j'attendais que Thanatos vienne un jour me délivrer de cette vie. Hadès était entrer pas si par hasard que ça au final... Ce soir là au club lors de notre rencontre... je l'avais suivis sans peur, comme une chaleur qui avait envahie mon corps pour la première fois de toute ma fade existence.
Alors le pire a été quand Perséphone l’ex femme de celui que j’aimais m’avait rendue la mémoire et avouer être ma mère… Je couchais avec l’ex mari de ma mère… Un haut de coeur me pris et je faillis vomir quand quelqu’un toqua à la porte, je courue ouvrir me demandant qui ça pouvait être quand lorsque j’ouvris l’odeur sucré et séduisante d’Apollon me caressa les narines. Il jeta son sac par terre et me prit dans ses bras, sans tarder je le serrais très fort contre moi. Apollon était un des rare dieux avec qui je me sentais bien. Nous avions jouer la comédie au bal en plus d’être un peu bourrée ce soir-là on avait fait semblant d’être ensemble. J’avais été très à l’aise comme si tout ça était naturelle. - Hey… j’ai besoin d’un câlin… mais il n’aura jamais eu lieu… enfin, quand je me serai pendu, je me fous de ce que les gens diront… Je caressais ses cheveux tendrement et le prit par la main ramassant le sac. Je l’emmenait avec moi dans la chambre où l’ambiance se voulait tamiser et détendue. Je le fis assoir sur le lit, et filais chercher une bouteille de vin et deux beaux verres . Je nous servais faisant couler le liquide rouge dans le verre. On aurait dit du sang, j’aimais cette couleur. Je posais le verre sur la table de chevet près de lui.

-Qu’est-ce que tu as mon chéri ? Tu as l’air de déprimer…

Je savais que je ne craignais rien avec lui, que je sois en culotte ou à poil ne ferait aucune différence pour lui, les corps nues il connaissait que trop bien et ça ne serait surement pas le mien qui le ferait faillir. Mais en dehors de ça, il avait l’air vraiment mal, le soleil n’était plus si solaire et je ne l’avais encore jamais vue aussi triste.
Je portais le verre que je venais de me servir à mes lèvres et me délectais de son goût. J’aimais le vin, et je comptais bien en profiter ce soir. Je voulais juste oublier cette soirée si horrible qui avait pourtant si bien commencé.

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Quand Apollon déprimait, il se dégageait une aura terne de lui. D'habitude, quand les gens le regardaient, il rayonnait. Sans dire que le soleil émanait de lui, il avait toujours un sourire colgate, un regard flamboyant et une attitude qui en imposait grâce à son charisme et sa bonne humeur. Aujourd'hui, il n'était pas du tout ainsi. Non, même son ombre avait meilleure allure. De la noirceur l'entourait, comme une forme de rancœur et de torpeur. Son cœur était brisé, il ne voyait pas comment le recoller. Et les évènements responsables de cela avaient beau s'être produits quelques jours auparavant, il n'en demeurait pas moins affecté. En vérité, comme souvent chez lui, sa rancune l'amenait à ruminer les choses, et il devenait impossible de les chasser de ses souvenirs. Jusqu'à ce qu'il expie sa vengeance et n'abatte sur Sylvestre sa colère noire, il était peu probable qu'il puisse passer à autre chose. Il n'y avait plus qu'à espérer, pour le dieu des neiges éternelles, que la haine ne retombe et que la vengeance soit plus douce que ce qui se profilait à l'horizon. L'amour, les sentiments, peut-être même que les attitudes pouvaient aider à améliorer tout cela et à les conduire sur la voie de la conciliation. Pour le moment, si Sylvestre avait le malheur d'apparaître dans son champ de vision, Apollon était bien capable de le pulvériser de son feu solaire et ensuite de récupérer les cendres en pleurant toutes les larmes de son corps. Parce que bon, quand même... ce petit con de neiges, il lui plaisait ! Il se laissa tomber sur le lit de Luna, comme s'il y avait dormi depuis des nuits.

- J'ai l'âme en lambeaux et le cœur en morceaux. Oh Luna, quelle amère douleur, que celle d'être détruit de l'intérieur. J'aimerais mourir, mais hélas, je ne puis m'enfuir... condamné, pour l'éternité, à voir mon amour brisé.

Poète, même dans le drame... surtout dans celui-ci ! Apollon ne maîtrisait pas ses mots. Il enfouit la tête sous l'un des oreillers et soupira. D'ordinaire, il fallait beaucoup d'énergie pour le suivre. C'était le principe des gens comme lui, toujours très vaillants et très énergiques. Quand quelque chose n'allait pas, tout retombait et cela pouvait vite devenir infernal à gérer. Dans la pièce tamisée, il émanait de lui comme une lumière froide, qui n'avait rien de réconfortant et rien d'attirant. En fait, c'était même tout l'inverse. Même ses yeux, d'un vert pétillant revêtaient un atour pâle et glacial. Il finit par se mettre sur le dos et agiter ses mains dans le vide, alors qu'il extériorisait :

- Nous avions pourtant partagé un tel moment de passion... il est si beau et si intriguant. Je n'ai jamais autant joui ! Et je sais que l'ai fait jouir lui aussi ! Aurais-je suspecté qu'après notre étreinte il me jette ? Il ne m'a même pas regardé... même pas souri... Comme si je n'existais pas. Il m'a éconduit... tu m'entends ??? Éconduit ! Traité comme un déchet ! Pire qu'Héphaïstos ! Je n'ai jamais été autant humilié et meurtri... J'ai envie de mourir... J'ai le cœur brisé...

Une larme roula sur sa joue, laissant comme une poussière étoilée au lieu d'une marque mouillée. Luna n'en avait pas peut-être pas conscience, mais elle vivait là un moment exceptionnel. Parce qu'Apollon ne pleurait jamais en public. Il l'avait fait à la mort de sa mère, à celle d'Asclépios et après avoir découvert le supplice qu'il avait fait subir malgré lui à Daphné... Mais pour le voir verser une larme, il en fallait beaucoup. Il le faisait en privé, avec des gens en qui il avait confiance, c'est-à-dire peu de monde. Luna, c'était spécial pour Apollon. Il ne se posait même pas la question de ce qu'il pouvait lui confier ou pas. Il fonçait les yeux fermés. Une lueur passa sur sa main prenant une forme étrange. Un arc apparut alors. Il était magnifique, mais dégageait une lueur verdâtre. Apollon fit apparaître une flèche sont l'allure ne signifiait absolument rien de bon. Bien des légendes parlaient de son côté vengeur et de sa façon de détruire ses ennemis. Il ne manquait jamais à sa réputation de tortionnaire. Gentil, oui, mais quand on lui faisait offense ou que l'on jouait avec lui, il devenait absolument cruel et impitoyable. Il banda son arc en visant la fenêtre. Ses yeux s'illuminèrent d'un rouge flamboyant semblable à la surface du soleil.

- Je vais le lui faire payer... le faire souffrir comme jamais, il n'a souffert... Je vais le terrasser, le brûler, l'écorcher vif... Je le pendrais à une pique dans mon club, pour bien rappeler que personne ne me fait du mail... mais avant de lui donner le coup final, je vais le retrouver, le saisir à la gorge, serrer et... et... l'embrasser... passionnément...

Il soupira, l'arme toujours prête à tirer vers la fenêtre. Il était de notoriété publique qu'Apollon ne ratait jamais sa cible et ça n'était pas une blague...

- À quoi bon... je suis maudit. Je l'ai constamment été...

@Luna Luciano

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@Apollon

☾☾ 15 août 2022Apollon était un dieu qui aimait se faire remarquer, mais si il avait de nombreux défauts il avait surtout de nombreuses qualités. Entre nous je pense que ce qui fait la perfection d’Apollon c’est ce délicieux mélange entre tout ses excès, je l’aimais comme ça. Oui j’avais cette forme d’amour pour lui, fraternel en quelque sorte. Je n’avais jamais eus autant de sentiments fort que depuis mon arrivé à Athènes. Au début le sentiment prédominant était la solitude et la mort… je ne savais plus si je souhaitais vivre… ou mourir… tout ce que je savais c’était que je voulais que l’on calme mes pensés si sombres et dévastatrice. Puis y a eut Hadès… hadès… je pourrais crier son nom encore et encore que ça soit lorsque nos corps se mêlent et transpirent de nos actes obscènes ou quand je suis seule la nuit, le matin… sous les draps… Mes joues devinrent rouge… N’importe quoi reprend toi.
Apollon me sortit de mes pensés en se laissant tomber sur le lit comme si c’était le sien. En réalité ça ne me choquerait pas, je pourrais sans soucis dormir avec lui. - J'ai l'âme en lambeaux et le cœur en morceaux. Oh Luna, quelle amère douleur, que celle d'être détruit de l'intérieur. J'aimerais mourir, mais hélas, je ne puis m'enfuir... condamné, pour l'éternité, à voir mon amour brisé. Mon verre à la main je le regardais ébahie. Apollon… mon bel Apollon avait l’air si triste que je me sentait impuissante et surtout bête. Mon Apollon si solaire, si flamboyant était terne ce soir, éteins. Comme l’eau que l’on jetais sur le feux pour l'éteindre, il ne restait que cette étouffante fumée.

Je buvais mon verre tout en l’écoutant debout près de lui le regardant d’en haut. On aurait dit un enfant, a qui on avait casser son jouet préféré. En l’occurrence ici c’était sa fierté et ses sentiments. De ce que je comprenais il avait jouis… ça je n’en attendais pas moins de lui, mais c’était bien plus que ça… notre dieu solaire avait simplement eut un coup de foudre pour ce garçon. Une larme vint couler sur sa joue, j’ouvrais de grand yeux il tendait ses bras et fit apparaître un arc et une flèche. Je n’avais jamais rien vue d’aussi beau… d’aussi divin ? Il était en colère, je le comprenais c’était nouveau. Les larmes me montait aux yeux, non il ne devait pas être triste, pas lui… Il visait la fenêtre. Je posais mon verre pour ne pas risque de le faire tomber et grimpais sur le lit instinctivement, me mettant à califourchon sur lui, je prenais son visage entre mes mains chaude en faisant attention de ne pas me blesser avec son arc, après tout je n’y connais rien encore à tout ça. Le forçant à me regarder une larme coula sur ma joue.

-Regarde moi ! Ma voix était ferme, mais douce. Je t’interdis de dire des choses comme ça ! Tu es Apollon, tu es le soleil, mais tellement plus encore. Tu ressent juste les choses plus fort, plus intensément que les autres et c’est bien… ça fait ta perfection. Alors ne laisse pas la colère prendre le contrôle.

La colère prendre le contrôle… c’est moi qui disait ça alors qu’avant qu’il arrive j’avais faillis faire cramer tout l’immeuble… Mon regard se perdait dans le siens. Mon soleil… si les ténèbres envahissaient mon quotidien, je ne laisserais pas envahir les siens.

-Mon Apollon… laisse moi les ténèbres s’il te plaît, les enfers attendront… tu as un destin bien plus lumineux qui t’attend. Alors garde ta lumière, brille… aime… baise, mais je t’en supplie ne te transforme pas en une version de moi, fade et sans saveur… laisse moi ce rôle que j'occupe à la perfection…

Mes mains suivaient le chemin de son visage à ses épaules, puis le long de ses bras allant jusqu’à se poser sur ses mains, qui elles même étaient posées sur son arme divine. Mes mains venant légèrement serrer les siennes sans lui faire mal.

-Que celui qui t’as briser le coeur m’entende… il ne sait pas ce qu’il perd, mais il ne voit pas non plus ce que je vois quand je te regarde. Puisse-t-il être fou pour s’en prendre à toi… Je sentais mes mains chauffer légèrement, je pris une grande inspiration, me contrôler, je ne le blesserais pas, mais savoir qu'on lui faisait de la peine, ça me mettait en colère. Depuis quand avais-je autant pris d'assurance ? Depuis quand étais-je aussi déesse... ?

CODAGE PAR AMATIS

La colère aveuglait Apollon. Voilà bien une caractéristique de famille. Les Olympiens n'étaient hélas pas réputés pour être très à l'aise avec la fureur qui les gagnait et qui prenait le pas sur la raison. Le champion en la matière, c'était Zeus, dont le dieu des arts était le fruit. Sa "génétique", il ne pouvait pas la renier. Pourtant, à l'inverse de son père, sa colère à lui avait une nette tendance à se transformer en vengeance. Au point qu'il n'oubliait jamais rien et qu'il se vengeait de tout. Alors qu'il bandait son arc et que la lueur autour de lui devenait menaçante, d'un vert infernal rappelant les effluves de peste noire, Luna se positionna sur lui. En temps normal, cela ne l'aurait pas surpris, tant il se plaisait à pratiquer du sexe dès qu'il en avait l'occasion. Mais primo, la situation n'était pas à un tel contexte et secundo, Hadès lui avait fait promettre de ne pas la séduire. Il respectait sa promesse. Luna était une amie, une confidente, à laquelle il venait confier, ce soir, sa peine de cœur. Elle n'aurait jamais le luxe de le voir en action avec elle, sauf si un jour l'avis de son oncle changeait. Parce qu'elle n'était pas dénuée de charme, de beauté et de personnalité, la jolie blonde, ça non ! Et ça lui plaisait de savoir que son oncle s'était trouvé une moitié en ce monde. Lui aussi, il avait tout un tas de qualités ! Déjà, il était bien plus un père pour Apollon que Zeus. Non pas que ce dernier l'avait renié, mais il se sentait plus proche d'Hadès.

Il était prêt à tirer, mais Luna posa ses mains sur son visage. Elles étaient chaudes et Apollon ne craignait pas la chaleur. Il manipulait le feu solaire, après tout. De ses yeux pâles et glacés, il jaugea cette femme, qui avait plus de courage que n'importe d'autre, car elle s'interposait sur sa route faite de souffrances, de maladie et de vengeance. Il fallait en avoir, de la force de caractère pour essayer de raisonner le dieu des arts. Il plissa les yeux, avec la volonté de se dégager. Il ne s'exécuta pas. Il risquait de la blesser et non seulement il ne se le pardonnerait jamais, mais Hadès risquait fort de lui faire payer au centuple. Et il aurait raison. Ne pas s'en prendre à des innocents, c'était un principe qu'Apollon respectait à la lettre. La suite lui retourna l'estomac. Il encaissa les propos de la jolie blonde et eut l'impression qu'on lui lacérait le cœur. Elle était si dure envers elle-même ! Il sentit ses mains descendre sur ses bras musclés, puis ses avant-bras et ses poignets. À ce moment-là, il renonça à sa vengeance. L'arc et la flèche disparurent, la lueur malveillante également. Il redevint le dieu taciturne qu'elle avait vu en arrivant, incapable de faire mieux. À son tour, cependant, de lui saisir le visage de ses mains douces et savamment entretenues.

- Que racontes-tu ? Tu n'es pas fade et sans saveur ! Luna, tu es exceptionnelle. Ma chérie, tu ne te rends pas compte à quel point tu te fourvoies te concernant !

Il se redressa pour s'asseoir et serra la blonde fort contre lui, posant sa main sur son dos. Sans qu'il ait besoin de chercher à se remotiver, il se fit plus flamboyant, son corps laissant échapper une chaleur salutaire, enfin ! Il la blottissait contre lui. Leurs deux corps étaient en contact parfait. Dans un autre contexte, Apollon n'aurait pas tergiversé. Les évènements auraient dérapé. Aussi étonnant que celui puisse paraître, il savait quand même se tenir. Il reprit, d'une voix douce et sincère :

- Crois-tu qu'il est donné à tout le monde de réanimer la flamme dans le cœur de mon oncle ? Crois-tu que quiconque sur cette Terre puisse prétendre le subjuguer comme tu le fais ? Tu ne sais pas à quel point tu es rayonnante et exceptionnelle. Tu m'accueilles chez toi, le cœur en morceaux, tu m'empêches de commettre l'irréparable. Tu n'es pas un être de ténèbres, bien au contraire. Tu es la lumière dont toute âme dans l'Univers a besoin.

Il déposa ses lèvres sur son front en caressant ses cheveux. C'était la première fois qu'il se préoccupait davantage d'autrui que de sa propre personne. Il risquait fort de neiger des capotes à ce rythme ! L'éclat de lumière qui émanait de lui retomba. Luna n'y pouvait rien, elle l'avait déjà fait revenir, ce qui n'arrivait jamais. Parce que quand Apollon déprimait, lui seul pouvait choisir d'aller de l'avant. Il faudrait probablement quelques heures pour qu'il se fasse à l'idée que Sylvestre avait un cœur de glace. Il prit une inspiration et se laissa retomber sur le lit.

- Ton destin, à toi aussi, est lumineux. Tu n'as pas idée de ce qui t'attend. Je ne peux pas te dire les choses de façon claire et précise, mais ton futur est radieux et glorieux. Tu dois simplement prendre garde. "La convoitise du plus Grand, menace la lunaire enfant. De sa destinée déjà tracée, lui seul peut tout briser". Méfie-toi de l'orage qui gronde, même si tu ne l'entends pas... Ta réussite ne sera pas pavée de simplicité, mais bien de défis à relever.

Il se laissa tomber sur le lit à nouveau et regarda le plafond d'un œil vide.

- Tu n'as pas un bon film pour nous changer les idées ? J'ai amené de la glace...

@Luna Luciano

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@Apollon

☾☾ 15 août 2022Je ne supportais pas de voir mon Apollon dans cet état. Son coeur était brisé et je ne pouvais le concevoir… Apollon était un dieu et un homme que j’aimais profondément, le genre d’être pour qui vous pourriez vous sacrifiez. Je n’avais pas réfléchis une seule seconde en me jetant sur lui, car le voir ainsi désespérer me faisait mal… Cela pouvait avoir l’air intime vue de l’extérieur, mais ça m’était égale. Une fois de plus je voyais ce que les autres ne voyaient pas. Hadès était vue comme juste un dieu régnant sur la mort, sombre et froid alors qu’il était plus que ça. Hadès était un dieu fabuleux et plus encore… Il avait voler mon âme sans rien faire, mon corps et mon coeur était à lui et ça jusqu’à ce que je trépasse dans son royaume… La mort nous liait de toutes les manières possible… je l’aimais d’un amour inconditionnel.
Apollon c’est la même chose… on ne le voyait que comme un symbole d’art et de beauté, toujours de bonne humeur maître des orgies et de bon plaisirs diverses. Et pourtant… c’était un être constitué de cellule, et de sentiments… surtout de sentiment. Bien trop pour un dieu sensible à ce qui l’entourait ainsi, il ressentait tout et peut-être bien plus que n’importe qui. Car il est comme ça, il n’a pas de filtre il vit plus que n’importe qui d’autre, il aime plus que n’importe qui d’autre et surtout il peut haïr plus que n’importe qui.
Alors que j’étais subjuguée par son regard, et sa détresse il fit disparaître son arc et sa flèche. Lui et moi avions un corps semblable insensible à la chaleur, le soleil et les flammes une unions parfaites pour deux êtres divins. Cette lumière si féroce disparut et il prit mon visage entre ses mains. Je fermais brièvement les yeux, la douceur de ses mains sur mon visage me firent frissonner. Exceptionnelle… pourquoi tout le monde s’entêtaient à me dire ça… ? Je n’y voyais rien de tel… je me trouvais sans saveur… fade… ni à la hauteur de l’amour et la dévotion d’Hadès ni à la hauteur du respect d’Apollon. Je versais de nouveau une larme alors qu’il s’assied, ma respiration se coupa alors que mes cuisses se serraient contre lui. Sa main dans mon dos me fit frissonner et son odeur me berça. Durant un bref instant la lumière de mon Apollon lui fit honneur… il se blottissait contre moi, mes mains allèrent se blottir dans ses cheveux et je fermais les yeux le serrant contre ma poitrine.

-Je ne suis qu’une prophétie… Hadès m’aimerait il ainsi si je ne l’étais pas… ? Je ne suis pas sure de vouloir la réponse… car il m’est tellement impensable de vivre sans lui… Oh Apollon… ma vie n’est rien sans lui… je l’aime plus que ma propre vie…

Ses lèvres vinrent déposer un baiser sur mon front, une larme coula de nouveau… j’avais peur.. "La convoitise du plus Grand, menace la lunaire enfant. De sa destinée déjà tracée, lui seul peut tout briser". Parlait-il de Zeus ? Zeus… je ne sait pas quels sont ses plans pour moi… Mais j’espérais pouvoir me livrer à lui, trouver un accord… Même si Hadès n’accepterait jamais, je ferais tout pour éviter un conflit olympien. Il se laissait tomber de nouveau sur le lit, sa leur de nouveau éteinte, triste et fade… je n’ai pas une bonne influence sur les dieux… - Tu n'as pas un bon film pour nous changer les idées ? J'ai amené de la glace…
J’essuyais mes larmes et me levait, je pris les télécommandes et allumais la télé face au lit, puis m’asseyait sur le lit contre mes oreillés.

-Choisis ce que tu veux. Je lui tendais les télécommandes tandis que je reprenais mon verre de vin. Je suis désolée… Tu es venus chercher du réconfort… et c’est toi qui me réconforte… Je soupirais. Quand tu parles du plus Grand… tu parles de Zeus… ? Sais-tu quelque chose ?

Mon regard se perdait dans le vide… Zeus, tout le monde me parlait de lui, mais je n’avais jamais réellement eus à faire à lui, je l’avais bien entendus aperçue au bal, mais c’est tout. Mon grand-père… quel famille de tarée. Je fronçais les sourcils, je ne sais pas ce qui nous attendais mais.. je sent quelque chose de lourd… de sombre et de froid.

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- Oh Luna... pourquoi dis-tu une chose pareille ? Comment Hadès pourrait-il ne pas t'aimer ?

Tendrement, il lui caressa la joue et la regarda droit dans les yeux. Il possédait bien des certitudes sur le monde et sur les autres, souvent erronées d'ailleurs. En revanche, il n'exprimait aucun doute quant à la sincérité des sentiments que son oncle portait à la jolie blonde. Il lui avait fait promettre de veiller sur elle, ce qu'il s'employait à respecter. Qui donc confierait une femme à Apollon s'il n'en était pas intimement amoureux ? De tous les dieux, il fallait avoir une sacrée confiance en ses sentiments pour mettre quelqu'un dans les filets de la divinité la plus volage et chaude de l'Olympe. Le maître des Enfers ne souffrait pas d'un manque de confiance, il se doutait que non seulement son neveu ne toucherait pas Luna, parce qu'il était respectueux de ses promesses, mais aussi qu'elle n'irait pas voir ailleurs. En attendant, il fallait la rassurer et lui expliquer ce qui se passait. Apollon comprit qu'elle tombait amoureuse pour la première fois. Elle était touchante et il la serra davantage contre lui.

- Tu n'es pas qu'une prophétie, Luna. Je crois que je n'ai jamais vu mon oncle aussi amoureux. Tu ne dois pas douter des sentiments d'Hadès. Une prophétie ne peut conquérir un cœur. C'est juste une envolée lyrique sur l'avenir et le Destin. La réalité, c'est que ça n'a JAMAIS fait le futur. Cela le décrit simplement. Mais la divination est un art dangereux. Bien des êtres, mortels comme immortels, ont couru après, espérant gagner quelque chose, s'estimant invincibles. Les Moires aiment à jouer avec le fil de l'Histoire. Elles se plaisent à regarder les hommes et les femmes se consumer pour tenter de lutter contre ce qu'elles ont écrit.

Il soupira en caressant affectueusement son dos.

- T'aime-t-il ? La réponse à cette question, ce n'est pas dans une prophétie que tu dois la trouver, mais au fond de ton cœur. C'est enfoui ici.

Il posa sa main sur sa poitrine, tout en la fixant du regard. Sous ses doigts, il sentait une vibration, les battements du cœur de Luna. Il voulait lui faire comprendre que l'amour, ça ne survenait pas comme ça, par des paroles ou par des mots. Si elle voulait savoir pour quelle raison Hadès était attiré par elle, il valait mieux qu'elle cherche la réponse au fond de son être et de son âme. Parce que personne ne pourrait lui répondre. Bien sûr que le cœur d'Hadès possédait également une importance capitale dans l'affaire. Mais il fallait lui donner un endroit accessible à explorer. Et Apollon doutait que son oncle ne se livre complètement tout de suite. Hadès était davantage réputé pour sa discrétion et son silence que pour ses paroles enfiévrées. Quoique, depuis maintenant plusieurs millénaires qu'il existait, le dieu des arts avait été maintes fois surpris par les plus timides ! Ils pouvaient se dévoiler en êtres passionnés et volcaniques ! Luna récupéra les télécommandes et vint ensuite s'installer sur le lit. Apollon étant chargé de trouver un programme, il démarra Netflix et rechercha un truc intéressant et drôle à regarder.

Luna semblait perdue par ce qu'il avait dit quelques instants plus tôt, sur le plus "Grand". Apollon ne pouvait pas être plus précis, il se l'interdisait. Les prophéties avaient rendu fou tellement d'êtres qu'il était absolument destructeur de révéler l'avenir de but en blanc, tel qu'il l'avait vu. Dans le fond, il était désolé pour Luna. Il l'appréciait beaucoup et n'était pas serein pour elle. Car sa vision avait été claire et précise. Elle n'augurait rien de bon. Elle était entrée dans le viseur de son père. Pour le meilleur comme pour le pire... Et ça, Hadès devait en être informé. Il n'avait pas encore pris le temps de discuter avec lui, pourtant il le savait, lui relater sa vision serait sûrement le meilleur moyen de le mettre en colère. Il n'aimait pas voir son oncle blessé. Encore moins par son propre père, qui tirait une satisfaction malsaine à l'idée même de le rabaisser indirectement. Quand il pensait à Zeus, Apollon en avait des frissons dans tout son être. Le Roi des Dieux insufflait la crainte et l'appréhension autour de lui. Nul ne savait de quoi il était capable. La guerre semblait inévitable, mais il préféra ne pas affoler Luna avec tout ça. Il lui répondit donc dans un demi-mensonge :

- Je suis désolé, Luna... je ne peux pas te répondre... N'oublie pas qu'Hadès t'aime. C'est ton amour qui est la clé du destin. Quant à Zeus... fais attention de ne pas le mettre en colère... il est... puissant... et est capable de choses aussi bonnes que mauvaises. Sois prudente avec lui...

Quand Apollon parlait de Zeus, on sentait la crainte dans chacun de ses mots. Le dieu des arts avait malheureusement vu ce que réservaient les prochaines années et ça lui glaçait l'âme. Oui, son père était probablement la plus grande menace qui existait en ce bas-monde, pour Hadès. Il ne retiendrait aucun de ses coups à l'égard de ce grand-frère qui prétendait pouvoir lui faire ombrage. Sa colère n'avait aucune limite. Il était capable de mettre le monde à feu et à sang pour parvenir à ses fins. Dire la vérité à Luna aurait assurément influencé ses choix et c'était bien ce qu'Apollon se refusait à faire. Il préférait passer pour un salaud à ses yeux que de détruire l'espoir qui émanait de ce cœur si pur. Il s'arrêta sur Grease et proposa :

- Oh, regarde, Grease ! Tu l'as déjà vu ? Ça te tente ?

@Luna Luciano

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@Apollon

☾☾ 15 août 2022L’étreinte d’Apollon autour de moi se fit plus forte, la chaleur de son corps m’apaisait, c’était étrange d’avoir un être qui vous complétais aussi parfaitement, divinement parlant. Le soleil, le feux, la chaleur, c’était ce qui était en nous et je pense que si notre alchimie était aussi présente c’était en partie parce qu’au fond nous n’étions pas si différents. Nous les êtres de chaleurs on vit les choses intensément, on aime intensément et parfois maladroitement... et pourtant on aimait à en crever. Je pourrais mourir pour Hadès, son respect, son amour et son adulation pour moi me dépassais. Il me traitait comme la reine que je ne suis pas et que j’avais peur de devenir. Il méritait la perfection et j’étais bien loin de l’être. Hadès méritait le bonheur, l’amour, une vénération total. Je le vénérais oh que oui je le vénérais, ma vie sans lui n’aurait plus aucun sens.
Son discours sur l’amour d’Hadès pour moi, de la prophétie me fit frissonner et réfléchir, ce n'est sans compter la douceur de sa main qui vint caresser mon dos. - T'aime-t-il ? La réponse à cette question, ce n'est pas dans une prophétie que tu dois la trouver, mais au fond de ton cœur. C'est enfoui ici.
Sa main sur ma poitrine me fis ouvrir de grand yeux, la sensation qu’on me transperçait le coeur, rien que de pensé au dieu que j’avais du mal à comprendre. La réponse je l’avais déjà, mais ce n’est pas de lui que je doutais en réalité, mais de moi. Non pas de mon amour pour le dieu que je vénérais et vénérerais toute ma vie, mais plus du fait que j’avais peur de pas être à la hauteur de ce qu’il est. Découvrir que je suis la fille de son ex épouse, qui est ma patronne, et fille de Zeus, me perturbais énormément. Je voulais tout savoir d’Hadès, mais pour cela, je devais êtres patiente avec lui, la patience était ce qu’il me manquait à présent.

J’avais pris place sur le lit avec mon verre en posant une question à Apollon sur Zeus, son père, ce qui faisait d’Apollon mon oncle également. Il me mit en garde contre le dieu des dieu et je pouvais comprendre à sa réaction que même lui n’était pas tranquille. Bon sang ! Mais comment avais-je réussie à me retrouver là-dedans. Je soupirais, je restais persuadée au fond de moi que ce type n’était pas aussi dramatique qu’ils le disent, qu’il serait ouvert à la discussion. Je ne laisserais pas tomber. Je fronçais les sourcils et fixais le vide, cette situation était ridicule. Qu’est-ce qu’il peut bien me vouloir ? Je ne suis que Luna.
Apollon s’arrêta sur un film, Grease un grand classique, je le connaissais par cœur. Un léger sourire vint sur mes lèvres.

-C’est un de mes films préférés avec dirty dancing. Aller viens. Je tapotais la place à côté de moi. On ne laisse pas bébé dans un coin ! Je ricanais. Mais je ne comptais pas le laisser tomber, je voulais en savoir plus sur son malheur, il est venue car il allait mal, et je me devais de lui en parler. Je faisais une bien piètre amie, j'avais sans le vouloir, déviée la conversation vers moi... Je suis pathétique. Mon regard s'apaisa, mais la joie était enterrée pour le moment, restée en enfer avec Hadès. J'attendais que le soleil don les rayons étaient cachés par les nuages de son coeur s'approche, sa présence m'apaisais, son odeur également. Apollon il est comme ça... c'est décidé ce soir faut qu'il parle de son chagrin.

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- Oh, j'adore Dirty Dancing ! L'humanité me fascine par ce qu'elle est capable de créer en matière d'art ! Bon, tous les artistes ne se valent pas, mais, gloire à ceux qui font des films cultes qu'il est toujours plaisant de regarder !

Apollon aurait pu débattre pendant des siècles du septième art. Lui qui avait inventé beaucoup de choses, il se plaisait à voir comment les hommes et les femmes s'appropriaient ses Muses et en accouchaient de splendides œuvres, littéraires, théâtrales, sculpturales, musicales, culinaires... Il ne s'imaginait pas vivre dans un monde dépourvu de créativité. Du temps où il était resté sur l'Olympe, il avait suivi attentivement ces arts modernes. Le cinéma, le jeu vidéo, tout ce qui découlait des technologies inexistantes à l'époque de l'Antiquité. Il trouvait ça fabuleux que l'espèce humaine soit capable de développer autant des idées jusqu'à les faire vivre dans des salles obscures. Et dès lors que l'on mélangeait les arts, Apollon était heureux. Rien de tel qu'une comédie musicale, qu'un comique muet à la Chaplin, pour susciter une critique dithyrambique de sa part. Pour les acteurs, les réalisateurs et les producteurs, ça n'avait pas de prix que d'obtenir un compliment de la part du Dieu des Arts. Surtout quand on connaissait son niveau d'exigence et sa propension à ne pas mâcher ses mots. Oh ça, les gens qui n'avaient pas bien honoré son domaine, ils s'en souvenaient encore de son courroux... Il allait s'installer sur le canapé lorsque Luna ajouta une phrase qui le fit tiquer et le vexa. L'avantage, c'est lui, c'est qu'il était facile de le faire bouder... Il suffisait de le taquiner un peu trop sur lui-même et sa fierté.

- Bébé ??? Oh, je vois ! Je t'ouvre mon cœur et toi, tu me... traites de bébé ??? Mais... mais je ne suis pas un bébé, Madame JE-ME-MOQUE !!! Je suis Apollon, okay ??? APOLLON ! Rien que ça, ça résume tout ce que je suis ! Un bébé ! Bon sang... mais quel scandale ! Tu as de la chance que je t'aime bien, parce que sinon... Raaaah !!! Bébé... bébé... Tiens ! Regarde si je suis un bébé !

Il la fusilla du regard et défit son pantalon pour lui montrer son sexe. Il prit celui-ci entre ses mains et l'agita pour bien lui prouver qu'il n'était pas un bébé. Il s'assit ensuite à l'opposé du canapé, ronchon et prit le pot de glace pour lui.

- Voilà le bébé ! Et puis quoi encore... C'est ma glace. Tu en veux ? Bah, tu n'as qu'à aller t'en faire, tiens !

Il ouvrit le pot et plongea une cuillère dedans. Luna apprenait à ses dépens qu'Apollon détestait être infantilisé, même si ses réactions de drama queen témoignaient quand même parfois d'un certain manque de maturité. Boudeur, il marmonna un charabia incompréhensible avant de la fusiller du regard. Il n'aurait plus manqué qu'elle se mette à rire pour qu'il ne voie rouge. Il finit par soupirer. En fait, il n'en voulait pas à Luna, parce qu'elle n'agissait ainsi que par tendresse et amitié, ça se lisait dans ses yeux. Il avait juste les nerfs à fleur de peau à cause de Sylvestre. L'envie subite de lui envoyer toutes les maladies de la création sur le coin de la figure le titillait assez fortement.

- Enfoiré de glaçon...

Sans s'en rendre compte, il était en train de pilonner sévèrement la glace avec sa cuillère, la massacrant au passage. Mieux valait la nourriture que son âme sœur... d'ailleurs, comment pouvait-on être sûr que c'était de ça qu'il s'agissait ? Chiron lui avait dit que quelque chose de beau les unissait. Ce soir, la seule chose qu'il voyait, c'était la terrible humiliation que le beau brun lui avait collé devant tout le monde. Les premières images de Grease ralentirent doucement son geste de haine. Le pot eut un peu de répit... Il finit par se rapprocher de Luna, sans rien dire, pour qu'elle vienne picorer à sa guise, finalement. De là à ce qu'il s'excuse de réagir aussi exagérément, il ne fallait pas rêver. Apollon ne s'excusait jamais. Pour la simple et bonne raison qu'il n'avait jamais tort ! Et ça, ce n'était pas une prophétie qui le disait, mais lui-même. Encore une belle démonstration de son égo surdimensionné.

@Luna Luciano

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@Apollon

☾☾ 15 août 2022Je regardais rarement la télé, j’étais plus souvent sur mon ordinateur à écrire ou bien à lire. Je préférais imaginer un monde que je fabriquais de toute pièce que de regarder des images toute faites sur un écran. Je pouvais lire pendant des heures, j’en oubliais parfois même de manger. Lire, des romances fantastiques le plus souvent avec du sexe… beaucoup de sexe. Ce qui est assez étrange quand on voit à quel point avant Hadès j’avais du mal entre les rapports homme et femmes.
Alors que j’étais installée et proposais à mon tendre et cher Apollon de me rejoindre en faisant référence à une phrase culte de Dirty Dancing, il se mit en colère. Je soupirais et le fixais d’un air désespérer. Passant une main dans mes cheveux pour les mettre en arrière, je l’écoutais faire son monologue. J’allais lui répondre quand soudain il baissa son pantalon et sortit son sexe et l’agita. J’ouvrais de grands yeux et devint aussi rouge que le liquide dans mon verre.

-APOLLON ! J’avais crié de surprise en manquant de m'étouffer, je cachais mes yeux, le seul membre que j’avais vue à se jour était celui d’Hadès.
Il fini par s’installer dans le canapé en prenant son pot de glace, je retirais mes mains de mes yeux et tournais la tête, je n’osais même pas le regarder. J’avais chaud plus que d’habitude et je ne savais pas où me mettre. Tandis qu’il s’acharnait sur son pot de glace, je buvais une gorgée de vin, repliant mes genoux contre moi. Apollon était un adulte avec l’âme d’un adolescent, victime de ses émotions et ses hormones. Putain ! Quelle idée de me montrer son engin ! Décidément chez les dieux tout est grand. Je soufflais alors qu’il se rapprochait de moi pour me tendre de la glace. Je posais timidement mon regard sur lui alors que le film commençait en fond. Une cuillère en main, j’allais la plonger dans le pot quand mon regard se pose sur son entre jambe. Bien évidemment, pas de sous vêtement sous son pantalon, malgré qu’il ait rangé son attirail, elle était bien visible. Je me reculais alors.

-Non merci je dois faire attention à ma ligne…je regardais alors la télé. Ça te gênerait s’il te plaît de fermer ton pantalon ? c’est très perturbant. Je me mordais la lèvre, les joues rouges, si Hadès apprend ça il le tue ! On n’en dira rien pour le bien être de mon soleil. Je ne t’appellerais plus jamais comme ça… va falloir que tu choisisses un surnom affectif pour quand je t’appelle sans risque de me montrer ta queue !

Il est rare que j’utilise se genre de terme, surtout avec d’autre homme qu’Hadès et encore moins quand il s’agit de dieu. Mais j’étais gênée, et intimider, j’avais tendance à oublier la nature charnelle d’Apollon car il n’est jamais dans la séduction avec moi, j’avais tendance à ne pas me méfier. Bah tiens ça t’apprendra !

-Bon tu vas me dire ce qu'il t'arrive ?

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Il s'emportait, il surréagissait, comme toujours. De toute façon, il ne savait pas faire dans le juste milieu. Quand quelque chose le heurtait, il montait dans les tours et il devenait difficile de l'en faire redescendre. Capricieux, prétentieux, mais surtout très fier de lui, il n'était pas fait pour la critique ou pour la remise en question. Et pourtant, ça ne l'empêchait pas non plus de douter, à quelques moments. En des temps immémoriaux, il avait créé la philosophie, en poussant la pensée et la réflexion dans ses retranchements, en contredisant bon nombre de ses principes. Il en ressortait une discipline comptant désormais de très nombreux adeptes, hélas pas tous très futés ! Beaucoup faisaient preuve de paresse, préférant réfléchir sur des pensées déjà écrites. Or, le sens premier de cet art, restait en vérité de libérer ses réflexions pour explorer tous les possibles, pas simple faire de la branlette intellectuelle comme une grosse feignasse. Apollon descendit le regard sur son pantalon, qui était encore ouvert et qui exposait son attirail. Il haussa les épaules, bougon et referma le bouton et la fermeture Éclair.

- Ouais, bon... désolé... l'habitude de l'Hédonia...

Quelle habitude ? Luna n'aurait pas la réponse directe à cette question, mais avec un minimum de réflexion, elle pouvait bien comprendre de quoi il en retournait. Quand le Dieu des Arts portait un pantalon et qu'il ouvrait sa braguette, il laissait son attirail libre d'accès à son ou ses amant(e)s. C'était une façon d'introduire un peu la relation charnelle, en mettant à disposition son sexe à qui voulait venir en prendre soin. Il se disait bien que sa réaction était disproportionnée, mais elle n'obtiendrait pas mieux qu'un "désolé" de sa part. Apollon avait beaucoup de mal à reconnaître ses torts et encore plus à les admettre. Le plus souvent, il bottait en touche et tournait la page, avec plus ou moins d'habileté. Elle l'invita à trouver un surnom qui convienne et il s'emporta, pas contre elle, mais contre la situation en elle-même :

- Je ne sais pas moi... Appelle-moi Apo, mon soleil, mon amour, whatever you want ! Mais pas bébé, et pas un nom d'animal... Je suis Apollon, merde !

Pour que Luna puisse mieux comprendre la raison de sa réaction, il lui devait quand même quelques explications, d'autant qu'elle les lui réclamait. Il soupira et remit le pot de glace entre eux deux.

- Je déteste qu'on m'infantilise et qu'on me rabaisse, c'est tout... Ils me croient tous débile et immature ! Tant mieux, car j'en joue, mais là, je ne suis pas d'humeur... Ok, toi, tu n'avais rien demandé et tu ne pouvais pas savoir... mais je ne veux pas que tu m'appelles bébé... ça me fait mal... voilà... surtout quand ça vient de ma sœur de cœur...

En dépit des apparences, la personnalité d'Apollon était bien plus complexe. Il ne s'agissait pas uniquement d'un Dieu hédoniste, fêtard et capricieux. Sous le vernis doré et flamboyant, se cachait une personne pour qui l'amitié comptait énormément. Seulement, dans le Panthéon grec, mieux valait éviter de laisser paraitre des émotions susceptibles de vous revenir sur le coin de la figure. La seule qui savait vraiment qui il était, c'était sa jumelle, Artémis. Même avec son père et surtout avec lui, il dressait une barrière pour se protéger. De toute façon, Zeus l'aimait à sa façon, tantôt en le félicitant, tantôt en le raillant. Il soufflait le chaud et le froid, il caressait et donnait une claque. Il en avait toujours été ainsi. Ça n'empêchait pas leur lien de sang d'exister et de les rendre presque indissociables. Mais Apollon n'attendait de Zeus aucune marque honnête de sentiment ou d'affection. Car son problème était bien là... Sa mère, tuée par Héra, ne pouvait plus lui donner l'amour et la tendresse dont il avait besoin. Quant au Roi des Dieux, rien que sa fonction parlait d'elle-même. Ce n'était pas auprès de lui qu'il obtiendrait cela, mais bien avec ses rares amis : Luna, Héraclès, qui était en vérité bien plus qu'un ami, Artémis sa sœur et... il l'avait espéré Sylvestre. Un goût amer de sang se répandit dans ses pensées. Celui de son cœur blessé, sans aucun doute. Il bougea sur le canapé pour venir mettre sa tête sur les cuisses de Luna.

- Tu comptes beaucoup pour moi, Luna... il y a une connexion entre nous, tu me comprends sans que j'ai besoin de me dévoiler totalement. Tu fais partie du monde dont j'ai besoin pour être et exister. Parce que mes véritables muses, ce ne sont pas les centaines d'amantes et d'amant qui passent dans mes bras. Ma source d'inspiration, ce sont les gens qui comptent vraiment, comme toi. Sans toi, sans eux, ce que je suis n'aurait plus de sens. Que peut être l'Art sans amour sincère ?

@Luna Luciano

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☾☾ 15 août 2022JJe ne pouvais pas en vouloir à Apollon, et ça faisait partit de son charme. Un dieu avec les hormones d’un adolescent, je trouvais ça attendrissant. Je ne connaissais pas grand choses des dieux, avant de venir en Grèce j’étais curieuse car quelque chose m’attirait dans sa culture, ses croyances, maintenant je sais pourquoi je suis l’une d’eux… une déesse… Il fini par refermer le bouton de son pantalon et je pouvais enfin respirer librement. Si je découvre encore les délices que peux procurer le sexe entre deux être qui s’abandonnent entièrement l’un à l’autre, je savais très bien ce qu’on y faisait dans son club, du moins j’en avais une idée, mais je ne voulais pas voir ça. Je sais que c’est quelque chose qu’Hadès faisait dans le passé… Mais je n’ai pas envie de découvrir ça.. Hadès… il avait eut tellement de femme, pour commencer ma mère… Perséphone, puis des centaines, voir des milliers d’autre à son arriver sur Terre. Je les détestaient toute, car à cause d’elle je me sentais pas à la hauteur de celui que j’aime, à la hauteur de se dieu que tous devraient craindre au moins autant que Zeus… Et Zeus… je vois encore son regard qui me transperce la nuit, la danse que nous avions partager au bal… Je n’arrivais pas à cerner ce qu’il voulait et pourquoi… - Je ne sais pas moi... Appelle-moi Apo, mon soleil, mon amour, whatever you want ! Mais pas bébé, et pas un nom d'animal... Je suis Apollon, merde ! Je fus surprise de le voir s’emporter de nouveaux… Je ne pensais pas que la simple réplique d’un film le mettrait dans cet état. Je soupirais et me contentais de ne rien dire.

Je l’écoutais m’expliquer ses raisons et je comprenais mieux. On voyait Apollon comme un gamin, du moins les gens le voyait ainsi alors qu’Apollon pouvait être aussi insouciant qu’impitoyable. Aveugler par sa bonne humeur et le sourire constant qu’il affichait, les gens pouvaient bien pensé qu’il se cachait derrière ses orgies et divers ébats sexuelle pour qu’on oublie son immaturité. Hors Apollon n’était en rien d’immature, bien au contraire, c’est ce qu’il voulait faire croire au monde, mais je savais très bien qu’il était bien plus que ça.

-Je suis désolée… je m’excusais, non pas que j’estimais avoir fais une chose terrible, mais ça l’avait touché lui. A partir du moment où mes actes peuvent blesser une personne qui compte pour moi alors c’est que c’était grave, car ça à de l’importance pour lui.

J’avais laissé tomber le pot de glace, je n’en voulais pas de toute façon, mon estomac était nouée par tout ce qu’il se passait en ce moment. Je sursautais au moment où il vint s’allonger et posa sa tête sur mes cuisses dénudées et chaude. Enfin pour lui il ne craignait rien, la chaleur on l’a partageait comme beaucoup trop chose d’ailleurs. J’admirais alors les traits de son visage alors qu’il me fit une déclaration d’amour comme on m’en avais jamais fais en dehors d’Hadès. Oui l’amour peut avoir plusieurs visage, et ce soir il portait le visage d’Apollon. Ma main se posa sur sa joue que je caressais avec tendresse, tandis qu’une larme coula le long de ma joue pour venir mourir sur ses lèvres.

-Excuse moi… J’essuyais les larmes qui coulaient doucement le long de mes joues venant les assécher par le sel qui émanait d’elles. Mon soleil… Si tu savais comme ça me touche… J’ai sentie que toi et moi étions liés d’une manière forte mais… je ne comprenais pas pourquoi. Une main se posa sur son torse, je fermais alors brièvement les yeux pour prendre une grande respiration et souffler avant de les rouvris. Une muse… c’est si beau venant de ta bouche mais, laisse moi te dire que ma vie ne serait pas la même sans toi. Je suis tellement perdue, et tu es cette lumière… Je dois encore tout apprendre de votre monde, je n’y connais pas grand-chose. Une déesse… Je suis une déesse, liée aux enfers, et pourtant quand je t’écoute j’ai l’impression d’être une représentation tellement plus forte de… l’amour, non pas que je veuille offenser Aphrodite.. Hadès, Eris, toi… Vous êtes les amours de ma vie… Et sache que je réduirais le monde en cendre si on devait leur faire du mal, te faire du mal. Te voir si triste ce soir me brise le coeur… Je vais aller lui réchauffer les idées au glaçon ! J’étais perdue, la seule chose que je savais c’est que je voulais pas qu’il m’abandonne, ses derniers temps avec Hadès c’est compliqué… J’ai trop de chose dans mes tête qui se chevauchent. Ne m’abandonne pas… je t’aime mon soleil…

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Les réactions d'Apollon s'avéraient très souvent excessives. Ce n'était pas vraiment sa faute. Depuis qu'il avait vu le jour, il se retrouvait entrainé par ses élans passionnels. Un feu ardent l'animait et le conduisait à réagir de façon émotive, pour tout et pour rien. Combien de fois avait-il fracassé des vases à l'Hedonia parce qu'un détail sans importance l'avait ulcéré ? Il fallait s'y faire. Après tout, même s'il se voulait parfait, il ne l'était pas. N'allait pas le lui dire, vous risqueriez de déclencher une crise de nerfs si intense que vous y laisseriez votre patience et votre tolérance. Luna l'avait qualifié de bébé et même si cela venait d'une réplique du film qu'ils regardaient d'un œil distrait, Apollon le vécut assez mal. Il était habitué à recevoir de qualificatif de la part des gens qu'il n'appréciait pas. Ca ne lui faisait pas le même effet, quand il était prononcé par une Héra, une Éris ou un Hermès... à vrai dire, il laissait faire, parce qu'à leurs yeux, il se moquait pas mal de savoir pour qui il passait. En revanche, quand le propos venait d'une personne à qui il faisait confiance, pour laquelle il éprouvait beaucoup d'affection, là, c'était différent. Luna le découvrait de la pire des façons... Apollon surréagissait plus qu'il n'en fallait. Et il fallait y voir aussi la souffrance infligée par Sylvestre au bal. Il sentit la larme de Luna heurter ses lèvres et passa sa langue dessus pour l'absorber. Il leva la main pour essayer le sillon de son pouce, avec douceur.

- N'en parlons plus... c'est bon, c'est oublié... Je... je ne voulais pas te faire pleurer... j'ai peut-être été un peu fort dans ma réaction... mais j'ai les nerfs à vif, tu comprends ?

Cela ne ressemblait pas à des excuses, mais plutôt à un mea culpa. Et venant de lui, c'était déjà quelque chose d'énorme. Il écouta Luna parler, et un sourire doux se dessina sur sa bouche. Ces aveux, bien sûr que ça lui faisait du bien. Luna avait un pouvoir fabuleux en elle, elle était capable de guérir les êtres qu'elle rencontrait. Une de ses prémonitions lui revint en tête. Se pourrait-il que ce soit elle, l'avenir envisageable pour tous ? Il ne laissa rien paraitre. Lui, plus que quiconque, connaissait le danger à dire aux mortels de quoi serait fait demain. Il espérait, en tout cas, que les Moires choisiraient cette voie. Si cela avait servi à quelque chose, il aurait donné son existence pour que l'avenir soit radieux à tout le monde. C'est que dans la liste des possibles, tous les chemins paraissaient si sombres et si... désespérants. La moindre lumière au bout du tunnel mériterait bien un sacrifice. Mais si Apollon avait appris quelque chose en des millénaires d'existence c'est que rien, ni personne, ne dicterait jamais que faire aux Moires, pas même Zeus. Cela voulait tout dire. Ainsi, il valait mieux garder ses prédictions sous silence. Luna avait déjà tellement à faire... encaisser la vérité à son sujet, accepter que sa mère lui ait menti, s'intégrer parmi eux. Sur ce dernier point, il n'avait aucun doute. Tout ce qu'il avait vu s'harmonisait dans le sens. Il passa sa main dans ses cheveux, avec tendresse :

- Tu trouveras ta place et tu sauras comment t'y prendre, Luna. Tu n'as besoin de personne pour ça. La seule difficulté que j'entrevois pour toi sera de ne pas servir les desseins de personnes mal intentionnées qui voudraient abuser de ton innocence. Mais même cela, tu y parviendras. Et si tu fais des erreurs, ce n'est pas grave, parce que tu sauras comment faire pour les rattraper.

Il grimaça de dégoût à l'évocation d'Eris. Ce n'était pas un secret qu'entre eux deux, il existait bien de l'orage. Mais si Luna estimait qu'elle comptait pour elle, alors il l'acceptait. Il ne lui demanderait pas de choisir, conscient que l'équilibre restait capital pour elle. Tant qu'elle ne l'obligeait pas à parler à cette petite garce sans scrupules, ça lui allait !

- Je n'ai pas l'intention de t'abandonner, Luna. Je serais toujours là pour toi. Dans les bons comme dans les mauvais moments. Je te le promets. Tu vas rendre Hadès heureux et tu seras aussi heureuse. Tu ne sais pas combien ça me réjouit intérieurement. Tonton brille si fort à tes côtés. Et alors toi, je n'en parle même pas... Vous vous méritez tous deux. Je sais que tu ne pourras pas t'en empêcher, mais ne reste pas rivée sur son passé. Construis plutôt votre avenir. Tu ne pourras rien défaire de qu'il a vécu avant toi. Et ça n'a pas d'importance. Ce qui compte, c'est ce que vous vivez. La jalousie ne sert à rien hormis empoisonner le cœur.

Son regard se perdit ailleurs tandis qu'il changea de sujet :

- Moi, j'aimerais tellement lui réchauffer l'entrejambe à Sylvestre... puis son derrière... comme l'autre soir... c'était tellement exceptionnel ! Mais n'en parlons plus... regardons le film et ne pensons plus à rien d'autre, d'accord ? Je peux dormir chez toi ? Héraclès n'est pas disponible et je ne veux pas passer la nuit tout seul...

@Luna Luciano

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☾☾ 15 août 2022Je n’en voulais pas à Apollon, jamais je ne pourrais lui en vouloir car ça voudrait dire devoir me fâcher avec lui, un conflit et donc le voir s’éloigner de moi, chose que je ne supporterais pas du tout. Je le regardais alors que ma larme s’était écrasée sur ses lèvres délicates et parfaites… sa langue récupérer ma larme ce qui me coupa la respiration, c’était atrocement sexy. Son pouce essuya mes joues, je fermais les yeux un instant appréciant le contact de sa peau avec la mienne. Je l’écoutais me parler, j’absorbais ses paroles tandis que le calme reprenait doucement possession de mon être. Sa main dans mes cheveux… un geste si délicat et doux, je n’avais pas l’habitude qu’on me touche ainsi… mais venant de lui j’aimais ça. Apollon avait ce merveilleux pouvoir sur moi de me faire lâcher prise d’une certaine manière.

Je comprenais mieux pourquoi il n’aimait pas certains surnoms, j’essaye de me mettre à sa place un être tel que lui... Qui a vécu tout ce qu’il a vécue sans parler de sa naissance, des guerres et j’en passe… Apollon est toujours vue comme un dieu qui aime les orgies, beau et joue de son charme envers hommes et femmes alors qu’il est avant tout un artiste mais surtout un dieu doté d’un esprit incroyable et d’une intelligence redoutable, sans oublier un guerrier redoutable.

Hadès… Un haut de cœur me prit quand il me parla de lui, je devais digérer le fait que j’étais la fille de son ex-épouse… Mais l’entendre me parler ainsi de notre relation me fit frissonner, Hadès je l’aimais, je vibrais pour lui, mon âme toute entière et mon corps s’agitaient en sa présence. Son odeur avait imprégné mes pores et la sensation de sa peau froide contre la mienne me rendait encore plus accroc à lui… Je me mordais doucement la lèvre. - Moi, j'aimerais tellement lui réchauffer l'entrejambe à Sylvestre... puis son derrière... comme l'autre soir... c'était tellement exceptionnel ! j’explosais de rire me ramenant à la réalité, puis arrêtait de rire quand je l’imaginais avec cet homme... LUNA LUNA PENSE A AUTRE CHOSE.

-Mon dieu … j’ai l’image … Mes joues étaient toute rouges, mais mon cœur se serra quand il me demanda si il pouvait dormir avec moi ce soir. Tout ce que tu voudras… Mais je ne veux pas dormir seule ce soir alors si tu veux bien me prêter tes bras c’est avec plaisir. J’embrassais son front, et me callais contre lui dans le canapé afin de regarder le film jusqu’à ce qu’on sombre de sommeil.

FIN

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» [03 Septembre 2022] toi ici ?! [feat IASON]
» [feat eris] 01/08/2022 ton diamant...
» [20 SEPTEMBRE 2022] j'écoute en boucle la compilation de mes tourments FEAT HERACLES